Je vous transmets une création qu’a réalisée Narcisse de l’OAV « L’Aventure d’Aramis »
Genre : Historique, Aventure
Titre Original : Aramis no Bôken
Année : 1989
Pays : Japon
Auteur du roman: Alexandre Dumas (Les Trois Mousquetaires)
Réalisateur : Kunihiko Yûyama
Character Design : Takashi Kumazen
Directeur de l’animation : Hatsuki Tsuji
Musique : Kôhei Tanaka
Studio : Studio Gallop
Narcisse vous présente l’OAV « L’Aventure d’Aramis »
Je vous précise qu’il ne s’agit pas d’une réelle suite à la série animée « Sous le Signe des Mousquetaires » pour les raisons que j’explique dans mon avis.
Cet OAV a été réalisé pour nous permettre de prendre connaissance des souvenirs d’Aramis et d’approfondir son passé, de ce fait, il met en avant Aramis (qui était le mousquetaire le plus en retrait dans la série animée).
Le passé d’Aramis l’engage dans une nouvelle aventure qui l’amène à devenir le personnage principal. Malheureusement, l’esprit même de la série animée n’a pas été respecté, voire, a été modifié. Le scénario de l’OAV souffre de confusions, de faussetés, d’un manque de crédibilité.
Pour ceux qui ne connaissent pas la série animée « Sous le Signe des Mousquetaires », vous en trouverez une présentation complète dans ce lien ci-dessous :
http://www.planet-series.com/t358-sous-le-signe-des-mousquetaires-1987-sanim
Description de l’OAV :
L’OAV débute sur la rencontre entre Renée (le vrai prénom d’Aramis) et François :
« Aramis » fait du cheval. Celui-ci la désarçonne après avoir été effrayé par un coup de fusil. Ce coup a été tiré par un homme qui chassait un cerf.
« Aramis » est évanouie, l’homme l’emmène dans la demeure de son maître, à Noisy-le-Sec.
L’homme l’abreuve, elle reprend connaissance.
Il lui demande son nom. Elle lui répond qu’elle s’appelle Renée. À son tour il se présente : « Je me nomme François » dit-il.
Renée et François ont eu un coup de foudre, c’est à partir de là que leur amour naquit. Renée, qui avait perdu ses parents lorsqu’elle était enfant et François, serviteur d’un mystérieux maître, vivent un amour sans nuage et passionné.
Mais un jour, une bande de malfaiteurs attaqua le manoir (comme je l’explique dans « Sous le Signe des Mousquetaires », François fit face aux assaillants. Il succomba sous le coup d’une épée de Manson.)
Les projets d’avenir de François et Renée furent éphémères et anéantis en un instant.
Un jour, Renée quitta Noisy-le-Sec et se rendit à Paris. Elle prit l’apparence d’un homme, changea son nom et se baptisa Aramis.
Aramis rejoignit les trois mousquetaires du roi Louis XIII : Athos, Porthos et d’Artagnan qui étaient liés par une solide amitié (c’est une erreur, c’est d’Artagnan le dernier mousquetaire).
Après une longue attente, l’opportunité d’une revanche arriva : le Masque de fer qui a enlevé avec Manson le prince Philippe, maître du manoir, fut poursuivi jusqu’à la forteresse de Belle Île en Mer. Pour venger François, Aramis défia Manson en duel.
Manson porte un coup de lame mortel à Aramis, le pendentif de son fiancé qu’elle porte autour du cou la sauve. Finalement, Aramis eut sa vengeance.
Elle reprend son apparence de femme, se rend sur la tombe de François et lui dit : « François, je t’ai vengé. À présent, repose en paix » Le père de François la rejoint et lui dit qu’il est rare que la tombe de son fils soit visitée. Il lui demande qui elle est. Il se présente : il est le marquis Daniel. Aramis a les larmes aux yeux, le vent souffle…
Un an et demi plus tard :
Athos, Aramis, Porthos et d’Artagnan sont dans une taverne, tous quatre en tenue de mousquetaire. D’Artagnan leur donne des nouvelles de Jean : il a parcouru la Normandie et doit se trouver maintenant près de Soissons. Aramis demande s’il a retrouvé sa mère. D’Artagnan lui répond que pas encore.
Une femme essoufflée, portant un panier de fleurs, pénètre dans la taverne.
D’Artagnan se lève, il doit rentrer car Constance l’attend. Porthos l’incite à rester et lui sert du vin.
La femme passe près de leur table, Aramis l’interpelle : elle lui demande si elle ne vend pas ses fleurs. La femme lui confirme qu’elle les vend bien et la remercie. Aramis lui en achète un bouquet et les donne à d’Artagnan pour qu’il en fasse cadeau à Constance, pour s’excuser de son retard. D’Artagnan, gêné, dit : « Pourquoi devrais-je lui présenter mes excuses ? » Aramis lui dit de ne pas faire de caprices.
Tout d’un coup, un pichet se brise, une femme hurle. C’est Jussac, capitaine des gardes du cardinal, qui importune la femme aux fleurs en lui disant que si elle vient avec eux, ils lui achèteront ses fleurs.
Les quatre mousquetaires viennent à son secours. Athos dit à Jussac qu’il fait honte à la garde.
Jussac leur dit qu’il leur en cuira s’ils les dérangent. Porthos le pousse, Jussac appelle à l’aide ses gardes, s’ensuit une lutte entre les mousquetaires et les gardes du cardinal. Les mousquetaires prennent le dessus.
D’Artagnan se précipite ensuite pour rejoindre Constance. En chemin, il retrouve la femme de la taverne. Elle semble vouloir sauter dans l’eau. D’Artagnan craint qu’elle ne veuille se suicider, il court pour la secourir, tente de lui faire regagner le sol ferme. Ils tombent tous deux dans l’eau froide, d’Artagnan en perd son chapeau. Un individu masqué observe cette scène…
D’Artagnan conduit cette femme inanimée chez Constance. Celle-ci, irritée, lui reproche de rentrer tard et d’amener une femme avec lui. Elle claque la porte. D’Artagnan lui crie qu’elle se méprend, c’est un malentendu.
Constance lui ouvre finalement la porte, d’Artagnan lui raconte toute l’histoire, à elle et à Bonacieux, le père de Constance.
Marte vient les prévenir que la femme a disparu. D’Artagnan, Constance, Bonacieux et Marte montent dans la chambre : les affaires trempées de la femme sont sur une chaise, elle s’est changée avant de prendre fuite.
La femme retourne sur le pont où d’Artagnan croyait qu’elle voulait se suicider. Elle ne comptait nullement mettre fin à ses jours, elle y avait caché un document, et le récupère.
Elle part, l’individu masqué l’attrape et tente de lui voler son document, il en déchire un morceau.
La femme fuit, l’individu masqué lance son poignard. Touchée, la femme tombe à l’eau, morte.
Le lendemain, le capitaine de Tréville reproche aux mousquetaires de s’être battus en duel, Richelieu l’a proscrit. Porthos lui dit que ce sont les gardes du cardinal qui ont commencé à se battre. Mais son capitaine lui rappelle que c’est lui qui a porté le premier coup.
D’Artagnan prend la défense de Porthos : « Porthos n’a rien fait de mal ! Les gardes s’en prenaient à une femme qui vendait des fleurs ! » Le capitaine de Tréville lui répond qu’une mise en garde est une chose, l’usage de la violence en est une autre. Aramis intervient en disant que de simples mots n’ont aucun effet sur ces gens-là.
Le capitaine de Tréville dit que c’est aussi valable pour les mousquetaires, ils n’écoutent jamais ses consignes. Athos présente ses excuses au nom de tous, il endosse la responsabilité de ce dérapage.
Le capitaine de Tréville refuse, c’est impossible d’accepter puisque Athos est le moins impliqué dans cette affaire. Athos insiste, il dit que dès le départ, il aurait dû faire preuve de conciliation, les mousquetaires n’auraient pas causé autant d’ennuis aux autres clients. Le capitaine ne le laisse pas terminer, il n’a nul besoin de plus d’excuses.
