Coucou me revoilà !
Voici une création de ma fille Narcisse que je viens de retrouver parmi tout ce qu’elle m’avait envoyé et je suis navrée de ne pas l’avoir posté plus tôt. Ce magnifique dessin animé est, je pense, gravé dans toutes les mémoires. À tous les nostalgiques : cadeau !
Genre : Aventure, Historique
Episodes : 39
Année : 1982-1983
Pays : France, Luxembourg, Japon
Scénario : Jean Chalopin, Mitsuru Kaneko, Mitsuru Majima, Sôji Yoshikawa
Réalisation : Hisayuki Toriumi, Bernard Deyriès, Mizuho Nishikubo, Ryo Tachiba
Character Designer : Toshiyasu Okada
Musique : Shuki Levy, Haïm Saban
Décors : Mitsuki Nakamura, Kazuhiro Kinoshita, Tatsuo Aoki, Yûko Sugiyama, Tokue Okazaki, Satoshi Miura, Noriko Ikeda
Studio : Studio Pierrot
Résumé de l’histoire :
Barcelone est sous la pluie, l’histoire commence en 1532, en Espagne.
Les hommes de la ville recherchent Esteban, un jeune garçon âgé de douze ans, pour qu’il fasse cesser cette pluie persistante. Toute la ville de Barcelone connait les pouvoirs d’Esteban, le fils du soleil. Les hommes le hissent en haut d’un mât, tout d’un coup le soleil apparait.
L’instant suivant, Esteban doit vite rejoindre le père Rodriguez, l’homme qui l’a élevé. Ce dernier est sur le point de rendre l’âme, il révèle à Esteban qu’il n’est pas un enfant comme les autres, et lui raconte les circonstances dans lesquelles il a été sauvé des eaux par un courageux marin, il y a douze ans.
Esteban pleure de tristesse car il perd le père qu’il n’ait jamais eu jusqu’à ce que le pilote-navigateur Mendoza, son sauveur, vienne le reprendre. Désormais, Esteban a trouvé sans le savoir un autre père qui lui donne espoir de retrouver son père biologique ; il lui propose de l’accompagner dans un grand voyage pour le nouveau continent à la recherche des cités d’or.
Esteban rejoint Mendoza et embarque à bord de l’Esperanza à destination de Lima. Dans le navire, il rencontre la jeune inca Zia, enlevée sur ordre du gouverneur Pizarro, celui-ci souhaite qu’on lui ramène afin qu’elle lui déchiffre un quipou. Mendoza s’est chargé de la kidnapper et de la faire embarquer à bord de l’Esperanza car il a lui-même besoin de cette fillette dans sa quête de trouver les cités d’or.
Au cours de ce long, périlleux et dangereux voyage, Esteban, Zia, Mendoza et ses amis Sancho et Pedro rencontrent Tao, un jeune garçon au savoir immense, dernier descendant de l’Empire Mû, qui finit par rejoindre l’équipe dans leur épopée.
Ils affronteront des dangers, les uns plus grands que les autres, pour enfin trouver une cité d’or qui s’ouvrira grâce aux parties centrales des deux médaillons détenus par Esteban et Zia.
Les Mystérieuses Cités d’Or est un dessin animé historique, culturel, éducatif, d’aventures merveilleuses et fascinantes. Il traite aussi de thèmes très importants comme la recherche du père, l’amitié, la solidarité, la différence culturelle, et l’amour entre un père et son fils (Mendoza et Esteban).
Petite anecdote : Jean Chalopin précise que les 39 épisodes correspondent à 39 semaines, soit une année scolaire.
Esteban est un jeune garçon âgé de douze ans qui vit à Barcelone. C’est un enfant plein de vie, très intelligent, très dégourdi et affectueux qui a été élevé par le père Rodriguez.
Il se rend souvent à la taverne pour écouter les récits des voyageurs. Il y rencontre Mendoza.
Tout Barcelone connait les pouvoirs d’Esteban, le fils du soleil.
Au début du dessin animé, les hommes de Barcelone veulent l’attraper pour qu’il fasse apparaitre le soleil, ils en ont assez de la pluie incessante.
Esteban est hissé en haut d’un mât et tout d’un coup, le soleil apparait. Mais le pauvre Esteban est terrorisé car il a le vertige.
Esteban doit ensuite vite rejoindre le père Rodriguez mourant. Avant de rendre l’âme, le père Rodriguez lui dit qu’il n’est pas un enfant comme les autres. Il lui révèle qu’il y a douze ans, Magellan revenait d’un voyage autour du monde, une tempête les surprit en plein océan pacifique. Un marin sauta alors dans la mer pour venir au secours d’un père et de son bébé ; ce bébé, c’était Esteban.
Le marin (Mendoza) n’a pu sauver que le bébé. Quand Magellan prit Esteban dans ses bras, la tempête se calma et le soleil réapparut.
Esteban est profondément triste, il pleure la mort du père Rodriguez (qui est son père dans tous les sens du terme). Mendoza vient à lui pour lui dire qu’il est son sauveur.
Il lui en montre la preuve : il détient le morceau central du médaillon d’Esteban, le soleil. Esteban a trouvé sans le savoir un autre père qui lui donne espoir de retrouver son père biologique ; il lui propose de l’accompagner dans un grand voyage pour le nouveau continent à la recherche des cités d’or.
Esteban rejoint Mendoza pour embarquer à bord de l’Esperanza à destination de Lima, Mendoza le fait embarquer clandestinement. Esteban rencontre Zia dans le bateau, ils deviennent immédiatement de grands amis, et découvrent qu’ils ont le même médaillon.
Esteban aime de suite Mendoza car il l’a sauvé et l’a fait embarquer pour cette traversée.
Lorsque Gomez disait à Gaspard qu’au bout des cinq mois de voyage, il pourra se débarrasser de Mendoza, Esteban les entendait et courra de suite tout répéter à Mendoza. Esteban répète toujours tout à Mendoza.
Esteban se fera emprisonner avec Zia dans la calle par Gaspard pour avoir tenté de prendre de l’eau potable (il voulait en apporter à Zia). Une fois enfermé, une tempête éclate. Le navire prend l’eau. Mendoza descend les délivrer.
Ensuite, le fond de la coque du navire est raclé par un courant sous-marin, Mendoza fabrique un radeau avec les moyens du bord et Esteban a l’excellente idée de fabriquer des rames.
Esteban, Zia, Mendoza, Sancho et Pedro sont ballotés sur un radeau de fortune, attaqués par des requins, ils se retrouvent sans provision au milieu de l’océan, mais un goéland leur redonne espoir : c’est le signe qu’une terre est proche. Ils accostent sur une île de l’archipel des Galápagos grâce au courage et à la force de Mendoza.
Sur l’île, Zia se fait enlever par un étrange personnage déguisé qui la conduit sur une ile située en face. Esteban rejoint Zia à la nage et fait la connaissance de Tao qui rejoint toute l’équipe.
À bord du Solaris, le vaisseau de l’Empire de Mû, Tao donne des nouveaux vêtements à Esteban.
Gaspard et Gomez se mettent à leur poursuite.
Dans le Solaris, Esteban tire sur le levier du cube en or et tout se déclenche : le Solaris avance avec une rapidité impressionnante grâce à la puissance du soleil.
Ils arrivent sur le nouveau continent. Esteban dit : « Je ne suis jamais venu ici et pourtant j’ai le sentiment d’avoir déjà vu ce paysage. » Esteban ressent sa terre natale.
Malheureusement, ils sont « accueillis » par les hommes de Pizarro qui les prennent pour des pirates. Heureusement, Mendoza, pour les sauver, annonce qu’il est chargé de livrer Zia à Pizarro. Esteban est pour l’instant enfermé avec Tao, Sancho, Pedro et les incas. Mendoza les sauve tous grâce à un plan de génie qu’il a concocté en quelques secondes (je décris son plan dans la présentation que j’ai faite de Mendoza). Esteban emmène Tao car il veut aller sauver Zia, ne sachant pas que Mendoza l’a déjà fait. Esteban est impulsif, il agit sous le coup de l’émotion et de l’instant T. Esteban et Tao sont pourchassés par les soldats de Pizarro. Ils sont sauvés par des coups de pierre qui font fuir les soldats ; ces coups de pierre sont lancés par les incas sauvés par Mendoza. Tao et Esteban rejoignent le Solaris où Mendoza, Zia, Sancho et Pedro les attendent. Quant aux incas sauvés par Mendoza, ils rejoignent leur village.
L’armée de Pizarro attaque le village de l’inca Toaca.
Le Solaris est attaqué par Gomez et Gaspard qui arrivent sur le nouveau continent. Esteban obéit immédiatement à Mendoza qui lui a ordonné de naviguer en zigzag et se précipite rejoindre Tao à la cabine de pilotage. Celui-ci ne veut pas zigzaguer, mais Esteban l’y force, c’est un enfant obéissant à son papa cet Esteban, c’est bien hi hi…
Suite à la perte du Solaris qui explose et coule, toute l’équipe doit s’infiltrer parmi les prisonniers pour passer sans être vus. Zia est découverte, alors ils se réfugient tous dans un tunnel souterrain. Mendoza fait confiance à l’instinct d’Esteban pour trouver la sortie, l’instinct d’Esteban ne le trompe pas.
Dans le tunnel, ils découvrent un temple souterrain, ils y rencontrent Pacha qui les aide à échapper aux hommes de Pizarro. Sur un mur du temple, les trois enfants déplacent les pierres suivant les instructions de Pacha : Esteban déplace le soleil, Zia la lune, Tao l’étoile.
Le temple saisit le mouvement des astres universels, les étoiles sont placées au dessus de tout le reste et le temple capte la lumière du soleil dont les rayons font fondre le pilier de glace. C’est toute une machinerie qui concentre la lumière du soleil pour la rendre mille fois plus forte.
Pacha détruit le temple pour les sauver.
Esteban, Zia et Tao sont séparés de Mendoza à cause de l’ensevelissement. Ils arrivent dans le pays de Zia, les soldats de Gomez s’emparent d’eux, mais deux incas les sauvent.
Esteban, Zia et Tao atteignent le fort de l’aigle noir.
Mendoza fait subtilement comprendre à Esteban que Gomez compte les attaquer ce soir, afin qu’ils préparent une défense. Esteban comprend le message et prépare une défense.
À la nuit tombée, Gomez et ses hommes attaquent le fort mais battent en retraite.
Esteban, Zia et Tao atteignent la ville du vieux pic. Ils rencontrent le chef Kraka qui leur révèle qu’ils sont en possession des clés de la cité d’or de Tsaïla.
Au vieux pic, les enfants découvrent un cadran solaire (qui permet de savoir quelle est l’heure de la journée grâce à l’ombre projetée par la colonne du cadran) et un globe céleste (qui permet de calculer la position de chaque étoile dans le ciel).
Esteban descend en ville pour y trouver le vieil homme Mayouka. Il rejoint une montagne du Machu Picchu pour le trouver. Mayouka lui parle d’un étranger, un homme qui a traversé sur un navire le grand océan de l’ouest. Esteban pense qu’il s’agit de son père. Mayouka lui dit qu’il n’a jamais vu cet homme. Mayouka raconte qu’il y a douze ou treize ans, un homme venu en bateau sur le grand océan de l’ouest est tombé amoureux d’une jeune fille inca et ils ont eu un enfant. La jeune fille est une vestale, le soleil s’est caché (c’était une éclipse mais les incas ne connaissaient pas ce phénomène). Les incas étaient effrayés que le pays soit plongé dans la nuit à tout jamais, alors les hommes s’emparèrent de la vestale et l’offrirent en sacrifice au soleil. Puis, ils construisirent un navire et renvoyèrent l’homme et l’enfant sur le grand océan de l’ouest. Avant de partir l’homme a dit que le blason sacré du soleil renaitra. Esteban comprend que c’est l’histoire de ses parents.
Esteban apprend ensuite que Sheila est la capitale des cités d’or.
Esteban part à la recherche de Mendoza pour qu’il lui rende le blason du soleil. Esteban a ressenti que Mendoza courrait un danger car Kraka a envoyé deux hommes pour retrouver Mendoza. Esteban ne veut pas qu’ils s’entretuent, il sait que Mendoza ne se laissera pas faire, qu’il ne leur donnera jamais le blason. Esteban connait et ressent Mendoza.
Pour aller au secours de Mendoza, Esteban a affronté sa grande peur du vertige. Tao et Zia le rejoignent sur le pont. Tao veut qu’Esteban revienne, mais Esteban est obstiné, alors Tao l’aide à traverser le pont.
Patou, le condor de Zia, leur indique le chemin du fort de l’aigle noir.