Il leur dit qu’il ne cautionne pas leurs duels, mais heureusement, ils n’ont pas perdu. Il leur conseille d’être prudents.
Le comte de Rochefort arrive pour arrêter d’Artagnan sur ordre de Richelieu (c’est en contradiction avec la fin de la série animée, Richelieu et Rochefort ne sont plus en conflit avec les mousquetaires, bien au contraire).
Athos lui dit que Jussac a commis la même faute. Rochefort crie que les duels ne sont pas qu’un pêché, ils sont à la source des meurtres.
Aramis demande qui a été assassiné. On lui répond que c’est la vendeuse de fleurs impliquée dans les troubles de la veille. Son cadavre a été retrouvé sous le pont.
D’Artagnan est choqué de l’apprendre. Jussac lui dit que des témoins l’ont vu la ramener chez lui. Rochefort ajoute qu’ils ont une preuve : le chapeau de d’Artagnan qui se trouvait près du pont. D’Artagnan conteste, Rochefort lui dit qu’il devra faire part de ses objections à la Cour. Il lui ordonne de se rendre. Le capitaine de Tréville demande s’il a un mandat d’arrêt.
Rochefort le lui présente, c’est bien l’écriture de Richelieu. D’Artagnan dit qu’il essayait de sauver la vie de cette femme, il ne l’a pas tuée. Mais son capitaine ne peut rien faire, il s’agit d’un mandat d’arrêt officiel, il dit à d’Artagnan que s’il est innocent, il n’a rien à craindre.
D’Artagnan se résigne et se rend.
Porthos crie à Rochefort d’attendre, il lui demande s’il a déjà oublié le combat qu’ils ont mené ensemble à Belle Île en Mer. Rochefort répond qu’il ne fait que travailler pour l’intérêt général.
Constance est choquée que d’Artagnan soit accusé de meurtre. Athos demande si d’Artagnan a bien amené cette femme ici. Bonacieux confirme, ajoute qu’elle a disparu après avoir brièvement échappé à leur vigilance. Marte arrive, elle a trouvé une lettre dans une poche des vêtements de la femme. Elle la tend à Athos qui la lit : « Merci pour votre bonté. Si jamais je meurs, que celui qui lira cette lettre m’accorde une faveur. Veuillez remettre ce document à Marie de Médicis. Toutefois, il doit lui être remis en mains propres. Vous recevrez assurément une récompense à la hauteur. C’est le moins que je puisse faire pour payer ma dette envers vous. Sincèrement. Carina. Max. »
Soudain, Constance reconnait une voix, elle ouvre la porte, c’est Jean qui est de retour, accompagné de son perroquet Copy. Tout le monde est heureux de le retrouver.
Porthos lui demande s’il a retrouvé sa mère. Jean répond tristement « Non ».
Pendant ce temps, d’Artagnan est enfermé à la Bastille.
Aramis, Porthos et Athos vont identifier le corps de la femme, ils la reconnaissent. Athos trouve dans sa main droite un document. Il le prend, c’est le document dont parle la femme dans sa lettre.
Le document est déchiré, Aramis comprend que quelqu’un l’a tuée en tentant de lui prendre.
Porthos dit que le contenu du document ressemble aux plans d’une maison. Aramis regarde et a un choc….
Se retrouvant ensuite seule, Aramis prend sa robe dans son armoire…
Nous somme au printemps, au Palais du Luxembourg, où vit la mère du roi de France Louis XIII, Marie de Médicis.
On la prévient qu’une dame du nom de Carina souhaiterait la rencontrer, elle dit que la reine reconnaitra la référence à la mission de Max.
Marie de Médicis demande à ce qu’on lui amène cette femme.
Nous découvrons que cette femme est Aramis, se faisant passer pour Carina. Elle remet le document à Marie de Médicis.
Aramis entend du bruit, elle comprend le danger, lance son poignard, et protège de son corps Marie de Médicis puisqu’on lui tire dessus. Aramis lui demande de ne surtout pas bouger, et se lance à la poursuite du malfaiteur. Elle récupère son poignard, aperçoit un homme courir, le suit, il se rend auprès de la reine qui rassure Aramis : tout va bien, cet homme n’est que Pizarro, son serviteur.
La reine répète à Pizarro qu’on a tenté de l’agresser, ordonne de rassembler des gardes et chercher le coupable.
Avant de se relever, Pizarro regarde le document au sol…. Aramis le ramasse et le remet à Marie de Médicis qui la remercie, elle lui doit la vie. Marie de Médicis ouvre le document, il est vierge. Elle demande à Aramis qui est-elle donc ? Celle-ci lui répond qu’une femme a déjà perdu la vie dans cette histoire, et demande à ce que leur conversation se poursuive à l’intérieur. Aramis raconte toute la vérité à Marie de Médicis : elle était la fiancée de François, elle est mousquetaire du roi (que seuls le capitaine de Tréville et d’Artagnan sont au courant) et lui demande de garder le secret. Marie de Médicis accepte.
Aramis lui demande quel est ce document secret dont parlait Max, elle aimerait découvrir qui a tué Carina et prouver l’innocence de d’Artagnan. Marie de Médicis lui dit qu’elle lui fera confiance, en tant que connaissance de Philippe. Elle confie que tout est parti d’une dispute entre Louis et elle. Il y a plusieurs années, alors qu’elle assurait la régence, car lui était trop jeune, elle veillait sur la France. Mais Louis qui voulait retrouver ses prérogatives de roi réalisa un coup d’État. Il l’obligea à quitter Paris. Richelieu, qui était son conseiller, l’accompagna. Chassée de Paris, Marie de Médicis demanda de l’aide à l’Espagne pour s’opposer à Louis. Afin d’obtenir l’aide espagnole, elle signa un traité concédant à l’Espagne le Béarn et les autres territoires au sud de la France. Elle ordonna à son serviteur Max de remettre ce traité au roi d’Espagne. Cependant, Richelieu fit savoir à Marie de Médicis que la France ne l’accepterait pas. Marie de Médicis changea alors d’avis et envoya à Max l’ordre de revenir avec le traité. L’Espagne en fut informée et envoya des espions voler le traité. Max succomba à ses blessures. La femme qui l’accompagnait, Carina, disparut également.
L’Espagne ne s’est pas emparée du traité. Avant que Max ne meure, Marie de Médicis reçut une lettre de sa part disant seulement ceci : « Je l’ai donné à Henri IV » mais Henri IV était déjà mort. Marie de Médicis ne sait pas du tout ce qui s’est passé par la suite. Le traité a totalement disparu.
Aramis lui tend alors les plans que Max a laissés à Carina. Max a placé un code sur l’endroit où se trouve le traité. Marie de Médicis s’aperçoit que ces plans sont divisés en deux (puisque l’individu qui a tué Carina a déchiré un morceau du document).
Marie de Médicis se demande que tentait de dire Max. Aramis lui dit qu’elle connait la réponse, il s’agit d’un lieu rempli de souvenirs pour François et elle, c’est le village de Noisy-le-Sec. Il s’agit donc des plans du manoir.
Marie de Médicis remercie Aramis. Celle-ci lui précise que le document a déjà été emmené en Suisse, il a été donné à Henri IV dans le château de Joux en Suisse.
Aramis entend du bruit…
Pendant tout le temps que la reine se confiait à Aramis, Pizarro les espionnait…
L’espion se précipite dans une calèche pour y rejoindre son maître qui est accompagné d’une panthère : il s’agit de la personne masquée qui a assassiné Carina. L’espion la prévient qu’il faut se rendre au château de Joux d’Henri IV.
La personne masquée dit que le traité finira entre les mains de l’Espagne.
Aramis essoufflée, rejoint ses appartements. Elle repense à sa rencontre avec le père de François, auprès de la tombe. Aramis lui avait dit qu’elle était la fiancée de François.
Ils avaient ensuite fait route ensemble : quand le marquis a su que son fils était fiancé, il avait laissé le château de Joux à Aramis et François. Le marquis comptait se retirer et se consacrer à la religion mais cela appartient au passé désormais.