Esteban arrive à temps pour sauver Mendoza, Sancho et Pedro d’une exécution. Mendoza remet à Esteban le blason du soleil (la scène est décrite tout en bas dans la présentation que j’ai faite de la relation entre Mendoza et Esteban).
Lorsque les hommes de Gomez attaquent ensuite le fort, Esteban dit aux incas d’écouter Mendoza.
Esteban, Tao et Zia doivent fuir car les hommes reviennent à la charge. Ils se réfugient dans une grotte. Il y a un point d’eau. Tao remarque qu’il y a du courant et que l’eau débouche quelque part à l’extérieur. Ils plongent. C’est un passage secret des incas contenant des points permettant de respirer, ils suivent la lumière. Ils sont sauvés.
Esteban retrouve Mendoza et convainc Kraka que Mendoza doit l’accompagner pour son voyage. Esteban n’écoute pas Zia qui s’oppose à la présence de Mendoza.
Comme expliqué dans la présentation de Mendoza, ils tombent sur la tribu des Urubus, des géants. Ils leur échappent. Grâce à Pichu, Esteban découvre une jeune inca, Lana. Ils la sauvent des Urubus.
Le chef des Urubus finit capturé grâce à une invention de Tao, et il leur apprend que les cités d’or se trouvent sur la montagne Pachanama.
Esteban, Tao, Zia, Mendoza, Sancho et Pedro doivent traverser un désert, le chef des Urubus les rejoint, demande à boire et s’effondre. Esteban lui donne sa part d’eau, Zia en fait de même.
Pour remercier Esteban, le chef des Urubus le prévient que les siens vont lui tendre un piège pour les capturer. Il indique la marche à suivre (je décris ces scènes dans la présentation de Mendoza).
Ils échappent aux Urubus, Esteban répète tout à Mendoza : quand il était au vieux pic, le vieux conteur lui a dit que là où le soleil croise l’étoile du soir, c’est là où il faut placer les deux médaillons du soleil.
Ils y trouvent une statue, Esteban et Zia placent les médaillons sur sa poitrine et la montagne s’ouvre sur une cité. Ils explorent une salle immense, sur un mur il y a l’emblème du soleil. Esteban le retire, une lumière s’en échappe, le centre de la salle s’illumine, et le Grand Condor apparait. Il est entièrement en or.
Pichu trouve un quipou dans le bec du Grand Condor mais n’arrive pas à le décrocher. Esteban grimpe pour aller le chercher et tombe dans la cabine de pilotage.
Ensuite, le volcan se réveille et le temple s’effondre. À bord du Grand Condor, toute l’équipe est propulsée dans les airs. Grâce à l’idée de Mendoza qui rebondit sur la remarque de Zia qui a repéré l’emblème du soleil incrusté dans le tableau de bord, Esteban place l’emblème du soleil par dessus et le mécanisme du Grand Condor se déclenche.
Le Grand Condor suit le soleil et vole en direction de l’ouest. Le Condor se pose sur sa piste d’atterrissage. Sa force l’abandonne quand le soleil se couche. Pizarro est sur le point de tous les capturer mais ils sont sauvés grâce à un plan de génie du fabuleux Mendoza (je décris cette scène dans la présentation de Mendoza).
Esteban décide de se rendre d’abord au vieux pic. Esteban sait parfaitement piloter le Grand Condor. Esteban n’a plus le vertige, il est guéri de cette peur.
Grâce à Esteban, à bord du Grand Condor, le canon de l’armée espagnole est perdu.
Esteban disperse les soldats de Pizarro et sauve les incas du vieux pic de l’attaque du canon de Gomez et ses hommes.
Après avoir parlé à Kraka, Esteban, Mendoza, Tao, Zia, Sancho et Pedro s’envolent en direction du pays Maya, direction indiquée par le quipou présent dans le bec du Grand Condor et lu par Zia.
Le Grand Condor traverse un orage et doit se poser en pleine jungle amazonienne, le levier du Grand Condor ne répond plus car les nuages cachent le soleil.
Pichu lance l’alerte d’un danger : un anaconda géant sort de la rivière et arrive. Mendoza les fait tous fuir pour qu’ils se cachent dans la jungle.
Ils y rencontrent les amazones qui les conduisent dans leur village. La prêtresse Omouro veut offrir les têtes des trois enfants, de Mendoza, Sancho et Pedro en sacrifice pour apaiser la pluie. Grâce à l’idée de Zia et surtout à l’intervention persuasive de Mendoza, la reine des amazones accepte de laisser Esteban invoquer le soleil pour chasser la pluie. Esteban prie Dieu de faire apparaitre le soleil. La pluie cesse et le soleil apparait. Esteban regarde Mendoza lequel lui adresse en retour un regard de fierté.
La reine des amazones leur offre l’hospitalité.
Omouro veut sacrifier Morca, la jeune servante de la reine. Morca demande de l’aide à Esteban et lui révèle qu’Omouro veut chasser la reine, c’est une fourbe qui cherche à la détrôner. Omouro prétend pouvoir faire tomber la pluie.
Esteban, Zia et Tao se sauvent avec Mendoza, Sancho et Pedro mais le gigantesque anaconda les attaque. L’amazone Paula sauve Esteban en le tuant. Ils sont tous reconduits chez les amazones, et grâce à Tao les mensonges d’Omouro sont dévoilés, elle s’enfuit.
La reine des amazones leur prête son miroir de la lune. Les amazones le transportent jusqu’au Grand Condor pour lui donner l’énergie du soleil. Les ennemis des amazones les attaquent, menés par Omouro. Paula applique l’idée de Tao, le Grand Condor s’envole et Esteban attaque les ennemis des amazones, puis se met en route vers le pays Maya.
Le Grand Condor se met à chuter, Esteban n’arrive plus à rétablir le cap. Ils atterrissent en catastrophe dans une immense grotte.
Le Grand Condor perce une ouverture dans les rochers, il les a emmenés là où il le voulait.
Ils montent un grand escalier, sur les rochers Tao trouve une mousse phosphorescente. Mendoza sent un courant d’air et réussit à faire un trou, Esteban crie : « Bravo ! » Esteban sait pertinemment que Mendoza va réussir à s’en sortir à chaque danger, qu’il trouve toujours des solutions à leurs problèmes, alors il en est si fier qu’il s’en exclame à haute voix, et en pousse un cri de joie.
Mendoza fait une ouverture, ils atterrissent dans une cité en ruines.
Pichu découvre une statue étrange, un serpent avec des ailes. Tao reconnait une ressemblance avec l’écriture du peule de Mû. Il découvre une salle contenant la même statue, il y a un passage derrière la statue. Ils s’y rendent tous.
Dans cette salle, se trouve le masque de jade qui protège le secret des idéogrammes. Tao lit les idéogrammes mais le mécanisme de protection se déclenche à cause de Pedro et Sancho qui tentaient d’arracher le masque. Ce mécanisme détruit les idéogrammes et referme les issues. C’est Pichu qui leur trouve un passage de sortie.
Le lendemain, les enfants retournent dans la salle, Tao lit les idéogrammes visualisables dans chaque œil du masque de jade. Chaque œil indique l’emplacement d’une pierre.
Les enfants appuient sur les pierres, le masque brille. Les pierres qui refermaient les issues se remettent en place dans la muraille, une salle s’ouvre en bas : les murs sont lumineux, il y a un sarcophage, un cercueil de pierres. C’est la première cité en ruines qui vient de s’ouvrir grâce au mécanisme du masque de jade : à l’intérieur de la salle, ils y découvrent une statuette de pierre accompagnée d’un manuscrit fabriqué par le peuple de Mû.
Mais ensuite, Mendoza, Sancho, Pedro et les enfants sont pris en otage par Marinché et « le docteur » qui s’emparent du manuscrit, du vase d’or et de l’encyclopédie de Tao. Ils parviennent à s’enfuir mais Esteban, Tao et Zia sont capturés en tentant de récupérer le vase d’or de Tao. Mendoza les sauve.
Au bord d’un lac, les enfants trouvent du sable doré, ils sont capturés par les indiens qui les accusent d’avoir profané leur source sacrée. Marinché et le docteur sont là.
Les indiens comptent sacrifier les trois enfants et les enferment dans un temple. Tao y retrouve son vase d’or et son encyclopédie.
Pichu les prévient que Mendoza n’est pas loin d’ici. Esteban envoie Pichu voir Mendoza pour qu’il le conduise jusqu’à eux.
Les enfants tentent de forcer un passage pour s’échapper. Esteban se rappelle que le père Rodriguez lui répétait : « Il ne faut jamais se décourager, il faut persévérer surtout dans les situations les plus difficiles. »
De l’eau pénètre dans le temple (grâce à Mendoza qui a fait sauter la digue), les enfants se réfugient dans une barque, ils n’ont plus qu’à ramer et rejoignent Mendoza.
Pichu apporte les deux morceaux de manuscrits à Tao (le morceau que Marinché avait trouvé, et le morceau trouvé par les enfants dans la première cité en ruines).
Esteban montre à Mendoza les deux morceaux de manuscrit et lui dit que les clés des cités d’or se trouvent quelque part dans ce manuscrit.
Ils se remettent en route. Comme je l’explique dans la présentation de Mendoza, ils se retrouvent dans une prairie les conduisant à un marécage infesté d’alligators. Sancho a failli mourir, Esteban le sauve.
Pichu guide les enfants pour les sauver et trouve une issue. Grâce à l’idée de Zia, ils traversent le pan d’eau sur une feuille de lotus.
Ils retrouvent Mendoza qui les sauve en tirant sur un alligator. Ils rament et rejoignent la terre ferme. Ils y trouvent une statue placée au cœur du marécage.
Arrivés dans la seconde ville dont il est question dans le manuscrit, Zia est prise en otage par le docteur.
Le docteur veut prendre Tao car il le sait très intelligent, Esteban dit qu’il vient aussi, Zia fait de même.
Ils pénètrent dans un temple contenant une statue représentant un jaguar.
Sous la menace du docteur, Tao traduit les idéogrammes inscrits sur la stèle.
À l’aide de son médaillon, Esteban fait miroiter le reflet du soleil sur le jaguar, ce qui fait bouger la statue, et ouvre la fameuse porte de la nuit. La deuxième porte de la cité en ruines est ouverte. À l’intérieur, le docteur et Marinché sont victimes du mécanisme de protection de la salle. Pichu ramène le manuscrit à Tao qui comprend que le troisième manuscrit se trouve dans une forêt de statues de terre. Il ne manque donc plus que le dernier manuscrit, chaque manuscrit se trouvant dans un temple en ruines.
Ils sont en marche vers les statues de terre. Les trois enfants trouvent un grand fleuve. Comme expliqué dans la présentation de Mendoza, une cascade les conduit sur la bonne voie. Ils trouvent les statues de terre. Au sein de la troisième cité en ruines, Tao demande à Esteban de réfléchir la lumière du soleil sur le dessin du serpent à plumes en se servant de son médaillon. Esteban le fait et ça marche : la porte de la troisième cité s’effondre laissant apparaitre une statuette en or tenant le troisième manuscrit. C’est Pichu qui le rapporte.
Tao exaspéré de ne pas comprendre la signification du message qu’il a lu dans le troisième manuscrit, jette les trois manuscrits au sol. Esteban les regarde et a l’intelligence de remarquer que certaines lettres ressortent davantage. Tao dit qu’il a raison, ce n’est pas un hasard. Les lettres n’ont pas toutes été écrites avec la même encre. On peut voir certaines lettres ressortir car les manuscrits ont pris l’eau. Tao l’a compris et replonge les manuscrits dans l’eau, ce qui efface les lettres inutiles. Maintenant, seules les lettres utiles sont lisibles, et voici le vrai message caché de l’Empire de Mû que nous lit Tao : « À l’ouest du pays Maya cherchez le bouclier fumant. » Tao dit que ce serait le nom d’une montagne où se situe une cité d’or.
Pichu les conduit à une montagne, c’est le bouclier fumant.
Ils s’y rendent et entrent dans une grotte. Ils montent sur un rocher à droite car l’eau submerge le passage.
Un escalier secret mène au cœur de la montagne. Ils y découvrent les olmèques.
Ils doivent fuir, les olmèques ont repéré la présence d’intrus. Mendoza cache les enfants dans une salle et va voir s’il y a une autre sortie avec Sancho et Pedro.
Les olmèques entrent dans la salle et les enfants fuient, ils atterrissent dans une grande salle, c’est l’unique base des olmèques où une voix leur dit de ne pas partir, qu’ils sont les bienvenus. C’est Ménator, l’âme et le chef des olmèques qui leur parle. Les enfants sont aveuglés par une forte lumière et assommés par un bruit strident. Les olmèques les étudient et comptent se transplanter les cellules des enfants pour mettre un terme à leur vieillissement. Esteban les entend. Ménator s’adresse à Esteban. Ménator a mis en sommeil prolongé des olmèques et veut leur donner vie éternelle grâce à un médicament qu’il a inventé. Esteban sent que les olmèques leur préparent un mauvais coup.
Mendoza secourt les enfants mais ils débouchent sur le haut d’une falaise. Mendoza dit qu’ils n’ont pas le choix, ils doivent se rendre. Il donne du courage à Esteban (je décris cette scène dans le sujet consacré à la relation qui unit Mendoza et Esteban).
Ils se laissent capturer par les olmèques.
Les olmèques s’emparent des enfants. Esteban tente de s’échapper. Ne parvenant pas à s’emparer de lui, les olmèques le paralysent avec un rayon de radiation. Ce choc laisse Esteban inconscient. Les trois enfants sont conduits dans la salle d’opération dans le souterrain pour être congelés. Mendoza court à leur secours et les sauve, ainsi que la jeune maya Maïna, une fois de plus héroïquement (la scène est décrite dans la présentation de Mendoza). Ils longent la montagne, les olmèques les rattrapent, ils courent comme des singes, les encerclent, sont sur le point de les tuer, mais une avalanche de flèches les tue : c’est le maya Viracocha et les siens.
Esteban sauve Maïna sur le pont d’être tuée par un olmèque.
Viracocha est le chef de la tribu maya (le village du nouveau soleil) qui s’oppose aux olmèques. Il est aussi le fiancé de Maïna. Esteban est très étonné de l’apprendre (eu égard à la grande différence d’âge entre Maïna et Viracocha).
Esteban, Zia, Tao, Mendoza, Sancho et Pedro sont accueillis au village du nouveau soleil, mais ils doivent fuir à cause d’une bêtise de Sancho et Pedro.
Mendoza, Sancho et Pedro ne peuvent accompagner les enfants car Mendoza est un peu sonné à cause de coups reçus sur la tête par un maya (j’explique ces scènes dans la présentation de Mendoza). Mendoza indique à Esteban l’emplacement du Grand Condor (les trois enfants doivent vite rejoindre le Grand Condor car les olmèques l’ont trouvé) et demande à Esteban de partir sans lui, il le rejoindra dès qu’il le pourra. Esteban obéit, mais il lui coute de partir sans Mendoza, il est très inquiet pour lui (la scène est décrite dans le sujet concernant la relation qui unit Mendoza et Esteban).
Les enfants se rendent au sud du bouclier fumant et rencontrent Gomez et Gaspard. Les enfants sont surpris de les revoir puisqu’ils les croyaient morts.
Comme expliqué dans la présentation de Gomez et Gaspard, ceux-ci aident les enfants à récupérer le Grand Condor.
Esteban arrive à temps au village du nouveau soleil pour y attaquer les olmèques qui fuient face à cette machine volante impressionnante.
Les enfants atterrissent. Les mayas sont tous rassemblés, le regard d’Esteban parcourt l’assemblée à la recherche de Mendoza, et s’arrête justement sur lui. Mendoza lui fait un signe de tête pour lui dire de venir. Il lui dit que le chef du village a été blessé.
Le chef du village est Papacamayo, le père de Zia qui leur révèle ce soir-là, sur son lit de mort, l’emplacement d’une cité d’or (la scène est décrite dans la présentation de Papacamayo).
Ils assistent tous à l’enterrement du père de Zia. Esteban veut aider les mayas à se battre contre les olmèques. Mendoza est fier de lui. Esteban pardonne à Viracocha de les avoir soupçonnés (à cause de la bêtise de Sancho et Pedro, Viracocha ne les croyait plus et les prenait pour des traitres). Esteban et Tao accompagnent Viracocha et se rendent auprès des autres tribus mayas pour les convaincre de s’unir et combattre les olmèques.
Esteban est fortement réjoui que Mendoza veuille aussi se battre, il lui dit : « Oh Mendoza ! Toi aussi tu vas te battre ! »
Les villageois attaquent les olmèques. Les mayas sont sur le point de perdre, Esteban arrive à temps à bord du Grand Condor équipé de la construction de Tao : il transporte des paniers remplis de pierres. Une déferle de pierres s’abat sur les olmèques. Ils fuient, terrorisés.
Gaspard et Gomez rejoignent les enfants et les contraignent à entrer avec eux dans la montagne du bouclier fumant.
Ménator est capable de projeter des hologrammes de sa personne. Esteban dit que c’est un piège, mais Gomez et Gaspard les forcent à suivre l’hologramme.
Mendoza arrive pour sauver les enfants.
Zia est kidnappée par Calmèque. Ménator menace Esteban de lui révéler l’emplacement des cités d’or, sinon il sacrifiera Zia. Esteban lui révèle l’emplacement, mais Ménator ne relâche pas Zia. Un mécanisme dangereux se déclenche, la base tremble. Esteban ne veut pas partir, Mendoza le prend avec lui.
Esteban, Tao et Mendoza montent à bord du Grand Condor qui affronte, dans un duel aérien, la machine des olmèques dotée d’une énergie destructrice. Mendoza guide Esteban.
Esteban a aperçu quelque chose en haut de la machine qui ressemble à une porte. Il monte le Grand Condor au dessus de la machine et se laisse tomber sur le toit. Tao se jette aussi dans le vide. Esteban et Tao entrent dans la cabine de pilotage. Tao assomme les deux olmèques présents. Esteban court chercher Zia, elle se trouve seule avec Ménator. Esteban surgit dans la pièce, Zia condamne la porte. Les olmèques sont en train de percer une ouverture pour pénétrer dans la pièce.
Mais Esteban, intrépide, brise la vitre avec son poignard et se jette avec Zia dans le lac. Esteban récupère Zia dans l’eau et lui fait regagner la rive. On peut noter qu’au début de l’aventure, Esteban ne pouvait pas nager tout en tirant Zia inconsciente (Mendoza intervenait pour l’aider).
Esteban et Zia échouent sur l’île au centre du lac. Ils y rencontrent le Grand Prêtre qui les informe qu’ils sont aux portes des cités d’or.
Esteban a échoué instinctivement sur l’île au centre du lac où se trouvent son père (le prophète voyageur/Grand Prêtre) et une cité d’or.
Le Grand Prêtre leur montre la porte qui donne l’accès aux cités d’or. Deux trous sont creusés, à droite et à gauche, pour que les médaillons puissent y être déposés. Les enfants sont sur le point de les poser mais une alerte est lancée : les olmèques ont trouvé l’entrée. Tao est leur prisonnier. Du haut de leur machine, les olmèques suspendent Tao à une corde et le jettent, ils le cognent contre la falaise. Ménator menace Esteban de faire du mal à Tao si le Grand Prêtre ne lui ouvre pas les portes. Le pauvre Tao est jeté et éraflé contre la falaise. Le Grand Prêtre dit aux enfants que c’est à eux seuls de décider d’ouvrir ou non les cités d’or. Esteban accepte d’ouvrir les cités à Ménator mais sous une seule condition : seuls quelques olmèques peuvent descendre, sinon il lancera son pendentif à l’eau. Ménator est contraint d’accepter, c’est Calmèque qui garde Tao en otage.
Calmèque est sur le point de tuer Tao alors Esteban ouvre la porte de la cité d’or, il ne veut pas abandonner Tao. Zia le suit. La porte s’ouvre sur une cité d’or.
Mendoza arrive combattre les olmèques, le Grand Prêtre se fait poignarder par Calmèque. Le dôme s’ouvre à cause de Calmèque qui a déclenché un système de sécurité en prenant le grand héritage sans y avoir déposé au préalable le vase d’or.
Le Grand Prêtre leur dit qu’il faut fuir. Esteban et Zia aident le Grand Prêtre à sortir. Il leur explique que la légende dit que les cités d’or sont capables de se défendre toutes seules lorsqu’elles sont menacées.
Le Grand Prêtre dit à Esteban qu’il doit tout faire pour arrêter Calmèque, et lui demande d’appeler le soleil. Le soleil apparait, ce qui explose et détruit un peu la machine des olmèques, plusieurs d’entre eux meurent.
Esteban demande au Grand Prêtre où est le mystérieux voyageur qui avait prédit leur venue (à Zia et lui), le Grand Prêtre répond qu’il ne sait pas, qu’il voyage à travers le monde à la recherche des cités ensevelies pour la paix des peuples du futur. Esteban pose cette question car il sait que le prophète voyageur est son père.
Mendoza montre ensuite à Esteban tous les mayas qui arrivent accompagnés de Pichu, et Maïna qui rapporte le vase de Tao.
Esteban fait partie du convoi qui accompagne le Grand Prêtre jusqu’au bouclier fumant, ils doivent se séparer là-bas. Son père lui fait ses adieux, Esteban ressent au fond de lui qu’il s’agit de son père (ces scènes déchirantes sont décrites dans la présentation du père d’Esteban).
La boucle est bouclée : Treize ans plus tôt, Esteban se fit confier par son père à Mendoza dans les eaux, et treize ans plus tard, il est de nouveau confié par son père à Mendoza près de la cité d’or.
Esteban décide de partir, avec Zia et Tao, découvrir les six autres cités d’or. Il va suivre les traces de ses pères (le « Grand Prêtre » et Mendoza) comme le lui a enseigné son père biologique (comme expliqué dans le sujet consacré à la relation entre Mendoza et Esteban) pour devenir un jeune homme accompli.
Au cours de cette aventure, Esteban a vraiment gagné en maturité, il a appris la vie. Il s’est affirmé, renforcé, forgé tout en gardant son innocence, et Mendoza y est pour beaucoup.
Zia est une inca âgée de douze ans. C’est une fille sage, réservée et en retrait.
Elle est née dans le village de Puna, dans les terres de Shimon. Le village de Zia a été pillé, attaqué et massacré par les hommes de Pizarro qui recherchait Papacamayo (le père de Zia) pour qu’il lui déchiffre le message d’un quipou d’or. Un soldat allait tuer Zia, Pizarro lui a ordonné d’arrêter. Pizarro a épargné Zia pour l’offrir en cadeau à la princesse Margarita. Personne ne se doutait que Zia était la fille de Papacamayo.
C’est ainsi qu’à l’âge de sept ans, Zia a été arrachée aux siens par Pizarro.
Cinq ans plus tard, le gouverneur Pizarro qui se trouve à Tumbes ordonne à ce qu’on lui ramène Zia pour qu’elle lui déchiffre un quipou d’or. Zia est en effet capable de comprendre les signes des incas et déchiffrer les quipous.
À Barcelone, Mendoza se charge de l’enlever (il est le seul capable d’accomplir une tâche aussi difficile, il s’agit tout de même de pénétrer dans les appartements de la royauté), et de la faire embarquer « clandestinement » à bord de l’Esperanza.
Zia rencontre dans le bateau Esteban qui devient de suite son ami, elle se sent immédiatement en confiance auprès de lui.
Zia remarque que son médaillon, que lui a donné son père, est identique à celui d’Esteban.
Zia se confie rapidement à Esteban : son père est un grand prêtre, il lui a ordonné de ne jamais parler de son pays, Shimon, aux espagnols.
Voici les messages des quipous déchiffrés par Zia au cours de l’aventure :
- À l’épisode 6, sur une île de l’archipel des Galápagos, Zia déchiffre le quipou de Tao : « Solaris, le vaisseau de l’Empire de Mû, dort dans les flancs de la montagne. Quand le tonnerre grondera dans les profondeurs de la terre, les scellés se briseront et le vaisseau Solaris renaitra dans la mer. »
- À l’épisode 8, Zia comprend le message du quipou que lui tend le gouverneur Pizarro : une cité d’or se trouve à côté de son village (il faut se rendre sur le vieux pic au nord de Puna).
- Zia lit le quipou, découvert dans le bec du Grand Condor, comme suit : « Un grand danger approchait vers la cité, tous les nôtres se sont enfuis vers le pays Maya. Pourtant au moment où ils sont en danger, le Grand Condor doit les aider. »
Zia s’est montrée utile concernant ses connaissances de ses terres :
- Lorsqu’ils accostent sur une île de l’archipel des Galápagos, Zia reconnait que l’île est éloignée de leur destination, Lima, car le soleil est moins haut dans le ciel à Lima, et aussi, les roches qui se trouvent sur cette île n’existent pas à Lima. Mendoza voit que Zia a raison, ils se trouvent plus au nord qu’il ne l’imaginait.
- En route vers le sud avec Esteban et Tao, suite à l’ensevelissement du temple souterrain de Pacha, ils traversent la rivière grâce à Zia qui leur a certifié qu’ils pouvaient le faire, car elle savait que les petites vagues étaient le signe qu’il y avait des pierres juste en dessous le permettant de poser pied. Zia connait bien les terres de son pays.