Le marquis avait conduit Aramis au château de Joux, dans la chambre d’Henri IV. Il lui disait que tout ce qui se trouve dans cette pièce appartenait à Henri IV, il respectait les protestants et le marquis Daniel en fait partie.
Dans ce château, Aramis y reconnait la chaise sur laquelle François l’avait déposée, le jour où il l’a rencontrée et conduite dans la demeure de son maître.
Le marquis dit à Aramis que cette chaise a été ramenée de Noisy-le-Sec, c’est le seul souvenir qu’Henri IV avait du prince Philippe.
Aramis est émue aux larmes, elle confie au marquis que lors de sa première rencontre avec François, elle se trouvait sur cette chaise.
Après ce souvenir, Aramis revêt sa tenue de mousquetaire. Elle se dit qu’elle doit se hâter, le père de François, le marquis Daniel, est en danger.
Elle explique son cas au capitaine de Tréville qui la laisse libre de mener à bien cette affaire personnelle. En partant, elle rencontre Porthos et Athos. Athos lui dit que Carina venait de Noisy-le-Sec. Aramis lui répond qu’elle est désolée, cette fois, ils devront agir sans elle.
Athos lui demande où « il » va. Aramis prévient qu’elle a des affaires à régler, qu’elle quitte la compagnie.
Porthos s’emporte, ils doivent sauver d’Artagnan ! Aramis lui dit de ne pas s’inquiéter pour lui, à présent elle veut passer. Porthos lui assène un coup de poing, Athos le maîtrise.
Aramis s’en va après leur avoir dit de présenter ses salutations à tous.
Athos et Porthos demandent au capitaine de Tréville la raison pour laquelle Aramis a démissionné. Le capitaine leur répond que les raisons sont personnelles.
Porthos pense qu’Aramis les a trahis et abandonnés. Le capitaine de Tréville lui ordonne de mesurer ses paroles. Il les prévient qu’Aramis a passé un marché avec une personne pour assurer la sécurité de d’Artagnan.
Dans sa cellule, d’Artagnan fait semblant d’être pendu. Le garde, effrayé, surgit dans la cellule. D’Artagnan en profite pour fuir.
Rochefort et Jussac marchent dans la prison. Jussac déplore qu’en dépit des preuves accablantes retenues contre lui, d’Artagnan ne sera pas reconnu coupable.
Rochefort lui dit qu’ils ne peuvent rien, ce sont les ordres de sa Majesté le roi. Il n’a pas le temps de finir sa phrase, d’Artagnan déboule à toute vitesse, Rochefort et Jussac en tombent à la renverse sous l’effet de la bousculade.
Marie de Médicis demande à voir Athos et Porthos. Ils doivent se rendre au Palais du Luxembourg dès que possible.
Là-bas, Marie de Médicis les prévient qu’Aramis est en danger. Elle les prévient qu’Aramis s’est rendue en Suisse mais qu’entre temps Pizarro et ses hommes de main ont disparu.
Athos et Porthos se précipitent au secours d’Aramis.
D’Artagnan rejoint la maison de Bonacieux. Il est heureux de retrouver Jean.
Le capitaine de Tréville prévient d’Artagnan de l’affaire. Il se précipite pour rejoindre ses amis. Constance et Jean l’accompagnent.
En route, Aramis s’adresse à une jeune femme et lui demande si le marquis Daniel se porte bien.
La femme qui se tient à côté de l’interrogée prévient Aramis que cette jeune femme vient juste d’arriver au village, et lui dit que tout va bien pour le marquis Daniel.
Aramis la remercie et part au galop.
Arrivé sur les lieux, Aramis apprend que le marquis est absent. En l’attendant, elle demande à voir la chambre d’Henri IV.
Arrivée dans la chambre, Pizarro et ses hommes la rejoignent. Pizarro la menace de son pistolet. Il avoue que Marie de Médicis n’est pas son véritable maître, qu’il est ici pour mettre la main sur le traité et menace Aramis de le lui remettre.
Aramis lance son chapeau sur l’arme de Pizarro et combat tous les hommes à l’épée.
Elle fuit, Pizarro et ses hommes se lancent à sa poursuite. Aramis grimpe sur le toit, une panthère l’attaque.
La personne masquée arrive, ôte son masque : nous découvrons qu’il s’agit de Milady de Winter.
Aramis est suspendue au mur par les poignets. Pizarro la fouette pour la faire parler. Milady assiste à la scène.
Un homme de main surgit dans la pièce pour prévenir que deux mousquetaires arrivent.
Athos et Porthos pénètrent au château et tombent dans un piège, une trappe s’est ouverte sous leurs pieds. Ils se retrouvent dans une cellule dans laquelle se trouve le marquis Daniel.
Milady demande à Pizarro d’accorder un peu de répit à Aramis, la torture reprendra donc demain. Milady part avec sa panthère Alexander.
Aramis a passé la nuit au sol, les poings liés. Elle détache ses liens à l’aide d’un morceau de vase brisé. Pendant ce temps, Porthos défonce les barreaux de la cellule.
Aramis s’empare du traité, caché dans la chaise sur laquelle elle se trouvait lors de sa rencontre avec François.
Mais Milady a tout vu, elle est là, menaçant Aramis de son arme. Pizarro et ses hommes de main pénètrent aussi dans la pièce.
Aramis tente d’empêcher Milady de prendre le traité, mais celle-ci est plus habile et rapide, et s’en empare. Pizarro est prêt à supprimer Aramis mais Porthos et Athos arrivent à temps. Aramis n’a plus rien à craindre. Milady ordonne que les mousquetaires soient supprimés. Athos et Porthos sont étonnés qu’elle soit en vie.
Les mousquetaires combattent les hommes de main, Milady s’échappe, traité en main. Aramis la poursuit. Pizarro est sur le point de tirer sur Aramis, Athos la sauve en jetant son épée sur la main de Pizarro, déviant ainsi le tir. Athos lui assène un coup de poing, ils combattent tous deux à l’épée, Porthos se charge des hommes de main. Athos tue Pizarro.
Alexander attaque Aramis qui sauve sa vie en faisant abattre une grille sur la panthère. Alexander meurt. Aramis rejoint Milady en haut d’une tour. Milady s’envole dans les airs à l’aide d’un cerf volant géant.
D’Artagnan, Constance et Jean arrivent. Aramis crie à d’Artagnan de rattraper Milady. D’Artagnan repère Milady envolée, Jean lance Copy à sa poursuite.
De son bec, Copy perce la toile du cerf volant géant, Milady chute, atterrissant en catastrophe dans la neige. Milady va bien, elle prend le traité. Elle est sur le point de tirer sur Copy, d’Artagnan intervient. Milady est étonnée de le voir en vie. D’Artagnan lui dit que c’est plutôt à lui de dire cela. Milady veut tuer d’Artagnan (ce qui est en contradiction totale avec la fin de la série animée), Aramis le sauve en lançant son poignard dans la main de Milady, le tir est dévié.
Puis une avalanche s’abat sur Milady et d’Artagnan, le traité s’envole et atterrit en haut, au pied de la falaise. Aramis n’a plus qu’à le récupérer.
D’Artagnan s’en sort sain et sauf. Les amis prennent tous ensemble le chemin du retour. Aramis y retrouve la jeune femme auparavant interrogée, et qui venait juste d’arriver au village. Des enfants sont en train de jouer, Jean les rejoint. D’Artagnan demande à la femme si ce sont ses enfants. Elle lui répond que non, si son fils était encore en vie, il aurait à peu près l’âge de ces enfants. Constance lui parle de Jean, il est à la recherche de sa mère. Lorsque Constance lui dit qu’il s’appelle Jean, la femme a une réaction, appelle « Jean ! » et court à lui. Jean et elle ont les larmes aux yeux et se serrent dans les bras. Jean a soi-disant retrouvé sa mère (Quelle grossière erreur, c’est une profonde invraisemblance en totale contradiction avec la série animée !)
Aramis remet le traité à Marie de Médicis, laquelle la remercie du fond du cœur.
Marie de Médicis dit qu’elle va détruire cet objet ignoble et jette le traité au feu.
L’OAV se termine ainsi.
L’avis de Narcisse :
Il est dommage que cet OAV ne reste pas dans l’esprit de la série animée, il n’est pas du tout dans la continuité de cette dernière, bien au contraire.
S’il avait été une véritable suite de la série animée, il aurait fait, je pense, un très grand succès.
Cet OAV se borne à se centrer sur Aramis et bâcle complètement tout ce qui l’entoure au point de contenir des incohérences et de grandes erreurs sur les autres personnages, leurs liens, leur histoire, leur évolution. Cet OAV devient donc une contradiction de la série animée au lieu d’en être une suite. Quel gâchis !
Voici les nombreuses contradictions, erreurs et incohérences de l’OAV par rapport à la série animée que j’ai notées :
- Aramis ne rejoint pas les trois mousquetaires, elle était déjà mousquetaire bien avant l’arrivée de d’Artagnan. C’est donc une grossière erreur de l’OAV puisque d’Artagnan est le plus jeune des mousquetaires et a intégré la compagnie en dernier.
- Ce n’est pas le Masque de fer qui a tué François comme le prétend l’OAV, mais Manson (mais au moins, même s’ils le disent, les images de l’OAV nous montrent bien Manson tuer François).
- Athos et Rochefort sont en conflit dans l’OAV alors qu’à la fin de la série animée, ils ne le sont plus, Athos a changé de regard sur Rochefort et a fortement apprécié sa loyauté indéfectible envers le cardinal. Pour rappel, Rochefort a refusé de coopérer avec le nouveau pouvoir en place et a tout fait pour délivrer le cardinal de la prison du Petit Châtelet.
Rochefort est remonté dans l’estime d’Athos et ils sont devenus compagnons.
- Les mousquetaires du roi et les gardes du cardinal de Richelieu ne ressentent plus d’animosité les uns envers les autres. Tout au contraire, ils marchent de connivence. L’affaire du Masque de fer les a traumatisés, ils se sont rapprochés et unis, les ennemis d’antan sont devenus alliés : c’est le message de la fin de la série animée.
Or, l’OAV reprend uniquement les éléments de discorde présents en début de dessin animé, c’est une grave erreur du scénario de l’OAV qui a stagné sur les mauvais clichés présents au début de la série animée.
- Dans la série animée, Rochefort n’a pas aimé l’attitude de Jussac à partir de la captivité de Richelieu au Petit Châtelet, il a compris que c’était un traitre. Désormais, il le méprise.
C’est donc une erreur de l’OAV de nous présenter Rochefort et Jussac en bons termes.
- Il est totalement incohérent que Milady redevienne méchante (son graphisme n’est d’ailleurs pas une réussite, elle est bien plus belle et énigmatique dans la série animée).
À la fin de la série animée, Milady se repent, elle aspirait à une vie meilleure et paisible en toute sincérité : D’Artagnan a fait changer Milady. La bonté, la pureté et l’innocence de d’Artagnan lui ont donné envie de vivre une vie calme et sereine, elle aspirait à retrouver la quiétude d’une vie simple.
De plus, dans l’OAV, Milady est sans retenue, n’a plus aucune classe, on la tourne même au ridicule.
- Il est totalement incohérent que Pepe, le fidèle compagnon et ami de Milady, soit absent. C’est lui qui l’a sauvée de l’explosion de la forteresse en trouvant une sortie.
Milady ne se sépare jamais de son Pepe, il est tout pour elle.
Milady ne s’attache pas facilement, la présence de la panthère Alexander à ses côtés n’est pas cohérente du tout elle est même absurde, Milady ne s’encombrerait jamais de la sorte au contraire, elle est très discrète.
- Il est complètement stupide que dans l’OAV, Milady soit étonnée que d’Artagnan soit en vie puisque c’est elle-même, dans la série animée, qui lui a sauvé la vie à la forteresse de Belle-Ile-en Mer ! Elle lui avait indiqué le chemin de sortie. Elle lui avait même dit qu’il lui a laissé la vie sauve quand elle était condamnée, qu’il est normal qu’elle le paie en retour.
- Il est complètement incohérent que d’Artagnan se montre hargneux envers Milady, lui qui, dans la série animée, était si triste la pensant morte.
Milady ne tenterait jamais de tuer d’Artagnan, pas après ce qui s’est passé entre eux dans la série animée. Ils se sont mutuellement sauvés la vie, un lien d’affection lie Milady et d’Artagnan depuis le premier jour où ils se sont rencontrés.
- Voici l’erreur la plus grossière de l’OAV : c’est Milady la mère de Jean et non pas cette inconnue de l’OAV qui sort de nulle part.
La fin est totalement bâclée. Le réalisateur ne sachant pas quelle nouvelle mère il voulait attribuer à Jean, lui en coltine une inconnue (qui est d’ailleurs le portrait craché de Carina) venue de nulle part pour finir l’OAV et faire un happy end : ‘‘tout est bien qui finit bien’’.
On ne sait qui est-elle, d’où vient-elle, d’où sort-elle ?! Cette fin arrive comme un cheveu sur la soupe.
Où est la cicatrice de cette femme ? Ce n’est pas crédible, je rappelle que la mère de Jean doit avoir une cicatrice.
Je sais pertinemment que c’est Milady la mère de Jean : la scène censurée de l’animé Sous le Signe des Mousquetaires montre bien que Milady reconnait son fils : Jean.
J’ai vu cette scène censurée de mes yeux vu grâce à ma mère qui me l’a fait découvrir récemment puisqu’elle est, elle, de la génération des versions diffusées non censurées.
Avant de découvrir cette scène, j’étais déjà persuadée que Milady était la mère de Jean. Comme j’aime les détails, j’avais recensé plusieurs éléments de la série animée prouvant que Milady est la mère de Jean. Les voici :
- Jean dit que sa mère vient d’une famille de pauvres fermiers : c’est le cas de Milady.
- La mère de Jean doit avoir environ 23 ans aujourd’hui : c’est l’âge de Milady.
- La mère de Jean était dans un couvent : Milady aussi.
- Jean dit que sa mère a une cicatrice : Milady en a une.
- Dans les bras de Milady, lorsqu’elle l’avait enlevée, Jean lui parlait, Milady lui répondait. Jean entendait sa voix, il l’appelait maman. Je pense qu’au fond de lui, il reconnaissait inconsciemment sa mère, instinctivement il la ressentait.
- À la fin, Jean retrouve dans les ruines de la forteresse le chapelet de sa mère.
C’est Aramis qui suppose que le chapelet appartenait au butin du Masque de fer, donc rien ne le prouve. Il peut très bien appartenir à Milady et je suis persuadée que c’est le chapelet de Milady, qui d’ailleurs était en train de prier avant l’explosion de la forteresse. C’est assez symbolique. Tout les rejoint et tout prouve que c’est elle sa mère…
Je précise que Milady sait que son fils est Jean mais pas lui.
Dans l’OAV, Jean croit que l’inconnue est sa mère mais rappelons que Jean est un petit enfant qui recherche désespérément sa mère, il est en profond manque maternel, il croirait n’importe quelle femme qui lui dirait qu’elle est sa mère. Il prenait déjà plusieurs femmes pour sa mère dans la série animée (Constance, Charlotte).
Certaines scènes de l’OAV manquent de crédibilité :
- D’Artagnan se relève très vite après avoir été avalée par une avalanche.
- Le traité s’envole pour atterrir comme par enchantement aux pieds d’Aramis. Cette scène est d’ailleurs d’un ridicule.
Le scénario de cet OAV manque de profondeur, de sincérité et de vérité.
Face à tant d’incohérences, il est impossible de considérer cet OAV comme étant une suite de la série animée. À ce propos, je pense que l’épée brisée que l’on voit à la fin du générique de fin est tout à fait symbolique : l’OAV est en totale rupture avec la série animée.