Zia est de retour dans son pays mais tout est calme, il n’y a personne. Elle retrouve Patou, son condor qu’elle a élevé, qui veut la mettre en garde. En effet, les soldats de Gomez sont là. Ils les attrapent et mettent le feu aux habitations. Gomez menace Zia de traduire le quipou sinon ses hommes mettront le feu au village. Il la menace ensuite de jeter Esteban et Tao au fond d’un gouffre pour se faire dévorer par des fourmis.
Zia accepte, le traduit et leur dit d’aller sur le vieux pic au nord de Puna. Elle apprend que les villageois se sont cachés dans les montagnes. Deux incas viennent les sauver, envoyés par le chef du vieux pic. Ils s’enfuient tous grâce au passage secret du temple que connait Zia.
- Lorsque Tao construit des explosifs pour protéger le fort de l’attaque des hommes de Gomez, Zia trouve du sakia. Elle sait qu’ils peuvent s’en servir en guise d’explosif : c’est du crottin de lama séché, et ça brûle bien.
- À l’épisode 26, alors qu’ils sont attaqués par des alligators et que Pichu leur trouve une issue de secours, Zia leur dit qu’ils peuvent traverser le pan d’eau sur une feuille de lotus, elle sait que c’est une feuille sans racine.
Au cours de l’aventure, Zia a eu de bonnes idées et initiatives :
- Gomez et Alvarez voulaient Zia en échange du Solaris. Elle accepte de se rendre, mais Mendoza la sauve grâce à un autre plan fabuleux : il demande à Zia d’être courageuse, qu’une fois à bord du bateau de Gomez, d’attendre un moment d’inattention des soldats pour regagner le Solaris et se réfugier dans la cabine de pilotage car elle y sera en sûreté.
Zia écoute Mendoza qui la sauve encore une fois. Zia se montre courageuse, comme le lui a demandé Mendoza, elle échappe aux soldats, rejoint le Solaris et la cabine de pilotage. Elle y retrouve Tao. Zia soumet à Tao la bonne idée d’activer le levier rouge du Solaris. En explosant, le Solaris dévie le canon tiré sur ordre de Gomez, et sauve la vie de tous. L’idée de Mendoza de faire rejoindre Zia la cabine de pilotage a été excellente, d’autant plus que Zia et Tao y étaient protégés de l’explosion et s’en sont sortis sains et saufs.
- À l’épisode 18, alors que le Grand Condor se met à chuter, c’est Zia qui repère l’emblème du soleil incrusté dans le tableau de bord. Mendoza se dit alors qu’il faut y mettre l’autre emblème par-dessus pour déclencher le mécanisme de l’engin.
- À l’épisode 21, lorsque la prêtresse Omouro voulait offrir leurs têtes en sacrifice pour apaiser la pluie, Zia a l’idée de faire intervenir Esteban, le fils du soleil, pour faire cesser la pluie. Ensuite, Mendoza qui constate que les nuages se déplacent vite et que le soleil va bientôt apparaitre, se charge de convaincre les amazones de laisser Esteban commander au soleil.
- À l’épisode 22, Zia parle du miroir de la lune à la reine des amazones, croyant probablement qu’il a des pouvoirs. Tao rebondit sur la parole de Zia, et il trouve l’excellente idée qui va permettre de donner de l’énergie au Grand Condor pour qu’il s’envole.
- À l’épisode 24, Zia soumet à Tao l’idée de lire ce qu’il y a inscrit dans le deuxième œil du masque de jade.
- À l’épisode 36, Zia est retenue prisonnière par les olmèques, Esteban vole à son secours. Il pénètre dans la salle où elle se trouve avec Ménator. Zia a la bonne idée de condamner la porte ce qui permet de gagner du temps, Esteban en profite pour briser la vitre avec son poignard et sauter dans le lac avec Zia.
Comme Esteban, Zia est à la recherche de son père, et au fur et à mesure de l’aventure, elle se rapproche de lui :
- Au vieux pic, Zia apprend que son père, Papacamayo, est parti pour la fontaine sacrée de Maya.
- À l’épisode 25, au village indien, Zia apprend que son père est passé par ce village.
- À l’épisode 33, Zia découvre que le chef du village du nouveau soleil n’était autre que son père, il a été grièvement blessé. Elle le découvre dans cet état et lui saute dans les bras, en pleurs.
Sur son lit de mort, Papacamayo lui transmet le secret des cités d’or (je décris cette scène dans la présentation de Papacamayo). Malgré la douleur d’avoir perdu son père, Zia dit qu’elle veut aussi se battre contre les olmèques et continuer à défendre les cités d’or comme son père l’a fait.
Zia veut travailler de toutes ses forces pour oublier sa peine (c’est exactement ce qui est arrivé à Tao et Mendoza, comme expliqué dans leurs présentations, ils ont eu besoin de faire quelque chose pour survivre), et accomplir les dernières volontés de son père.
Au cours de l’aventure, Zia a vraiment mis du temps à faire confiance en Mendoza malgré qu’il l’ait sauvée moult fois. Si elle le suivait, c’est uniquement parce qu’elle suivait aveuglément Esteban, lequel n’écoutait que Mendoza, lui faisait confiance et ne se fiait qu’à lui. Zia est très attachée à Esteban, elle se sent proche de lui et en sécurité avec lui.
Zia n’aimait pas Mendoza. Au début, elle dit qu’elle le trouve méchant car il l’a kidnappée pour aller voler les richesses de son pays. Elle pense qu’il est comme tous les espagnols, que seul l’or l’intéresse.
Zia ne l’aime certes pas mais quand il la sauve de Gaspard, elle le tient et se cache derrière lui car elle s’y sent en sécurité !
À bord du Solaris, Zia tente de monter Esteban contre Mendoza. Elle lui dit notamment qu’il est leur allié pour l’instant, et qu’il va les abandonner dès qu’ils aborderont le nouveau continent. Esteban ne la croit pas et prend la défense de Mendoza.
Lorsqu’ils atteignent le nouveau continent, Zia s’exclame : « Enfin, je suis de retour chez moi ! » Mendoza lui a bien rendu service en lui faisant regagner ses terres, elle en est bien heureuse !
À l’épisode 8, les hommes de Pizarro sont là et les prennent pour des pirates. Mendoza se présente et annonce immédiatement qu’il est chargé de livrer Zia. Celle-ci ne comprend rien et pense que Mendoza les trahit, alors qu’il leur évite un sort funeste.
Toujours à l’épisode 8, le gouverneur Pizarro vient ensuite à Zia et lui tend un quipou d’or. Il lui ordonne de le lire. Zia comprend qu’une cité d’or se trouve à côté de son village. Zia ne veut naturellement pas trahir les siens et dit qu’elle ne comprend pas. Pizarro ordonne alors à Alvarez de la faire parler (c’est le fouet qui attend Zia !) mais Mendoza intervient pour la sauver. Il dit à Pizarro qu’il va la faire parler, qu’il connait bien ces enfants (c’est à dire Esteban, Tao et Zia).
Seul avec Zia en haut de la tour, Mendoza lui dit qu’il a un plan, et lui montre un inca en train de se faire fouetter : c’est le sort qui était réservé à Zia par les hommes de Pizarro.
Mendoza lui dit qu’il veut lui sauver la vie, il dit d’une voix rassurante : « Tu me connais pourtant bien maintenant, tu sais que je ne te veux aucun mal ! »
Mendoza la sauve en descendant la tour avec elle. Il la tient d’une seule main, l’autre main tenant la corde. L’ingrate Zia ne remercie même pas Mendoza ! Elle continue à se méfier de lui alors qu’il vient de lui prouver qu’elle n’a aucune raison de se méfier de lui à présent, et le comble, c’est qu’elle se blottit contre lui l’instant suivant lorsque le Solaris est attaqué par Gaspard et Gomez.
Mendoza la sauve encore en lui faisant regagner la rive, Zia aurait pu se noyer (Esteban et elle voulaient rejoindre le Solaris pour le sauver de Gaspard et Gomez).
À l’épisode 10, Mendoza demande à Zia de révéler le secret du quipou. Elle est réticente. Esteban lui demande de le faire mais Zia ne veut pas parler, elle ne fait pas confiance en Mendoza. Elle veut aller à son village. Mendoza y va aussi, Zia n’est pas enchantée qu’il vienne.
À l’épisode 16, Zia manifeste son ingratitude une nouvelle fois envers Mendoza en s’opposant devant le chef Kraka à ce que Mendoza les accompagne pour la découverte des cités d’or. Mais Esteban ne l’entend pas de cette oreille et convainc le chef Kraka que Mendoza doit les accompagner.
Zia n’est pas du tout contente qu’il vienne. Elle dit même ensuite en route avec moquerie qu’ils n’ont qu’à retourner au vieux pic. Sancho qui est pourtant gentil avec tout le monde ne l’aime pas (pour l’instant), il va jusqu’à l’imiter.
Lorsque Mendoza dit au père de Lana que c’est Viracocha qui a sauvé sa fille, l’ingrate Zia enrage et dit à Esteban : « Quel beau discours de la part de Mendoza ! » comme pour lui montrer que Mendoza n’est pas sincère. Esteban ne lui prête aucune attention.
Décidément cette Zia devrait prendre quelques leçons sur la notion de reconnaissance auprès de Tao ! Elle n’a jamais remercié Mendoza, à aucun moment !
Zia n’a aucune gratitude, Mendoza lui a pourtant sauvé la vie à de nombreuses reprises, il s’est montré protecteur, rassurant, et sans lui, elle n’aurait jamais pu retrouver ses terres et son père. Sans Mendoza, Zia aurait été morte dans le naufrage de l’Esperanza, elle n’aurait jamais eu l’occasion d’aller plus loin.
Zia, en comportement ingrat, s’est opposée, comme expliqué plus haut, à ce que Mendoza les accompagne pour la découverte des cités d’or. Et elle ne l’a jamais remercié pour toutes les fois où elle se sentait protégée auprès de lui, où il l’a guidée jusqu’à son père, et où il lui a sauvé la vie (on ne compte plus les fois !).
On peut noter que Zia a montré un petit signe d’inquiétude pour Mendoza à l’épisode 19 lorsqu’il courait après le Grand Condor pour le rejoindre en plein vol. Zia a eu peur pour lui. Mendoza venait de les sortir des griffes de Pizarro en concoctant rapidement un plan de génie alors que son temps était plus que très limité (j’ai détaillé la scène dans la présentation de Mendoza).
Mais il faut attendre l’épisode 24 pour que Zia comprenne enfin que Mendoza est un homme de confiance. En effet, ils étaient pris en otage par Marinché et le docteur. Zia, reconnaissant l’une des siennes, demande à Mendoza qui est la femme.
Tout en essayant de détacher ses liens, Mendoza lui répond que la femme est la pire des créatures, à elle seule elle a fait plus de mal aux mayas et aux aztèques que Cortés et tous ses hommes réunis. Zia dit que c’est affreux.
Zia prend une bonne leçon, elle qui croyait que les amérindiens sont tous solidaires, que les espagnols sont tous les mêmes. Eh bien voilà qu’elle comprend enfin qu’il n’est pas bon et juste de cataloguer les individus en fonction de leur race, chaque être humain est différent.
Zia pensait qu’il n’y avait pas pire que les espagnols car ils ont pillé, massacré son village, et l’ont kidnappée.
Elle voit enfin que c’est bien l’espagnol (Mendoza) qui l’aide, la sauve et la protège alors que Zia le considérait comme un traitre, au contraire c’est l’amérindienne Marinché la traitresse qui a propagé le malheur chez les mayas et les aztèques.
Zia ouvre les yeux à ce moment.
À l’épisode 25, Zia est heureuse de voir Mendoza, elle le montre à Esteban, contente que Mendoza ait fait sauter la digue et ils le rejoignent.
C’est à l’épisode 26 que Zia a enfin le déclic total : le docteur et Marinché ont demandé aux enfants de les suivre. Esteban leur dit : « Je suis du même avis que Mendoza, il est absolument impossible d’avoir confiance en vous ! »
En voyant qu’Esteban a toujours choisi et placé sa confiance en Mendoza, alors Zia fait enfin de même, et depuis, elle ne se méfie plus de Mendoza.
On peut voir que Zia se décontracte avec les espagnols à l’épisode 31 : elle rigole des gamineries de Sancho et Pedro qui se battent pour un morceau de poulet. Quant à Mendoza, il a honte d’eux hi hi…
À la fin, au moment du grand départ, Zia dit au revoir au peuple maya, elle compte revenir les voir, elle le dit. L’Espagne est un mauvais souvenir pour elle, c’est compréhensible qu’elle ne veuille pas y retourner, mais elle aurait pu et dû remercier de vive voix Mendoza, se montrer plus chaleureuse envers l’homme qui, tout au long de l’aventure, l’a sauvée, protégée et guidée jusqu’à son père.
Voici une création de ma fille Narcisse que je viens de retrouver parmi tout ce qu’elle m’avait envoyé et je suis navrée de ne pas l’avoir posté plus tôt. Ce magnifique dessin animé est, je pense, gravé dans toutes les mémoires. À tous les nostalgiques : cadeau !
Narcisse vous présente :
Genre : Aventure, Historique
Episodes : 39
Année : 1982-1983
Pays : France, Luxembourg, Japon
Scénario : Jean Chalopin, Mitsuru Kaneko, Mitsuru Majima, Sôji Yoshikawa
Réalisation : Hisayuki Toriumi, Bernard Deyriès, Mizuho Nishikubo, Ryo Tachiba
Character Designer : Toshiyasu Okada
Musique : Shuki Levy, Haïm Saban
Décors : Mitsuki Nakamura, Kazuhiro Kinoshita, Tatsuo Aoki, Yûko Sugiyama, Tokue Okazaki, Satoshi Miura, Noriko Ikeda
Studio : Studio Pierrot
Résumé de l’histoire :
Barcelone est sous la pluie, l’histoire commence en 1532, en Espagne.
Les hommes de la ville recherchent Esteban, un jeune garçon âgé de douze ans, pour qu’il fasse cesser cette pluie persistante. Toute la ville de Barcelone connait les pouvoirs d’Esteban, le fils du soleil. Les hommes le hissent en haut d’un mât, tout d’un coup le soleil apparait.
L’instant suivant, Esteban doit vite rejoindre le père Rodriguez, l’homme qui l’a élevé. Ce dernier est sur le point de rendre l’âme, il révèle à Esteban qu’il n’est pas un enfant comme les autres, et lui raconte les circonstances dans lesquelles il a été sauvé des eaux par un courageux marin, il y a douze ans.
Esteban pleure de tristesse car il perd le père qu’il n’ait jamais eu jusqu’à ce que le pilote-navigateur Mendoza, son sauveur, vienne le reprendre. Désormais, Esteban a trouvé sans le savoir un autre père qui lui donne espoir de retrouver son père biologique ; il lui propose de l’accompagner dans un grand voyage pour le nouveau continent à la recherche des cités d’or.
Esteban rejoint Mendoza et embarque à bord de l’Esperanza à destination de Lima. Dans le navire, il rencontre la jeune inca Zia, enlevée sur ordre du gouverneur Pizarro, celui-ci souhaite qu’on lui ramène afin qu’elle lui déchiffre un quipou. Mendoza s’est chargé de la kidnapper et de la faire embarquer à bord de l’Esperanza car il a lui-même besoin de cette fillette dans sa quête de trouver les cités d’or.
Au cours de ce long, périlleux et dangereux voyage, Esteban, Zia, Mendoza et ses amis Sancho et Pedro rencontrent Tao, un jeune garçon au savoir immense, dernier descendant de l’Empire Mû, qui finit par rejoindre l’équipe dans leur épopée.
Ils affronteront des dangers, les uns plus grands que les autres, pour enfin trouver une cité d’or qui s’ouvrira grâce aux parties centrales des deux médaillons détenus par Esteban et Zia.
Les Mystérieuses Cités d’Or est un dessin animé historique, culturel, éducatif, d’aventures merveilleuses et fascinantes. Il traite aussi de thèmes très importants comme la recherche du père, l’amitié, la solidarité, la différence culturelle, et l’amour entre un père et son fils (Mendoza et Esteban).
Petite anecdote : Jean Chalopin précise que les 39 épisodes correspondent à 39 semaines, soit une année scolaire.
Présentation des personnages
Esteban est un jeune garçon âgé de douze ans qui vit à Barcelone. C’est un enfant plein de vie, très intelligent, très dégourdi et affectueux qui a été élevé par le père Rodriguez.
Il se rend souvent à la taverne pour écouter les récits des voyageurs. Il y rencontre Mendoza.
Tout Barcelone connait les pouvoirs d’Esteban, le fils du soleil.
Au début du dessin animé, les hommes de Barcelone veulent l’attraper pour qu’il fasse apparaitre le soleil, ils en ont assez de la pluie incessante.
Esteban est hissé en haut d’un mât et tout d’un coup, le soleil apparait. Mais le pauvre Esteban est terrorisé car il a le vertige.
Esteban doit ensuite vite rejoindre le père Rodriguez mourant. Avant de rendre l’âme, le père Rodriguez lui dit qu’il n’est pas un enfant comme les autres. Il lui révèle qu’il y a douze ans, Magellan revenait d’un voyage autour du monde, une tempête les surprit en plein océan pacifique. Un marin sauta alors dans la mer pour venir au secours d’un père et de son bébé ; ce bébé, c’était Esteban.
Le marin (Mendoza) n’a pu sauver que le bébé. Quand Magellan prit Esteban dans ses bras, la tempête se calma et le soleil réapparut.
Esteban est profondément triste, il pleure la mort du père Rodriguez (qui est son père dans tous les sens du terme). Mendoza vient à lui pour lui dire qu’il est son sauveur.
Il lui en montre la preuve : il détient le morceau central du médaillon d’Esteban, le soleil. Esteban a trouvé sans le savoir un autre père qui lui donne espoir de retrouver son père biologique ; il lui propose de l’accompagner dans un grand voyage pour le nouveau continent à la recherche des cités d’or.
Esteban rejoint Mendoza pour embarquer à bord de l’Esperanza à destination de Lima, Mendoza le fait embarquer clandestinement. Esteban rencontre Zia dans le bateau, ils deviennent immédiatement de grands amis, et découvrent qu’ils ont le même médaillon.
Esteban aime de suite Mendoza car il l’a sauvé et l’a fait embarquer pour cette traversée.
Lorsque Gomez disait à Gaspard qu’au bout des cinq mois de voyage, il pourra se débarrasser de Mendoza, Esteban les entendait et courra de suite tout répéter à Mendoza. Esteban répète toujours tout à Mendoza.
Esteban se fera emprisonner avec Zia dans la calle par Gaspard pour avoir tenté de prendre de l’eau potable (il voulait en apporter à Zia). Une fois enfermé, une tempête éclate. Le navire prend l’eau. Mendoza descend les délivrer.
Ensuite, le fond de la coque du navire est raclé par un courant sous-marin, Mendoza fabrique un radeau avec les moyens du bord et Esteban a l’excellente idée de fabriquer des rames.
Esteban, Zia, Mendoza, Sancho et Pedro sont ballotés sur un radeau de fortune, attaqués par des requins, ils se retrouvent sans provision au milieu de l’océan, mais un goéland leur redonne espoir : c’est le signe qu’une terre est proche. Ils accostent sur une île de l’archipel des Galápagos grâce au courage et à la force de Mendoza.
Sur l’île, Zia se fait enlever par un étrange personnage déguisé qui la conduit sur une ile située en face. Esteban rejoint Zia à la nage et fait la connaissance de Tao qui rejoint toute l’équipe.
À bord du Solaris, le vaisseau de l’Empire de Mû, Tao donne des nouveaux vêtements à Esteban.
Gaspard et Gomez se mettent à leur poursuite.
Dans le Solaris, Esteban tire sur le levier du cube en or et tout se déclenche : le Solaris avance avec une rapidité impressionnante grâce à la puissance du soleil.
Ils arrivent sur le nouveau continent. Esteban dit : « Je ne suis jamais venu ici et pourtant j’ai le sentiment d’avoir déjà vu ce paysage. » Esteban ressent sa terre natale.
Malheureusement, ils sont « accueillis » par les hommes de Pizarro qui les prennent pour des pirates. Heureusement, Mendoza, pour les sauver, annonce qu’il est chargé de livrer Zia à Pizarro. Esteban est pour l’instant enfermé avec Tao, Sancho, Pedro et les incas. Mendoza les sauve tous grâce à un plan de génie qu’il a concocté en quelques secondes (je décris son plan dans la présentation que j’ai faite de Mendoza). Esteban emmène Tao car il veut aller sauver Zia, ne sachant pas que Mendoza l’a déjà fait. Esteban est impulsif, il agit sous le coup de l’émotion et de l’instant T. Esteban et Tao sont pourchassés par les soldats de Pizarro. Ils sont sauvés par des coups de pierre qui font fuir les soldats ; ces coups de pierre sont lancés par les incas sauvés par Mendoza. Tao et Esteban rejoignent le Solaris où Mendoza, Zia, Sancho et Pedro les attendent. Quant aux incas sauvés par Mendoza, ils rejoignent leur village.
L’armée de Pizarro attaque le village de l’inca Toaca.
Le Solaris est attaqué par Gomez et Gaspard qui arrivent sur le nouveau continent. Esteban obéit immédiatement à Mendoza qui lui a ordonné de naviguer en zigzag et se précipite rejoindre Tao à la cabine de pilotage. Celui-ci ne veut pas zigzaguer, mais Esteban l’y force, c’est un enfant obéissant à son papa cet Esteban, c’est bien hi hi…
Suite à la perte du Solaris qui explose et coule, toute l’équipe doit s’infiltrer parmi les prisonniers pour passer sans être vus. Zia est découverte, alors ils se réfugient tous dans un tunnel souterrain. Mendoza fait confiance à l’instinct d’Esteban pour trouver la sortie, l’instinct d’Esteban ne le trompe pas.
Dans le tunnel, ils découvrent un temple souterrain, ils y rencontrent Pacha qui les aide à échapper aux hommes de Pizarro. Sur un mur du temple, les trois enfants déplacent les pierres suivant les instructions de Pacha : Esteban déplace le soleil, Zia la lune, Tao l’étoile.
Le temple saisit le mouvement des astres universels, les étoiles sont placées au dessus de tout le reste et le temple capte la lumière du soleil dont les rayons font fondre le pilier de glace. C’est toute une machinerie qui concentre la lumière du soleil pour la rendre mille fois plus forte.
Pacha détruit le temple pour les sauver.
Esteban, Zia et Tao sont séparés de Mendoza à cause de l’ensevelissement. Ils arrivent dans le pays de Zia, les soldats de Gomez s’emparent d’eux, mais deux incas les sauvent.
Esteban, Zia et Tao atteignent le fort de l’aigle noir.
Mendoza fait subtilement comprendre à Esteban que Gomez compte les attaquer ce soir, afin qu’ils préparent une défense. Esteban comprend le message et prépare une défense.
À la nuit tombée, Gomez et ses hommes attaquent le fort mais battent en retraite.
Esteban, Zia et Tao atteignent la ville du vieux pic. Ils rencontrent le chef Kraka qui leur révèle qu’ils sont en possession des clés de la cité d’or de Tsaïla.
Au vieux pic, les enfants découvrent un cadran solaire (qui permet de savoir quelle est l’heure de la journée grâce à l’ombre projetée par la colonne du cadran) et un globe céleste (qui permet de calculer la position de chaque étoile dans le ciel).
Esteban descend en ville pour y trouver le vieil homme Mayouka. Il rejoint une montagne du Machu Picchu pour le trouver. Mayouka lui parle d’un étranger, un homme qui a traversé sur un navire le grand océan de l’ouest. Esteban pense qu’il s’agit de son père. Mayouka lui dit qu’il n’a jamais vu cet homme. Mayouka raconte qu’il y a douze ou treize ans, un homme venu en bateau sur le grand océan de l’ouest est tombé amoureux d’une jeune fille inca et ils ont eu un enfant. La jeune fille est une vestale, le soleil s’est caché (c’était une éclipse mais les incas ne connaissaient pas ce phénomène). Les incas étaient effrayés que le pays soit plongé dans la nuit à tout jamais, alors les hommes s’emparèrent de la vestale et l’offrirent en sacrifice au soleil. Puis, ils construisirent un navire et renvoyèrent l’homme et l’enfant sur le grand océan de l’ouest. Avant de partir l’homme a dit que le blason sacré du soleil renaitra. Esteban comprend que c’est l’histoire de ses parents.
Esteban apprend ensuite que Sheila est la capitale des cités d’or.
Esteban part à la recherche de Mendoza pour qu’il lui rende le blason du soleil. Esteban a ressenti que Mendoza courrait un danger car Kraka a envoyé deux hommes pour retrouver Mendoza. Esteban ne veut pas qu’ils s’entretuent, il sait que Mendoza ne se laissera pas faire, qu’il ne leur donnera jamais le blason. Esteban connait et ressent Mendoza.
Pour aller au secours de Mendoza, Esteban a affronté sa grande peur du vertige. Tao et Zia le rejoignent sur le pont. Tao veut qu’Esteban revienne, mais Esteban est obstiné, alors Tao l’aide à traverser le pont.
Patou, le condor de Zia, leur indique le chemin du fort de l’aigle noir.