Narcisse vous présente :
Genre : Historique, Aventure
Titre Original : Aramis no Bôken
Année : 1989
Pays : Japon
Auteur du roman: Alexandre Dumas (Les Trois Mousquetaires)
Réalisateur : Kunihiko Yûyama
Character Design : Takashi Kumazen
Directeur de l’animation : Hatsuki Tsuji
Musique : Kôhei Tanaka
Studio : Studio Gallop
Narcisse vous présente l’OAV « L’Aventure d’Aramis »
Je vous précise qu’il ne s’agit pas d’une réelle suite à la série animée « Sous le Signe des Mousquetaires » pour les raisons que j’explique dans mon avis.
Cet OAV a été réalisé pour nous permettre de prendre connaissance des souvenirs d’Aramis et d’approfondir son passé, de ce fait, il met en avant Aramis (qui était le mousquetaire le plus en retrait dans la série animée).
Le passé d’Aramis l’engage dans une nouvelle aventure qui l’amène à devenir le personnage principal. Malheureusement, l’esprit même de la série animée n’a pas été respecté, voire, a été modifié. Le scénario de l’OAV souffre de confusions, de faussetés, d’un manque de crédibilité.
Pour ceux qui ne connaissent pas la série animée « Sous le Signe des Mousquetaires », vous en trouverez une présentation complète dans ce lien ci-dessous :
http://www.planet-series.com/t358-sous-le-signe-des-mousquetaires-1987-sanim
Description de l’OAV :
L’OAV débute sur la rencontre entre Renée (le vrai prénom d’Aramis) et François :
« Aramis » fait du cheval. Celui-ci la désarçonne après avoir été effrayé par un coup de fusil. Ce coup a été tiré par un homme qui chassait un cerf.
« Aramis » est évanouie, l’homme l’emmène dans la demeure de son maître, à Noisy-le-Sec.
L’homme l’abreuve, elle reprend connaissance.
Il lui demande son nom. Elle lui répond qu’elle s’appelle Renée. À son tour il se présente : « Je me nomme François » dit-il.
Renée et François ont eu un coup de foudre, c’est à partir de là que leur amour naquit. Renée, qui avait perdu ses parents lorsqu’elle était enfant et François, serviteur d’un mystérieux maître, vivent un amour sans nuage et passionné.
Mais un jour, une bande de malfaiteurs attaqua le manoir (comme je l’explique dans « Sous le Signe des Mousquetaires », François fit face aux assaillants. Il succomba sous le coup d’une épée de Manson.)
Les projets d’avenir de François et Renée furent éphémères et anéantis en un instant.
Un jour, Renée quitta Noisy-le-Sec et se rendit à Paris. Elle prit l’apparence d’un homme, changea son nom et se baptisa Aramis.
Aramis rejoignit les trois mousquetaires du roi Louis XIII : Athos, Porthos et d’Artagnan qui étaient liés par une solide amitié (c’est une erreur, c’est d’Artagnan le dernier mousquetaire).
Après une longue attente, l’opportunité d’une revanche arriva : le Masque de fer qui a enlevé avec Manson le prince Philippe, maître du manoir, fut poursuivi jusqu’à la forteresse de Belle Île en Mer. Pour venger François, Aramis défia Manson en duel.
Manson porte un coup de lame mortel à Aramis, le pendentif de son fiancé qu’elle porte autour du cou la sauve. Finalement, Aramis eut sa vengeance.
Elle reprend son apparence de femme, se rend sur la tombe de François et lui dit : « François, je t’ai vengé. À présent, repose en paix » Le père de François la rejoint et lui dit qu’il est rare que la tombe de son fils soit visitée. Il lui demande qui elle est. Il se présente : il est le marquis Daniel. Aramis a les larmes aux yeux, le vent souffle…
Un an et demi plus tard :
Athos, Aramis, Porthos et d’Artagnan sont dans une taverne, tous quatre en tenue de mousquetaire. D’Artagnan leur donne des nouvelles de Jean : il a parcouru la Normandie et doit se trouver maintenant près de Soissons. Aramis demande s’il a retrouvé sa mère. D’Artagnan lui répond que pas encore.
Une femme essoufflée, portant un panier de fleurs, pénètre dans la taverne.
D’Artagnan se lève, il doit rentrer car Constance l’attend. Porthos l’incite à rester et lui sert du vin.
La femme passe près de leur table, Aramis l’interpelle : elle lui demande si elle ne vend pas ses fleurs. La femme lui confirme qu’elle les vend bien et la remercie. Aramis lui en achète un bouquet et les donne à d’Artagnan pour qu’il en fasse cadeau à Constance, pour s’excuser de son retard. D’Artagnan, gêné, dit : « Pourquoi devrais-je lui présenter mes excuses ? » Aramis lui dit de ne pas faire de caprices.
Tout d’un coup, un pichet se brise, une femme hurle. C’est Jussac, capitaine des gardes du cardinal, qui importune la femme aux fleurs en lui disant que si elle vient avec eux, ils lui achèteront ses fleurs.
Les quatre mousquetaires viennent à son secours. Athos dit à Jussac qu’il fait honte à la garde.
Jussac leur dit qu’il leur en cuira s’ils les dérangent. Porthos le pousse, Jussac appelle à l’aide ses gardes, s’ensuit une lutte entre les mousquetaires et les gardes du cardinal. Les mousquetaires prennent le dessus.
D’Artagnan se précipite ensuite pour rejoindre Constance. En chemin, il retrouve la femme de la taverne. Elle semble vouloir sauter dans l’eau. D’Artagnan craint qu’elle ne veuille se suicider, il court pour la secourir, tente de lui faire regagner le sol ferme. Ils tombent tous deux dans l’eau froide, d’Artagnan en perd son chapeau. Un individu masqué observe cette scène…
D’Artagnan conduit cette femme inanimée chez Constance. Celle-ci, irritée, lui reproche de rentrer tard et d’amener une femme avec lui. Elle claque la porte. D’Artagnan lui crie qu’elle se méprend, c’est un malentendu.
Constance lui ouvre finalement la porte, d’Artagnan lui raconte toute l’histoire, à elle et à Bonacieux, le père de Constance.
Marte vient les prévenir que la femme a disparu. D’Artagnan, Constance, Bonacieux et Marte montent dans la chambre : les affaires trempées de la femme sont sur une chaise, elle s’est changée avant de prendre fuite.
La femme retourne sur le pont où d’Artagnan croyait qu’elle voulait se suicider. Elle ne comptait nullement mettre fin à ses jours, elle y avait caché un document, et le récupère.
Elle part, l’individu masqué l’attrape et tente de lui voler son document, il en déchire un morceau.
La femme fuit, l’individu masqué lance son poignard. Touchée, la femme tombe à l’eau, morte.
Le lendemain, le capitaine de Tréville reproche aux mousquetaires de s’être battus en duel, Richelieu l’a proscrit. Porthos lui dit que ce sont les gardes du cardinal qui ont commencé à se battre. Mais son capitaine lui rappelle que c’est lui qui a porté le premier coup.
D’Artagnan prend la défense de Porthos : « Porthos n’a rien fait de mal ! Les gardes s’en prenaient à une femme qui vendait des fleurs ! » Le capitaine de Tréville lui répond qu’une mise en garde est une chose, l’usage de la violence en est une autre. Aramis intervient en disant que de simples mots n’ont aucun effet sur ces gens-là.
Le capitaine de Tréville dit que c’est aussi valable pour les mousquetaires, ils n’écoutent jamais ses consignes. Athos présente ses excuses au nom de tous, il endosse la responsabilité de ce dérapage.
Le capitaine de Tréville refuse, c’est impossible d’accepter puisque Athos est le moins impliqué dans cette affaire. Athos insiste, il dit que dès le départ, il aurait dû faire preuve de conciliation, les mousquetaires n’auraient pas causé autant d’ennuis aux autres clients. Le capitaine ne le laisse pas terminer, il n’a nul besoin de plus d’excuses.