Esteban arrive à temps pour sauver Mendoza, Sancho et Pedro d’une exécution. Mendoza remet à Esteban le blason du soleil (la scène est décrite tout en bas dans la présentation que j’ai faite de la relation entre Mendoza et Esteban).
Lorsque les hommes de Gomez attaquent ensuite le fort, Esteban dit aux incas d’écouter Mendoza.
Esteban, Tao et Zia doivent fuir car les hommes reviennent à la charge. Ils se réfugient dans une grotte. Il y a un point d’eau. Tao remarque qu’il y a du courant et que l’eau débouche quelque part à l’extérieur. Ils plongent. C’est un passage secret des incas contenant des points permettant de respirer, ils suivent la lumière. Ils sont sauvés.
Esteban retrouve Mendoza et convainc Kraka que Mendoza doit l’accompagner pour son voyage. Esteban n’écoute pas Zia qui s’oppose à la présence de Mendoza.
Comme expliqué dans la présentation de Mendoza, ils tombent sur la tribu des Urubus, des géants. Ils leur échappent. Grâce à Pichu, Esteban découvre une jeune inca, Lana. Ils la sauvent des Urubus.
Le chef des Urubus finit capturé grâce à une invention de Tao, et il leur apprend que les cités d’or se trouvent sur la montagne Pachanama.
Esteban, Tao, Zia, Mendoza, Sancho et Pedro doivent traverser un désert, le chef des Urubus les rejoint, demande à boire et s’effondre. Esteban lui donne sa part d’eau, Zia en fait de même.
Pour remercier Esteban, le chef des Urubus le prévient que les siens vont lui tendre un piège pour les capturer. Il indique la marche à suivre (je décris ces scènes dans la présentation de Mendoza).
Ils échappent aux Urubus, Esteban répète tout à Mendoza : quand il était au vieux pic, le vieux conteur lui a dit que là où le soleil croise l’étoile du soir, c’est là où il faut placer les deux médaillons du soleil.
Ils y trouvent une statue, Esteban et Zia placent les médaillons sur sa poitrine et la montagne s’ouvre sur une cité. Ils explorent une salle immense, sur un mur il y a l’emblème du soleil. Esteban le retire, une lumière s’en échappe, le centre de la salle s’illumine, et le Grand Condor apparait. Il est entièrement en or.
Pichu trouve un quipou dans le bec du Grand Condor mais n’arrive pas à le décrocher. Esteban grimpe pour aller le chercher et tombe dans la cabine de pilotage.
Ensuite, le volcan se réveille et le temple s’effondre. À bord du Grand Condor, toute l’équipe est propulsée dans les airs. Grâce à l’idée de Mendoza qui rebondit sur la remarque de Zia qui a repéré l’emblème du soleil incrusté dans le tableau de bord, Esteban place l’emblème du soleil par dessus et le mécanisme du Grand Condor se déclenche.
Le Grand Condor suit le soleil et vole en direction de l’ouest. Le Condor se pose sur sa piste d’atterrissage. Sa force l’abandonne quand le soleil se couche. Pizarro est sur le point de tous les capturer mais ils sont sauvés grâce à un plan de génie du fabuleux Mendoza (je décris cette scène dans la présentation de Mendoza).
Esteban décide de se rendre d’abord au vieux pic. Esteban sait parfaitement piloter le Grand Condor. Esteban n’a plus le vertige, il est guéri de cette peur.
Grâce à Esteban, à bord du Grand Condor, le canon de l’armée espagnole est perdu.
Esteban disperse les soldats de Pizarro et sauve les incas du vieux pic de l’attaque du canon de Gomez et ses hommes.
Après avoir parlé à Kraka, Esteban, Mendoza, Tao, Zia, Sancho et Pedro s’envolent en direction du pays Maya, direction indiquée par le quipou présent dans le bec du Grand Condor et lu par Zia.
Le Grand Condor traverse un orage et doit se poser en pleine jungle amazonienne, le levier du Grand Condor ne répond plus car les nuages cachent le soleil.
Pichu lance l’alerte d’un danger : un anaconda géant sort de la rivière et arrive. Mendoza les fait tous fuir pour qu’ils se cachent dans la jungle.
Ils y rencontrent les amazones qui les conduisent dans leur village. La prêtresse Omouro veut offrir les têtes des trois enfants, de Mendoza, Sancho et Pedro en sacrifice pour apaiser la pluie. Grâce à l’idée de Zia et surtout à l’intervention persuasive de Mendoza, la reine des amazones accepte de laisser Esteban invoquer le soleil pour chasser la pluie. Esteban prie Dieu de faire apparaitre le soleil. La pluie cesse et le soleil apparait. Esteban regarde Mendoza lequel lui adresse en retour un regard de fierté.
La reine des amazones leur offre l’hospitalité.
Omouro veut sacrifier Morca, la jeune servante de la reine. Morca demande de l’aide à Esteban et lui révèle qu’Omouro veut chasser la reine, c’est une fourbe qui cherche à la détrôner. Omouro prétend pouvoir faire tomber la pluie.
Esteban, Zia et Tao se sauvent avec Mendoza, Sancho et Pedro mais le gigantesque anaconda les attaque. L’amazone Paula sauve Esteban en le tuant. Ils sont tous reconduits chez les amazones, et grâce à Tao les mensonges d’Omouro sont dévoilés, elle s’enfuit.
La reine des amazones leur prête son miroir de la lune. Les amazones le transportent jusqu’au Grand Condor pour lui donner l’énergie du soleil. Les ennemis des amazones les attaquent, menés par Omouro. Paula applique l’idée de Tao, le Grand Condor s’envole et Esteban attaque les ennemis des amazones, puis se met en route vers le pays Maya.
Le Grand Condor se met à chuter, Esteban n’arrive plus à rétablir le cap. Ils atterrissent en catastrophe dans une immense grotte.
Le Grand Condor perce une ouverture dans les rochers, il les a emmenés là où il le voulait.
Ils montent un grand escalier, sur les rochers Tao trouve une mousse phosphorescente. Mendoza sent un courant d’air et réussit à faire un trou, Esteban crie : « Bravo ! » Esteban sait pertinemment que Mendoza va réussir à s’en sortir à chaque danger, qu’il trouve toujours des solutions à leurs problèmes, alors il en est si fier qu’il s’en exclame à haute voix, et en pousse un cri de joie.
Mendoza fait une ouverture, ils atterrissent dans une cité en ruines.
Pichu découvre une statue étrange, un serpent avec des ailes. Tao reconnait une ressemblance avec l’écriture du peule de Mû. Il découvre une salle contenant la même statue, il y a un passage derrière la statue. Ils s’y rendent tous.
Dans cette salle, se trouve le masque de jade qui protège le secret des idéogrammes. Tao lit les idéogrammes mais le mécanisme de protection se déclenche à cause de Pedro et Sancho qui tentaient d’arracher le masque. Ce mécanisme détruit les idéogrammes et referme les issues. C’est Pichu qui leur trouve un passage de sortie.
Le lendemain, les enfants retournent dans la salle, Tao lit les idéogrammes visualisables dans chaque œil du masque de jade. Chaque œil indique l’emplacement d’une pierre.
Les enfants appuient sur les pierres, le masque brille. Les pierres qui refermaient les issues se remettent en place dans la muraille, une salle s’ouvre en bas : les murs sont lumineux, il y a un sarcophage, un cercueil de pierres. C’est la première cité en ruines qui vient de s’ouvrir grâce au mécanisme du masque de jade : à l’intérieur de la salle, ils y découvrent une statuette de pierre accompagnée d’un manuscrit fabriqué par le peuple de Mû.
Mais ensuite, Mendoza, Sancho, Pedro et les enfants sont pris en otage par Marinché et « le docteur » qui s’emparent du manuscrit, du vase d’or et de l’encyclopédie de Tao. Ils parviennent à s’enfuir mais Esteban, Tao et Zia sont capturés en tentant de récupérer le vase d’or de Tao. Mendoza les sauve.
Au bord d’un lac, les enfants trouvent du sable doré, ils sont capturés par les indiens qui les accusent d’avoir profané leur source sacrée. Marinché et le docteur sont là.
Les indiens comptent sacrifier les trois enfants et les enferment dans un temple. Tao y retrouve son vase d’or et son encyclopédie.
Pichu les prévient que Mendoza n’est pas loin d’ici. Esteban envoie Pichu voir Mendoza pour qu’il le conduise jusqu’à eux.
Les enfants tentent de forcer un passage pour s’échapper. Esteban se rappelle que le père Rodriguez lui répétait : « Il ne faut jamais se décourager, il faut persévérer surtout dans les situations les plus difficiles. »
De l’eau pénètre dans le temple (grâce à Mendoza qui a fait sauter la digue), les enfants se réfugient dans une barque, ils n’ont plus qu’à ramer et rejoignent Mendoza.
Pichu apporte les deux morceaux de manuscrits à Tao (le morceau que Marinché avait trouvé, et le morceau trouvé par les enfants dans la première cité en ruines).
Esteban montre à Mendoza les deux morceaux de manuscrit et lui dit que les clés des cités d’or se trouvent quelque part dans ce manuscrit.
Ils se remettent en route. Comme je l’explique dans la présentation de Mendoza, ils se retrouvent dans une prairie les conduisant à un marécage infesté d’alligators. Sancho a failli mourir, Esteban le sauve.
Pichu guide les enfants pour les sauver et trouve une issue. Grâce à l’idée de Zia, ils traversent le pan d’eau sur une feuille de lotus.
Ils retrouvent Mendoza qui les sauve en tirant sur un alligator. Ils rament et rejoignent la terre ferme. Ils y trouvent une statue placée au cœur du marécage.
Arrivés dans la seconde ville dont il est question dans le manuscrit, Zia est prise en otage par le docteur.
Le docteur veut prendre Tao car il le sait très intelligent, Esteban dit qu’il vient aussi, Zia fait de même.
Ils pénètrent dans un temple contenant une statue représentant un jaguar.
Sous la menace du docteur, Tao traduit les idéogrammes inscrits sur la stèle.
À l’aide de son médaillon, Esteban fait miroiter le reflet du soleil sur le jaguar, ce qui fait bouger la statue, et ouvre la fameuse porte de la nuit. La deuxième porte de la cité en ruines est ouverte. À l’intérieur, le docteur et Marinché sont victimes du mécanisme de protection de la salle. Pichu ramène le manuscrit à Tao qui comprend que le troisième manuscrit se trouve dans une forêt de statues de terre. Il ne manque donc plus que le dernier manuscrit, chaque manuscrit se trouvant dans un temple en ruines.
Ils sont en marche vers les statues de terre. Les trois enfants trouvent un grand fleuve. Comme expliqué dans la présentation de Mendoza, une cascade les conduit sur la bonne voie. Ils trouvent les statues de terre. Au sein de la troisième cité en ruines, Tao demande à Esteban de réfléchir la lumière du soleil sur le dessin du serpent à plumes en se servant de son médaillon. Esteban le fait et ça marche : la porte de la troisième cité s’effondre laissant apparaitre une statuette en or tenant le troisième manuscrit. C’est Pichu qui le rapporte.
Tao exaspéré de ne pas comprendre la signification du message qu’il a lu dans le troisième manuscrit, jette les trois manuscrits au sol. Esteban les regarde et a l’intelligence de remarquer que certaines lettres ressortent davantage. Tao dit qu’il a raison, ce n’est pas un hasard. Les lettres n’ont pas toutes été écrites avec la même encre. On peut voir certaines lettres ressortir car les manuscrits ont pris l’eau. Tao l’a compris et replonge les manuscrits dans l’eau, ce qui efface les lettres inutiles. Maintenant, seules les lettres utiles sont lisibles, et voici le vrai message caché de l’Empire de Mû que nous lit Tao : « À l’ouest du pays Maya cherchez le bouclier fumant. » Tao dit que ce serait le nom d’une montagne où se situe une cité d’or.
Pichu les conduit à une montagne, c’est le bouclier fumant.
Ils s’y rendent et entrent dans une grotte. Ils montent sur un rocher à droite car l’eau submerge le passage.
Un escalier secret mène au cœur de la montagne. Ils y découvrent les olmèques.
Ils doivent fuir, les olmèques ont repéré la présence d’intrus. Mendoza cache les enfants dans une salle et va voir s’il y a une autre sortie avec Sancho et Pedro.
Les olmèques entrent dans la salle et les enfants fuient, ils atterrissent dans une grande salle, c’est l’unique base des olmèques où une voix leur dit de ne pas partir, qu’ils sont les bienvenus. C’est Ménator, l’âme et le chef des olmèques qui leur parle. Les enfants sont aveuglés par une forte lumière et assommés par un bruit strident. Les olmèques les étudient et comptent se transplanter les cellules des enfants pour mettre un terme à leur vieillissement. Esteban les entend. Ménator s’adresse à Esteban. Ménator a mis en sommeil prolongé des olmèques et veut leur donner vie éternelle grâce à un médicament qu’il a inventé. Esteban sent que les olmèques leur préparent un mauvais coup.