Il leur dit qu’il ne cautionne pas leurs duels, mais heureusement, ils n’ont pas perdu. Il leur conseille d’être prudents.
Le comte de Rochefort arrive pour arrêter d’Artagnan sur ordre de Richelieu (c’est en contradiction avec la fin de la série animée, Richelieu et Rochefort ne sont plus en conflit avec les mousquetaires, bien au contraire).
Athos lui dit que Jussac a commis la même faute. Rochefort crie que les duels ne sont pas qu’un pêché, ils sont à la source des meurtres.
Aramis demande qui a été assassiné. On lui répond que c’est la vendeuse de fleurs impliquée dans les troubles de la veille. Son cadavre a été retrouvé sous le pont.
D’Artagnan est choqué de l’apprendre. Jussac lui dit que des témoins l’ont vu la ramener chez lui. Rochefort ajoute qu’ils ont une preuve : le chapeau de d’Artagnan qui se trouvait près du pont. D’Artagnan conteste, Rochefort lui dit qu’il devra faire part de ses objections à la Cour. Il lui ordonne de se rendre. Le capitaine de Tréville demande s’il a un mandat d’arrêt.
Rochefort le lui présente, c’est bien l’écriture de Richelieu. D’Artagnan dit qu’il essayait de sauver la vie de cette femme, il ne l’a pas tuée. Mais son capitaine ne peut rien faire, il s’agit d’un mandat d’arrêt officiel, il dit à d’Artagnan que s’il est innocent, il n’a rien à craindre.
D’Artagnan se résigne et se rend.
Porthos crie à Rochefort d’attendre, il lui demande s’il a déjà oublié le combat qu’ils ont mené ensemble à Belle Île en Mer. Rochefort répond qu’il ne fait que travailler pour l’intérêt général.
Constance est choquée que d’Artagnan soit accusé de meurtre. Athos demande si d’Artagnan a bien amené cette femme ici. Bonacieux confirme, ajoute qu’elle a disparu après avoir brièvement échappé à leur vigilance. Marte arrive, elle a trouvé une lettre dans une poche des vêtements de la femme. Elle la tend à Athos qui la lit : « Merci pour votre bonté. Si jamais je meurs, que celui qui lira cette lettre m’accorde une faveur. Veuillez remettre ce document à Marie de Médicis. Toutefois, il doit lui être remis en mains propres. Vous recevrez assurément une récompense à la hauteur. C’est le moins que je puisse faire pour payer ma dette envers vous. Sincèrement. Carina. Max. »
Soudain, Constance reconnait une voix, elle ouvre la porte, c’est Jean qui est de retour, accompagné de son perroquet Copy. Tout le monde est heureux de le retrouver.
Porthos lui demande s’il a retrouvé sa mère. Jean répond tristement « Non ».
Pendant ce temps, d’Artagnan est enfermé à la Bastille.
Aramis, Porthos et Athos vont identifier le corps de la femme, ils la reconnaissent. Athos trouve dans sa main droite un document. Il le prend, c’est le document dont parle la femme dans sa lettre.
Le document est déchiré, Aramis comprend que quelqu’un l’a tuée en tentant de lui prendre.
Porthos dit que le contenu du document ressemble aux plans d’une maison. Aramis regarde et a un choc….
Se retrouvant ensuite seule, Aramis prend sa robe dans son armoire…
Nous somme au printemps, au Palais du Luxembourg, où vit la mère du roi de France Louis XIII, Marie de Médicis.
On la prévient qu’une dame du nom de Carina souhaiterait la rencontrer, elle dit que la reine reconnaitra la référence à la mission de Max.
Marie de Médicis demande à ce qu’on lui amène cette femme.
Nous découvrons que cette femme est Aramis, se faisant passer pour Carina. Elle remet le document à Marie de Médicis.
Aramis entend du bruit, elle comprend le danger, lance son poignard, et protège de son corps Marie de Médicis puisqu’on lui tire dessus. Aramis lui demande de ne surtout pas bouger, et se lance à la poursuite du malfaiteur. Elle récupère son poignard, aperçoit un homme courir, le suit, il se rend auprès de la reine qui rassure Aramis : tout va bien, cet homme n’est que Pizarro, son serviteur.
La reine répète à Pizarro qu’on a tenté de l’agresser, ordonne de rassembler des gardes et chercher le coupable.
Avant de se relever, Pizarro regarde le document au sol…. Aramis le ramasse et le remet à Marie de Médicis qui la remercie, elle lui doit la vie. Marie de Médicis ouvre le document, il est vierge. Elle demande à Aramis qui est-elle donc ? Celle-ci lui répond qu’une femme a déjà perdu la vie dans cette histoire, et demande à ce que leur conversation se poursuive à l’intérieur. Aramis raconte toute la vérité à Marie de Médicis : elle était la fiancée de François, elle est mousquetaire du roi (que seuls le capitaine de Tréville et d’Artagnan sont au courant) et lui demande de garder le secret. Marie de Médicis accepte.
Aramis lui demande quel est ce document secret dont parlait Max, elle aimerait découvrir qui a tué Carina et prouver l’innocence de d’Artagnan. Marie de Médicis lui dit qu’elle lui fera confiance, en tant que connaissance de Philippe. Elle confie que tout est parti d’une dispute entre Louis et elle. Il y a plusieurs années, alors qu’elle assurait la régence, car lui était trop jeune, elle veillait sur la France. Mais Louis qui voulait retrouver ses prérogatives de roi réalisa un coup d’État. Il l’obligea à quitter Paris. Richelieu, qui était son conseiller, l’accompagna. Chassée de Paris, Marie de Médicis demanda de l’aide à l’Espagne pour s’opposer à Louis. Afin d’obtenir l’aide espagnole, elle signa un traité concédant à l’Espagne le Béarn et les autres territoires au sud de la France. Elle ordonna à son serviteur Max de remettre ce traité au roi d’Espagne. Cependant, Richelieu fit savoir à Marie de Médicis que la France ne l’accepterait pas. Marie de Médicis changea alors d’avis et envoya à Max l’ordre de revenir avec le traité. L’Espagne en fut informée et envoya des espions voler le traité. Max succomba à ses blessures. La femme qui l’accompagnait, Carina, disparut également.
L’Espagne ne s’est pas emparée du traité. Avant que Max ne meure, Marie de Médicis reçut une lettre de sa part disant seulement ceci : « Je l’ai donné à Henri IV » mais Henri IV était déjà mort. Marie de Médicis ne sait pas du tout ce qui s’est passé par la suite. Le traité a totalement disparu.
Aramis lui tend alors les plans que Max a laissés à Carina. Max a placé un code sur l’endroit où se trouve le traité. Marie de Médicis s’aperçoit que ces plans sont divisés en deux (puisque l’individu qui a tué Carina a déchiré un morceau du document).
Marie de Médicis se demande que tentait de dire Max. Aramis lui dit qu’elle connait la réponse, il s’agit d’un lieu rempli de souvenirs pour François et elle, c’est le village de Noisy-le-Sec. Il s’agit donc des plans du manoir.
Marie de Médicis remercie Aramis. Celle-ci lui précise que le document a déjà été emmené en Suisse, il a été donné à Henri IV dans le château de Joux en Suisse.
Aramis entend du bruit…
Pendant tout le temps que la reine se confiait à Aramis, Pizarro les espionnait…
L’espion se précipite dans une calèche pour y rejoindre son maître qui est accompagné d’une panthère : il s’agit de la personne masquée qui a assassiné Carina. L’espion la prévient qu’il faut se rendre au château de Joux d’Henri IV.
La personne masquée dit que le traité finira entre les mains de l’Espagne.
Aramis essoufflée, rejoint ses appartements. Elle repense à sa rencontre avec le père de François, auprès de la tombe. Aramis lui avait dit qu’elle était la fiancée de François.
Ils avaient ensuite fait route ensemble : quand le marquis a su que son fils était fiancé, il avait laissé le château de Joux à Aramis et François. Le marquis comptait se retirer et se consacrer à la religion mais cela appartient au passé désormais.