Mendoza secourt les enfants mais ils débouchent sur le haut d’une falaise. Mendoza dit qu’ils n’ont pas le choix, ils doivent se rendre. Il donne du courage à Esteban (je décris cette scène dans le sujet consacré à la relation qui unit Mendoza et Esteban).
Ils se laissent capturer par les olmèques.
Les olmèques s’emparent des enfants. Esteban tente de s’échapper. Ne parvenant pas à s’emparer de lui, les olmèques le paralysent avec un rayon de radiation. Ce choc laisse Esteban inconscient. Les trois enfants sont conduits dans la salle d’opération dans le souterrain pour être congelés. Mendoza court à leur secours et les sauve, ainsi que la jeune maya Maïna, une fois de plus héroïquement (la scène est décrite dans la présentation de Mendoza). Ils longent la montagne, les olmèques les rattrapent, ils courent comme des singes, les encerclent, sont sur le point de les tuer, mais une avalanche de flèches les tue : c’est le maya Viracocha et les siens.
Esteban sauve Maïna sur le pont d’être tuée par un olmèque.
Viracocha est le chef de la tribu maya (le village du nouveau soleil) qui s’oppose aux olmèques. Il est aussi le fiancé de Maïna. Esteban est très étonné de l’apprendre (eu égard à la grande différence d’âge entre Maïna et Viracocha).
Esteban, Zia, Tao, Mendoza, Sancho et Pedro sont accueillis au village du nouveau soleil, mais ils doivent fuir à cause d’une bêtise de Sancho et Pedro.
Mendoza, Sancho et Pedro ne peuvent accompagner les enfants car Mendoza est un peu sonné à cause de coups reçus sur la tête par un maya (j’explique ces scènes dans la présentation de Mendoza). Mendoza indique à Esteban l’emplacement du Grand Condor (les trois enfants doivent vite rejoindre le Grand Condor car les olmèques l’ont trouvé) et demande à Esteban de partir sans lui, il le rejoindra dès qu’il le pourra. Esteban obéit, mais il lui coute de partir sans Mendoza, il est très inquiet pour lui (la scène est décrite dans le sujet concernant la relation qui unit Mendoza et Esteban).
Les enfants se rendent au sud du bouclier fumant et rencontrent Gomez et Gaspard. Les enfants sont surpris de les revoir puisqu’ils les croyaient morts.
Comme expliqué dans la présentation de Gomez et Gaspard, ceux-ci aident les enfants à récupérer le Grand Condor.
Esteban arrive à temps au village du nouveau soleil pour y attaquer les olmèques qui fuient face à cette machine volante impressionnante.
Les enfants atterrissent. Les mayas sont tous rassemblés, le regard d’Esteban parcourt l’assemblée à la recherche de Mendoza, et s’arrête justement sur lui. Mendoza lui fait un signe de tête pour lui dire de venir. Il lui dit que le chef du village a été blessé.
Le chef du village est Papacamayo, le père de Zia qui leur révèle ce soir-là, sur son lit de mort, l’emplacement d’une cité d’or (la scène est décrite dans la présentation de Papacamayo).
Ils assistent tous à l’enterrement du père de Zia. Esteban veut aider les mayas à se battre contre les olmèques. Mendoza est fier de lui. Esteban pardonne à Viracocha de les avoir soupçonnés (à cause de la bêtise de Sancho et Pedro, Viracocha ne les croyait plus et les prenait pour des traitres). Esteban et Tao accompagnent Viracocha et se rendent auprès des autres tribus mayas pour les convaincre de s’unir et combattre les olmèques.
Esteban est fortement réjoui que Mendoza veuille aussi se battre, il lui dit : « Oh Mendoza ! Toi aussi tu vas te battre ! »
Les villageois attaquent les olmèques. Les mayas sont sur le point de perdre, Esteban arrive à temps à bord du Grand Condor équipé de la construction de Tao : il transporte des paniers remplis de pierres. Une déferle de pierres s’abat sur les olmèques. Ils fuient, terrorisés.
Gaspard et Gomez rejoignent les enfants et les contraignent à entrer avec eux dans la montagne du bouclier fumant.
Ménator est capable de projeter des hologrammes de sa personne. Esteban dit que c’est un piège, mais Gomez et Gaspard les forcent à suivre l’hologramme.
Mendoza arrive pour sauver les enfants.
Zia est kidnappée par Calmèque. Ménator menace Esteban de lui révéler l’emplacement des cités d’or, sinon il sacrifiera Zia. Esteban lui révèle l’emplacement, mais Ménator ne relâche pas Zia. Un mécanisme dangereux se déclenche, la base tremble. Esteban ne veut pas partir, Mendoza le prend avec lui.
Esteban, Tao et Mendoza montent à bord du Grand Condor qui affronte, dans un duel aérien, la machine des olmèques dotée d’une énergie destructrice. Mendoza guide Esteban.
Esteban a aperçu quelque chose en haut de la machine qui ressemble à une porte. Il monte le Grand Condor au dessus de la machine et se laisse tomber sur le toit. Tao se jette aussi dans le vide. Esteban et Tao entrent dans la cabine de pilotage. Tao assomme les deux olmèques présents. Esteban court chercher Zia, elle se trouve seule avec Ménator. Esteban surgit dans la pièce, Zia condamne la porte. Les olmèques sont en train de percer une ouverture pour pénétrer dans la pièce.
Mais Esteban, intrépide, brise la vitre avec son poignard et se jette avec Zia dans le lac. Esteban récupère Zia dans l’eau et lui fait regagner la rive. On peut noter qu’au début de l’aventure, Esteban ne pouvait pas nager tout en tirant Zia inconsciente (Mendoza intervenait pour l’aider).
Esteban et Zia échouent sur l’île au centre du lac. Ils y rencontrent le Grand Prêtre qui les informe qu’ils sont aux portes des cités d’or.
Esteban a échoué instinctivement sur l’île au centre du lac où se trouvent son père (le prophète voyageur/Grand Prêtre) et une cité d’or.
Le Grand Prêtre leur montre la porte qui donne l’accès aux cités d’or. Deux trous sont creusés, à droite et à gauche, pour que les médaillons puissent y être déposés. Les enfants sont sur le point de les poser mais une alerte est lancée : les olmèques ont trouvé l’entrée. Tao est leur prisonnier. Du haut de leur machine, les olmèques suspendent Tao à une corde et le jettent, ils le cognent contre la falaise. Ménator menace Esteban de faire du mal à Tao si le Grand Prêtre ne lui ouvre pas les portes. Le pauvre Tao est jeté et éraflé contre la falaise. Le Grand Prêtre dit aux enfants que c’est à eux seuls de décider d’ouvrir ou non les cités d’or. Esteban accepte d’ouvrir les cités à Ménator mais sous une seule condition : seuls quelques olmèques peuvent descendre, sinon il lancera son pendentif à l’eau. Ménator est contraint d’accepter, c’est Calmèque qui garde Tao en otage.
Calmèque est sur le point de tuer Tao alors Esteban ouvre la porte de la cité d’or, il ne veut pas abandonner Tao. Zia le suit. La porte s’ouvre sur une cité d’or.
Mendoza arrive combattre les olmèques, le Grand Prêtre se fait poignarder par Calmèque. Le dôme s’ouvre à cause de Calmèque qui a déclenché un système de sécurité en prenant le grand héritage sans y avoir déposé au préalable le vase d’or.
Le Grand Prêtre leur dit qu’il faut fuir. Esteban et Zia aident le Grand Prêtre à sortir. Il leur explique que la légende dit que les cités d’or sont capables de se défendre toutes seules lorsqu’elles sont menacées.
Le Grand Prêtre dit à Esteban qu’il doit tout faire pour arrêter Calmèque, et lui demande d’appeler le soleil. Le soleil apparait, ce qui explose et détruit un peu la machine des olmèques, plusieurs d’entre eux meurent.
Esteban demande au Grand Prêtre où est le mystérieux voyageur qui avait prédit leur venue (à Zia et lui), le Grand Prêtre répond qu’il ne sait pas, qu’il voyage à travers le monde à la recherche des cités ensevelies pour la paix des peuples du futur. Esteban pose cette question car il sait que le prophète voyageur est son père.
Mendoza montre ensuite à Esteban tous les mayas qui arrivent accompagnés de Pichu, et Maïna qui rapporte le vase de Tao.
Esteban fait partie du convoi qui accompagne le Grand Prêtre jusqu’au bouclier fumant, ils doivent se séparer là-bas. Son père lui fait ses adieux, Esteban ressent au fond de lui qu’il s’agit de son père (ces scènes déchirantes sont décrites dans la présentation du père d’Esteban).
La boucle est bouclée : Treize ans plus tôt, Esteban se fit confier par son père à Mendoza dans les eaux, et treize ans plus tard, il est de nouveau confié par son père à Mendoza près de la cité d’or.
Esteban décide de partir, avec Zia et Tao, découvrir les six autres cités d’or. Il va suivre les traces de ses pères (le « Grand Prêtre » et Mendoza) comme le lui a enseigné son père biologique (comme expliqué dans le sujet consacré à la relation entre Mendoza et Esteban) pour devenir un jeune homme accompli.
Au cours de cette aventure, Esteban a vraiment gagné en maturité, il a appris la vie. Il s’est affirmé, renforcé, forgé tout en gardant son innocence, et Mendoza y est pour beaucoup.
Zia est une inca âgée de douze ans. C’est une fille sage, réservée et en retrait.
Elle est née dans le village de Puna, dans les terres de Shimon. Le village de Zia a été pillé, attaqué et massacré par les hommes de Pizarro qui recherchait Papacamayo (le père de Zia) pour qu’il lui déchiffre le message d’un quipou d’or. Un soldat allait tuer Zia, Pizarro lui a ordonné d’arrêter. Pizarro a épargné Zia pour l’offrir en cadeau à la princesse Margarita. Personne ne se doutait que Zia était la fille de Papacamayo.
C’est ainsi qu’à l’âge de sept ans, Zia a été arrachée aux siens par Pizarro.
Cinq ans plus tard, le gouverneur Pizarro qui se trouve à Tumbes ordonne à ce qu’on lui ramène Zia pour qu’elle lui déchiffre un quipou d’or. Zia est en effet capable de comprendre les signes des incas et déchiffrer les quipous.
À Barcelone, Mendoza se charge de l’enlever (il est le seul capable d’accomplir une tâche aussi difficile, il s’agit tout de même de pénétrer dans les appartements de la royauté), et de la faire embarquer « clandestinement » à bord de l’Esperanza.
Zia rencontre dans le bateau Esteban qui devient de suite son ami, elle se sent immédiatement en confiance auprès de lui.
Zia remarque que son médaillon, que lui a donné son père, est identique à celui d’Esteban.
Zia se confie rapidement à Esteban : son père est un grand prêtre, il lui a ordonné de ne jamais parler de son pays, Shimon, aux espagnols.
Voici les messages des quipous déchiffrés par Zia au cours de l’aventure :
- À l’épisode 6, sur une île de l’archipel des Galápagos, Zia déchiffre le quipou de Tao : « Solaris, le vaisseau de l’Empire de Mû, dort dans les flancs de la montagne. Quand le tonnerre grondera dans les profondeurs de la terre, les scellés se briseront et le vaisseau Solaris renaitra dans la mer. »
- À l’épisode 8, Zia comprend le message du quipou que lui tend le gouverneur Pizarro : une cité d’or se trouve à côté de son village (il faut se rendre sur le vieux pic au nord de Puna).
- Zia lit le quipou, découvert dans le bec du Grand Condor, comme suit : « Un grand danger approchait vers la cité, tous les nôtres se sont enfuis vers le pays Maya. Pourtant au moment où ils sont en danger, le Grand Condor doit les aider. »
Zia s’est montrée utile concernant ses connaissances de ses terres :
- Lorsqu’ils accostent sur une île de l’archipel des Galápagos, Zia reconnait que l’île est éloignée de leur destination, Lima, car le soleil est moins haut dans le ciel à Lima, et aussi, les roches qui se trouvent sur cette île n’existent pas à Lima. Mendoza voit que Zia a raison, ils se trouvent plus au nord qu’il ne l’imaginait.
- En route vers le sud avec Esteban et Tao, suite à l’ensevelissement du temple souterrain de Pacha, ils traversent la rivière grâce à Zia qui leur a certifié qu’ils pouvaient le faire, car elle savait que les petites vagues étaient le signe qu’il y avait des pierres juste en dessous le permettant de poser pied. Zia connait bien les terres de son pays.