Le marquis avait conduit Aramis au château de Joux, dans la chambre d’Henri IV. Il lui disait que tout ce qui se trouve dans cette pièce appartenait à Henri IV, il respectait les protestants et le marquis Daniel en fait partie.
Dans ce château, Aramis y reconnait la chaise sur laquelle François l’avait déposée, le jour où il l’a rencontrée et conduite dans la demeure de son maître.
Le marquis dit à Aramis que cette chaise a été ramenée de Noisy-le-Sec, c’est le seul souvenir qu’Henri IV avait du prince Philippe.
Aramis est émue aux larmes, elle confie au marquis que lors de sa première rencontre avec François, elle se trouvait sur cette chaise.
Après ce souvenir, Aramis revêt sa tenue de mousquetaire. Elle se dit qu’elle doit se hâter, le père de François, le marquis Daniel, est en danger.
Elle explique son cas au capitaine de Tréville qui la laisse libre de mener à bien cette affaire personnelle. En partant, elle rencontre Porthos et Athos. Athos lui dit que Carina venait de Noisy-le-Sec. Aramis lui répond qu’elle est désolée, cette fois, ils devront agir sans elle.
Athos lui demande où « il » va. Aramis prévient qu’elle a des affaires à régler, qu’elle quitte la compagnie.
Porthos s’emporte, ils doivent sauver d’Artagnan ! Aramis lui dit de ne pas s’inquiéter pour lui, à présent elle veut passer. Porthos lui assène un coup de poing, Athos le maîtrise.
Aramis s’en va après leur avoir dit de présenter ses salutations à tous.
Athos et Porthos demandent au capitaine de Tréville la raison pour laquelle Aramis a démissionné. Le capitaine leur répond que les raisons sont personnelles.
Porthos pense qu’Aramis les a trahis et abandonnés. Le capitaine de Tréville lui ordonne de mesurer ses paroles. Il les prévient qu’Aramis a passé un marché avec une personne pour assurer la sécurité de d’Artagnan.
Dans sa cellule, d’Artagnan fait semblant d’être pendu. Le garde, effrayé, surgit dans la cellule. D’Artagnan en profite pour fuir.
Rochefort et Jussac marchent dans la prison. Jussac déplore qu’en dépit des preuves accablantes retenues contre lui, d’Artagnan ne sera pas reconnu coupable.
Rochefort lui dit qu’ils ne peuvent rien, ce sont les ordres de sa Majesté le roi. Il n’a pas le temps de finir sa phrase, d’Artagnan déboule à toute vitesse, Rochefort et Jussac en tombent à la renverse sous l’effet de la bousculade.
Marie de Médicis demande à voir Athos et Porthos. Ils doivent se rendre au Palais du Luxembourg dès que possible.
Là-bas, Marie de Médicis les prévient qu’Aramis est en danger. Elle les prévient qu’Aramis s’est rendue en Suisse mais qu’entre temps Pizarro et ses hommes de main ont disparu.
Athos et Porthos se précipitent au secours d’Aramis.
D’Artagnan rejoint la maison de Bonacieux. Il est heureux de retrouver Jean.
Le capitaine de Tréville prévient d’Artagnan de l’affaire. Il se précipite pour rejoindre ses amis. Constance et Jean l’accompagnent.
En route, Aramis s’adresse à une jeune femme et lui demande si le marquis Daniel se porte bien.
La femme qui se tient à côté de l’interrogée prévient Aramis que cette jeune femme vient juste d’arriver au village, et lui dit que tout va bien pour le marquis Daniel.
Aramis la remercie et part au galop.
Arrivé sur les lieux, Aramis apprend que le marquis est absent. En l’attendant, elle demande à voir la chambre d’Henri IV.
Arrivée dans la chambre, Pizarro et ses hommes la rejoignent. Pizarro la menace de son pistolet. Il avoue que Marie de Médicis n’est pas son véritable maître, qu’il est ici pour mettre la main sur le traité et menace Aramis de le lui remettre.
Aramis lance son chapeau sur l’arme de Pizarro et combat tous les hommes à l’épée.
Elle fuit, Pizarro et ses hommes se lancent à sa poursuite. Aramis grimpe sur le toit, une panthère l’attaque.
La personne masquée arrive, ôte son masque : nous découvrons qu’il s’agit de Milady de Winter.
Aramis est suspendue au mur par les poignets. Pizarro la fouette pour la faire parler. Milady assiste à la scène.
Un homme de main surgit dans la pièce pour prévenir que deux mousquetaires arrivent.
Athos et Porthos pénètrent au château et tombent dans un piège, une trappe s’est ouverte sous leurs pieds. Ils se retrouvent dans une cellule dans laquelle se trouve le marquis Daniel.
Milady demande à Pizarro d’accorder un peu de répit à Aramis, la torture reprendra donc demain. Milady part avec sa panthère Alexander.
Aramis a passé la nuit au sol, les poings liés. Elle détache ses liens à l’aide d’un morceau de vase brisé. Pendant ce temps, Porthos défonce les barreaux de la cellule.
Aramis s’empare du traité, caché dans la chaise sur laquelle elle se trouvait lors de sa rencontre avec François.
Mais Milady a tout vu, elle est là, menaçant Aramis de son arme. Pizarro et ses hommes de main pénètrent aussi dans la pièce.
Aramis tente d’empêcher Milady de prendre le traité, mais celle-ci est plus habile et rapide, et s’en empare. Pizarro est prêt à supprimer Aramis mais Porthos et Athos arrivent à temps. Aramis n’a plus rien à craindre. Milady ordonne que les mousquetaires soient supprimés. Athos et Porthos sont étonnés qu’elle soit en vie.
Les mousquetaires combattent les hommes de main, Milady s’échappe, traité en main. Aramis la poursuit. Pizarro est sur le point de tirer sur Aramis, Athos la sauve en jetant son épée sur la main de Pizarro, déviant ainsi le tir. Athos lui assène un coup de poing, ils combattent tous deux à l’épée, Porthos se charge des hommes de main. Athos tue Pizarro.
Alexander attaque Aramis qui sauve sa vie en faisant abattre une grille sur la panthère. Alexander meurt. Aramis rejoint Milady en haut d’une tour. Milady s’envole dans les airs à l’aide d’un cerf volant géant.
D’Artagnan, Constance et Jean arrivent. Aramis crie à d’Artagnan de rattraper Milady. D’Artagnan repère Milady envolée, Jean lance Copy à sa poursuite.
De son bec, Copy perce la toile du cerf volant géant, Milady chute, atterrissant en catastrophe dans la neige. Milady va bien, elle prend le traité. Elle est sur le point de tirer sur Copy, d’Artagnan intervient. Milady est étonnée de le voir en vie. D’Artagnan lui dit que c’est plutôt à lui de dire cela. Milady veut tuer d’Artagnan (ce qui est en contradiction totale avec la fin de la série animée), Aramis le sauve en lançant son poignard dans la main de Milady, le tir est dévié.
Puis une avalanche s’abat sur Milady et d’Artagnan, le traité s’envole et atterrit en haut, au pied de la falaise. Aramis n’a plus qu’à le récupérer.
D’Artagnan s’en sort sain et sauf. Les amis prennent tous ensemble le chemin du retour. Aramis y retrouve la jeune femme auparavant interrogée, et qui venait juste d’arriver au village. Des enfants sont en train de jouer, Jean les rejoint. D’Artagnan demande à la femme si ce sont ses enfants. Elle lui répond que non, si son fils était encore en vie, il aurait à peu près l’âge de ces enfants. Constance lui parle de Jean, il est à la recherche de sa mère. Lorsque Constance lui dit qu’il s’appelle Jean, la femme a une réaction, appelle « Jean ! » et court à lui. Jean et elle ont les larmes aux yeux et se serrent dans les bras. Jean a soi-disant retrouvé sa mère (Quelle grossière erreur, c’est une profonde invraisemblance en totale contradiction avec la série animée !)