Zia est de retour dans son pays mais tout est calme, il n’y a personne. Elle retrouve Patou, son condor qu’elle a élevé, qui veut la mettre en garde. En effet, les soldats de Gomez sont là. Ils les attrapent et mettent le feu aux habitations. Gomez menace Zia de traduire le quipou sinon ses hommes mettront le feu au village. Il la menace ensuite de jeter Esteban et Tao au fond d’un gouffre pour se faire dévorer par des fourmis.
Zia accepte, le traduit et leur dit d’aller sur le vieux pic au nord de Puna. Elle apprend que les villageois se sont cachés dans les montagnes. Deux incas viennent les sauver, envoyés par le chef du vieux pic. Ils s’enfuient tous grâce au passage secret du temple que connait Zia.
- Lorsque Tao construit des explosifs pour protéger le fort de l’attaque des hommes de Gomez, Zia trouve du sakia. Elle sait qu’ils peuvent s’en servir en guise d’explosif : c’est du crottin de lama séché, et ça brûle bien.
- À l’épisode 26, alors qu’ils sont attaqués par des alligators et que Pichu leur trouve une issue de secours, Zia leur dit qu’ils peuvent traverser le pan d’eau sur une feuille de lotus, elle sait que c’est une feuille sans racine.
Au cours de l’aventure, Zia a eu de bonnes idées et initiatives :
- Gomez et Alvarez voulaient Zia en échange du Solaris. Elle accepte de se rendre, mais Mendoza la sauve grâce à un autre plan fabuleux : il demande à Zia d’être courageuse, qu’une fois à bord du bateau de Gomez, d’attendre un moment d’inattention des soldats pour regagner le Solaris et se réfugier dans la cabine de pilotage car elle y sera en sûreté.
Zia écoute Mendoza qui la sauve encore une fois. Zia se montre courageuse, comme le lui a demandé Mendoza, elle échappe aux soldats, rejoint le Solaris et la cabine de pilotage. Elle y retrouve Tao. Zia soumet à Tao la bonne idée d’activer le levier rouge du Solaris. En explosant, le Solaris dévie le canon tiré sur ordre de Gomez, et sauve la vie de tous. L’idée de Mendoza de faire rejoindre Zia la cabine de pilotage a été excellente, d’autant plus que Zia et Tao y étaient protégés de l’explosion et s’en sont sortis sains et saufs.
- À l’épisode 18, alors que le Grand Condor se met à chuter, c’est Zia qui repère l’emblème du soleil incrusté dans le tableau de bord. Mendoza se dit alors qu’il faut y mettre l’autre emblème par-dessus pour déclencher le mécanisme de l’engin.
- À l’épisode 21, lorsque la prêtresse Omouro voulait offrir leurs têtes en sacrifice pour apaiser la pluie, Zia a l’idée de faire intervenir Esteban, le fils du soleil, pour faire cesser la pluie. Ensuite, Mendoza qui constate que les nuages se déplacent vite et que le soleil va bientôt apparaitre, se charge de convaincre les amazones de laisser Esteban commander au soleil.
- À l’épisode 22, Zia parle du miroir de la lune à la reine des amazones, croyant probablement qu’il a des pouvoirs. Tao rebondit sur la parole de Zia, et il trouve l’excellente idée qui va permettre de donner de l’énergie au Grand Condor pour qu’il s’envole.
- À l’épisode 24, Zia soumet à Tao l’idée de lire ce qu’il y a inscrit dans le deuxième œil du masque de jade.
- À l’épisode 36, Zia est retenue prisonnière par les olmèques, Esteban vole à son secours. Il pénètre dans la salle où elle se trouve avec Ménator. Zia a la bonne idée de condamner la porte ce qui permet de gagner du temps, Esteban en profite pour briser la vitre avec son poignard et sauter dans le lac avec Zia.
Comme Esteban, Zia est à la recherche de son père, et au fur et à mesure de l’aventure, elle se rapproche de lui :
- Au vieux pic, Zia apprend que son père, Papacamayo, est parti pour la fontaine sacrée de Maya.
- À l’épisode 25, au village indien, Zia apprend que son père est passé par ce village.
- À l’épisode 33, Zia découvre que le chef du village du nouveau soleil n’était autre que son père, il a été grièvement blessé. Elle le découvre dans cet état et lui saute dans les bras, en pleurs.
Sur son lit de mort, Papacamayo lui transmet le secret des cités d’or (je décris cette scène dans la présentation de Papacamayo). Malgré la douleur d’avoir perdu son père, Zia dit qu’elle veut aussi se battre contre les olmèques et continuer à défendre les cités d’or comme son père l’a fait.
Zia veut travailler de toutes ses forces pour oublier sa peine (c’est exactement ce qui est arrivé à Tao et Mendoza, comme expliqué dans leurs présentations, ils ont eu besoin de faire quelque chose pour survivre), et accomplir les dernières volontés de son père.
Au cours de l’aventure, Zia a vraiment mis du temps à faire confiance en Mendoza malgré qu’il l’ait sauvée moult fois. Si elle le suivait, c’est uniquement parce qu’elle suivait aveuglément Esteban, lequel n’écoutait que Mendoza, lui faisait confiance et ne se fiait qu’à lui. Zia est très attachée à Esteban, elle se sent proche de lui et en sécurité avec lui.
Zia n’aimait pas Mendoza. Au début, elle dit qu’elle le trouve méchant car il l’a kidnappée pour aller voler les richesses de son pays. Elle pense qu’il est comme tous les espagnols, que seul l’or l’intéresse.
Zia ne l’aime certes pas mais quand il la sauve de Gaspard, elle le tient et se cache derrière lui car elle s’y sent en sécurité !
À bord du Solaris, Zia tente de monter Esteban contre Mendoza. Elle lui dit notamment qu’il est leur allié pour l’instant, et qu’il va les abandonner dès qu’ils aborderont le nouveau continent. Esteban ne la croit pas et prend la défense de Mendoza.
Lorsqu’ils atteignent le nouveau continent, Zia s’exclame : « Enfin, je suis de retour chez moi ! » Mendoza lui a bien rendu service en lui faisant regagner ses terres, elle en est bien heureuse !
À l’épisode 8, les hommes de Pizarro sont là et les prennent pour des pirates. Mendoza se présente et annonce immédiatement qu’il est chargé de livrer Zia. Celle-ci ne comprend rien et pense que Mendoza les trahit, alors qu’il leur évite un sort funeste.
Toujours à l’épisode 8, le gouverneur Pizarro vient ensuite à Zia et lui tend un quipou d’or. Il lui ordonne de le lire. Zia comprend qu’une cité d’or se trouve à côté de son village. Zia ne veut naturellement pas trahir les siens et dit qu’elle ne comprend pas. Pizarro ordonne alors à Alvarez de la faire parler (c’est le fouet qui attend Zia !) mais Mendoza intervient pour la sauver. Il dit à Pizarro qu’il va la faire parler, qu’il connait bien ces enfants (c’est à dire Esteban, Tao et Zia).
Seul avec Zia en haut de la tour, Mendoza lui dit qu’il a un plan, et lui montre un inca en train de se faire fouetter : c’est le sort qui était réservé à Zia par les hommes de Pizarro.
Mendoza lui dit qu’il veut lui sauver la vie, il dit d’une voix rassurante : « Tu me connais pourtant bien maintenant, tu sais que je ne te veux aucun mal ! »
Mendoza la sauve en descendant la tour avec elle. Il la tient d’une seule main, l’autre main tenant la corde. L’ingrate Zia ne remercie même pas Mendoza ! Elle continue à se méfier de lui alors qu’il vient de lui prouver qu’elle n’a aucune raison de se méfier de lui à présent, et le comble, c’est qu’elle se blottit contre lui l’instant suivant lorsque le Solaris est attaqué par Gaspard et Gomez.
Mendoza la sauve encore en lui faisant regagner la rive, Zia aurait pu se noyer (Esteban et elle voulaient rejoindre le Solaris pour le sauver de Gaspard et Gomez).
À l’épisode 10, Mendoza demande à Zia de révéler le secret du quipou. Elle est réticente. Esteban lui demande de le faire mais Zia ne veut pas parler, elle ne fait pas confiance en Mendoza. Elle veut aller à son village. Mendoza y va aussi, Zia n’est pas enchantée qu’il vienne.
À l’épisode 16, Zia manifeste son ingratitude une nouvelle fois envers Mendoza en s’opposant devant le chef Kraka à ce que Mendoza les accompagne pour la découverte des cités d’or. Mais Esteban ne l’entend pas de cette oreille et convainc le chef Kraka que Mendoza doit les accompagner.
Zia n’est pas du tout contente qu’il vienne. Elle dit même ensuite en route avec moquerie qu’ils n’ont qu’à retourner au vieux pic. Sancho qui est pourtant gentil avec tout le monde ne l’aime pas (pour l’instant), il va jusqu’à l’imiter.
Lorsque Mendoza dit au père de Lana que c’est Viracocha qui a sauvé sa fille, l’ingrate Zia enrage et dit à Esteban : « Quel beau discours de la part de Mendoza ! » comme pour lui montrer que Mendoza n’est pas sincère. Esteban ne lui prête aucune attention.
Décidément cette Zia devrait prendre quelques leçons sur la notion de reconnaissance auprès de Tao ! Elle n’a jamais remercié Mendoza, à aucun moment !
Zia n’a aucune gratitude, Mendoza lui a pourtant sauvé la vie à de nombreuses reprises, il s’est montré protecteur, rassurant, et sans lui, elle n’aurait jamais pu retrouver ses terres et son père. Sans Mendoza, Zia aurait été morte dans le naufrage de l’Esperanza, elle n’aurait jamais eu l’occasion d’aller plus loin.
Zia, en comportement ingrat, s’est opposée, comme expliqué plus haut, à ce que Mendoza les accompagne pour la découverte des cités d’or. Et elle ne l’a jamais remercié pour toutes les fois où elle se sentait protégée auprès de lui, où il l’a guidée jusqu’à son père, et où il lui a sauvé la vie (on ne compte plus les fois !).
On peut noter que Zia a montré un petit signe d’inquiétude pour Mendoza à l’épisode 19 lorsqu’il courait après le Grand Condor pour le rejoindre en plein vol. Zia a eu peur pour lui. Mendoza venait de les sortir des griffes de Pizarro en concoctant rapidement un plan de génie alors que son temps était plus que très limité (j’ai détaillé la scène dans la présentation de Mendoza).
Mais il faut attendre l’épisode 24 pour que Zia comprenne enfin que Mendoza est un homme de confiance. En effet, ils étaient pris en otage par Marinché et le docteur. Zia, reconnaissant l’une des siennes, demande à Mendoza qui est la femme.
Tout en essayant de détacher ses liens, Mendoza lui répond que la femme est la pire des créatures, à elle seule elle a fait plus de mal aux mayas et aux aztèques que Cortés et tous ses hommes réunis. Zia dit que c’est affreux.
Zia prend une bonne leçon, elle qui croyait que les amérindiens sont tous solidaires, que les espagnols sont tous les mêmes. Eh bien voilà qu’elle comprend enfin qu’il n’est pas bon et juste de cataloguer les individus en fonction de leur race, chaque être humain est différent.
Zia pensait qu’il n’y avait pas pire que les espagnols car ils ont pillé, massacré son village, et l’ont kidnappée.
Elle voit enfin que c’est bien l’espagnol (Mendoza) qui l’aide, la sauve et la protège alors que Zia le considérait comme un traitre, au contraire c’est l’amérindienne Marinché la traitresse qui a propagé le malheur chez les mayas et les aztèques.
Zia ouvre les yeux à ce moment.
À l’épisode 25, Zia est heureuse de voir Mendoza, elle le montre à Esteban, contente que Mendoza ait fait sauter la digue et ils le rejoignent.
C’est à l’épisode 26 que Zia a enfin le déclic total : le docteur et Marinché ont demandé aux enfants de les suivre. Esteban leur dit : « Je suis du même avis que Mendoza, il est absolument impossible d’avoir confiance en vous ! »
En voyant qu’Esteban a toujours choisi et placé sa confiance en Mendoza, alors Zia fait enfin de même, et depuis, elle ne se méfie plus de Mendoza.
On peut voir que Zia se décontracte avec les espagnols à l’épisode 31 : elle rigole des gamineries de Sancho et Pedro qui se battent pour un morceau de poulet. Quant à Mendoza, il a honte d’eux hi hi…
À la fin, au moment du grand départ, Zia dit au revoir au peuple maya, elle compte revenir les voir, elle le dit. L’Espagne est un mauvais souvenir pour elle, c’est compréhensible qu’elle ne veuille pas y retourner, mais elle aurait pu et dû remercier de vive voix Mendoza, se montrer plus chaleureuse envers l’homme qui, tout au long de l’aventure, l’a sauvée, protégée et guidée jusqu’à son père.