Aramis remet le traité à Marie de Médicis, laquelle la remercie du fond du cœur.
Marie de Médicis dit qu’elle va détruire cet objet ignoble et jette le traité au feu.
L’OAV se termine ainsi.
L’avis de Narcisse :
Il est dommage que cet OAV ne reste pas dans l’esprit de la série animée, il n’est pas du tout dans la continuité de cette dernière, bien au contraire.
S’il avait été une véritable suite de la série animée, il aurait fait, je pense, un très grand succès.
Cet OAV se borne à se centrer sur Aramis et bâcle complètement tout ce qui l’entoure au point de contenir des incohérences et de grandes erreurs sur les autres personnages, leurs liens, leur histoire, leur évolution. Cet OAV devient donc une contradiction de la série animée au lieu d’en être une suite. Quel gâchis !
Voici les nombreuses contradictions, erreurs et incohérences de l’OAV par rapport à la série animée que j’ai notées :
- Aramis ne rejoint pas les trois mousquetaires, elle était déjà mousquetaire bien avant l’arrivée de d’Artagnan. C’est donc une grossière erreur de l’OAV puisque d’Artagnan est le plus jeune des mousquetaires et a intégré la compagnie en dernier.
- Ce n’est pas le Masque de fer qui a tué François comme le prétend l’OAV, mais Manson (mais au moins, même s’ils le disent, les images de l’OAV nous montrent bien Manson tuer François).
- Athos et Rochefort sont en conflit dans l’OAV alors qu’à la fin de la série animée, ils ne le sont plus, Athos a changé de regard sur Rochefort et a fortement apprécié sa loyauté indéfectible envers le cardinal. Pour rappel, Rochefort a refusé de coopérer avec le nouveau pouvoir en place et a tout fait pour délivrer le cardinal de la prison du Petit Châtelet.
Rochefort est remonté dans l’estime d’Athos et ils sont devenus compagnons.
- Les mousquetaires du roi et les gardes du cardinal de Richelieu ne ressentent plus d’animosité les uns envers les autres. Tout au contraire, ils marchent de connivence. L’affaire du Masque de fer les a traumatisés, ils se sont rapprochés et unis, les ennemis d’antan sont devenus alliés : c’est le message de la fin de la série animée.
Or, l’OAV reprend uniquement les éléments de discorde présents en début de dessin animé, c’est une grave erreur du scénario de l’OAV qui a stagné sur les mauvais clichés présents au début de la série animée.
- Dans la série animée, Rochefort n’a pas aimé l’attitude de Jussac à partir de la captivité de Richelieu au Petit Châtelet, il a compris que c’était un traitre. Désormais, il le méprise.
C’est donc une erreur de l’OAV de nous présenter Rochefort et Jussac en bons termes.
- Il est totalement incohérent que Milady redevienne méchante (son graphisme n’est d’ailleurs pas une réussite, elle est bien plus belle et énigmatique dans la série animée).
À la fin de la série animée, Milady se repent, elle aspirait à une vie meilleure et paisible en toute sincérité : D’Artagnan a fait changer Milady. La bonté, la pureté et l’innocence de d’Artagnan lui ont donné envie de vivre une vie calme et sereine, elle aspirait à retrouver la quiétude d’une vie simple.
De plus, dans l’OAV, Milady est sans retenue, n’a plus aucune classe, on la tourne même au ridicule.
- Il est totalement incohérent que Pepe, le fidèle compagnon et ami de Milady, soit absent. C’est lui qui l’a sauvée de l’explosion de la forteresse en trouvant une sortie.
Milady ne se sépare jamais de son Pepe, il est tout pour elle.
Milady ne s’attache pas facilement, la présence de la panthère Alexander à ses côtés n’est pas cohérente du tout elle est même absurde, Milady ne s’encombrerait jamais de la sorte au contraire, elle est très discrète.
- Il est complètement stupide que dans l’OAV, Milady soit étonnée que d’Artagnan soit en vie puisque c’est elle-même, dans la série animée, qui lui a sauvé la vie à la forteresse de Belle-Ile-en Mer ! Elle lui avait indiqué le chemin de sortie. Elle lui avait même dit qu’il lui a laissé la vie sauve quand elle était condamnée, qu’il est normal qu’elle le paie en retour.
- Il est complètement incohérent que d’Artagnan se montre hargneux envers Milady, lui qui, dans la série animée, était si triste la pensant morte.
Milady ne tenterait jamais de tuer d’Artagnan, pas après ce qui s’est passé entre eux dans la série animée. Ils se sont mutuellement sauvés la vie, un lien d’affection lie Milady et d’Artagnan depuis le premier jour où ils se sont rencontrés.
- Voici l’erreur la plus grossière de l’OAV : c’est Milady la mère de Jean et non pas cette inconnue de l’OAV qui sort de nulle part.
La fin est totalement bâclée. Le réalisateur ne sachant pas quelle nouvelle mère il voulait attribuer à Jean, lui en coltine une inconnue (qui est d’ailleurs le portrait craché de Carina) venue de nulle part pour finir l’OAV et faire un happy end : ‘‘tout est bien qui finit bien’’.
On ne sait qui est-elle, d’où vient-elle, d’où sort-elle ?! Cette fin arrive comme un cheveu sur la soupe.
Où est la cicatrice de cette femme ? Ce n’est pas crédible, je rappelle que la mère de Jean doit avoir une cicatrice.
Je sais pertinemment que c’est Milady la mère de Jean : la scène censurée de l’animé Sous le Signe des Mousquetaires montre bien que Milady reconnait son fils : Jean.
J’ai vu cette scène censurée de mes yeux vu grâce à ma mère qui me l’a fait découvrir récemment puisqu’elle est, elle, de la génération des versions diffusées non censurées.
Avant de découvrir cette scène, j’étais déjà persuadée que Milady était la mère de Jean. Comme j’aime les détails, j’avais recensé plusieurs éléments de la série animée prouvant que Milady est la mère de Jean. Les voici :
- Jean dit que sa mère vient d’une famille de pauvres fermiers : c’est le cas de Milady.
- La mère de Jean doit avoir environ 23 ans aujourd’hui : c’est l’âge de Milady.
- La mère de Jean était dans un couvent : Milady aussi.
- Jean dit que sa mère a une cicatrice : Milady en a une.
- Dans les bras de Milady, lorsqu’elle l’avait enlevée, Jean lui parlait, Milady lui répondait. Jean entendait sa voix, il l’appelait maman. Je pense qu’au fond de lui, il reconnaissait inconsciemment sa mère, instinctivement il la ressentait.
- À la fin, Jean retrouve dans les ruines de la forteresse le chapelet de sa mère.
C’est Aramis qui suppose que le chapelet appartenait au butin du Masque de fer, donc rien ne le prouve. Il peut très bien appartenir à Milady et je suis persuadée que c’est le chapelet de Milady, qui d’ailleurs était en train de prier avant l’explosion de la forteresse. C’est assez symbolique. Tout les rejoint et tout prouve que c’est elle sa mère…
Je précise que Milady sait que son fils est Jean mais pas lui.
Dans l’OAV, Jean croit que l’inconnue est sa mère mais rappelons que Jean est un petit enfant qui recherche désespérément sa mère, il est en profond manque maternel, il croirait n’importe quelle femme qui lui dirait qu’elle est sa mère. Il prenait déjà plusieurs femmes pour sa mère dans la série animée (Constance, Charlotte).
Certaines scènes de l’OAV manquent de crédibilité :
- D’Artagnan se relève très vite après avoir été avalée par une avalanche.
- Le traité s’envole pour atterrir comme par enchantement aux pieds d’Aramis. Cette scène est d’ailleurs d’un ridicule.
Le scénario de cet OAV manque de profondeur, de sincérité et de vérité.
Face à tant d’incohérences, il est impossible de considérer cet OAV comme étant une suite de la série animée. À ce propos, je pense que l’épée brisée que l’on voit à la fin du générique de fin est tout à fait symbolique : l’OAV est en totale rupture avec la série animée.
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