Voici une majestueuse création, Le Chevalier d’Éon, réalisée par ma fille Narcisse.
Je vous transmets cette belle et triste histoire qui se déroule d’une manière assez étonnante.
Pour les adeptes de zombies et morts vivants cela pourrait plaire. Mais lorsque l’on regarde en profondeur ce dessin animé, les zombies ne sont qu’un habillage.
Genre : Seinen (Thriller ésotérique)
Episodes : 24
Année : 2006-2007
Pays : Japon
Auteur du roman et du manga : Tow Ubukata
Scénario : Tow Ubukata
Réalisation : Kazuhiro Furuhashi
Character Design : Tomomi Ozaki
Directeur artistique : Hiroshi Ono
Musique : Michiru Oshima
Directeur de la photographie : Jun Yanai
Studio : Production I.G, Project Chevalier, Shochiku
Résumé de l’histoire :
Paris, XVIIIème siècle : le jour de son entrée à la Cour de Versailles en tant que chevalier a été un jour terrible pour D’Éon de Beaumont, il découvre avec horreur sa sœur ainée, Lia, gisante dans un cercueil dérivant le long de la Seine. Sur le cercueil, y est inscrit en lettres de sang le mot PSAUMES.
Dès lors, D’Éon se démène corps et âme pour faire éclater la vérité.
Sa sœur Lia était au service de la France et de sa majesté le roi Louis XV. Lia était un agent de l’organisation « Secret du roi », organisation dont D’Éon va devenir membre.
D’Éon de Beaumont découvre que deux organisations secrètes s’opposent :
1 - Le Secret du Roi : organisation chargée à la fois de faire justice aux éléments révolutionnaires lorsqu’ils s’opposent à l’autorité royale, et de conduire avec les puissances étrangères des négociations qui ne seraient être rendues publiques.
Le code du Secret du Roi est NQM. NQM est un mot du fond des âges qui signifie « vengeance », toutefois son sens s’étend bien au-delà de la simple idée de vengeance telle qu’on l’entend. Ce mot s’applique au fait de restaurer une paix qui a été troublée, en faisant appel au vrai Roi qui rétablira l’ordre juste.
2 - L’organisation des Frères de la Révolution dirigée dans l’ombre par le duc D’Orléans, composée de poètes et alchimistes travaillant pour le comte de Saint-Germain.
Les poètes ont le pouvoir de maitriser la puissance mystique des Psaumes, des mots religieux auxquels les poètes peuvent insuffler un pouvoir spirituel.
Les poètes ont aussi le pouvoir de faire revenir des morts à la vie. Ces morts, dont le sang a été remplacé par du mercure, n’ont alors plus rien d’humain : ils deviennent des gargouilles, contrôlées à distance par les poètes grâce à l’inscription HO gravée sur elles. HO signifie Hommes Optare, c’est une anagramme de « Métamorphose ».
Au cours de l’enquête de D’Éon de Beaumont pour découvrir le meurtrier de Lia, trois compagnons se joignent à lui : Robin, le page de la reine Marie, le chevalier Durand, ami de Lia de Beaumont, et Teillagory, maître d’armes.
Ils forment ensemble une équipe de quatre mousquetaires.
Mais un cinquième mousquetaire se manifeste en la personne de Lia de Beaumont : D’Éon a en effet accepté de devenir le réceptacle qui accueillera l’âme de sa sœur qui n’a pas trouvé le repos notamment pour que certaines vérités fassent surface.
Lia prend possession du corps de son frère à chaque fois qu’un besoin s’en fait sentir pour l’aider, le protéger et le sauver.
Le roi Louis XV confie aux quatre chevaliers la mission de se rendre en Russie pour mettre la main sur les Psaumes de la famille royale.
L’ouvrage des Psaumes du roi a l’étrange pouvoir d’appeler ceux qui sont à régner et ce, bien avant qu’ils n’accèdent au trône. Les mots de ce livre décident des rois à venir.
Les quatre compagnons et amis vont être amenés jusqu’en Angleterre pour les trouver. Elles sont en possession de Maximilien Robespierre qui a besoin de l’âme de Lia pour faire renaitre les Psaumes de la famille royale.
D’Éon pense que cet homme a tué sa sœur.
Mais pour quelles raisons le roi Louis XV tient-il tant à mettre la main sur les Psaumes de la famille royale ? Pourquoi tient-il tant à éliminer tous ceux qui ont connaissance du contenu des Psaumes royales ?
D’Éon de Beaumont
D’Éon de Beaumont, vieilli, raconte son histoire :
« Au commencement était la parole. Nous étions alors sous le règne de sa majesté le roi Louis XV. Les grands de ce monde se retrouvaient à Versailles resplendissant de toute sa gloire. Paris, traversée par la Seine qui charriait ses flots majestueux, allait sombrer dans un chaos à la fois magnifique et terrifiant. Le cours du temps altère toute chose dans ce monde, seuls restent les mots. C’est donc moi, D’Éon de Beaumont, qui raconterai cette histoire. Je vous parlerai de mes amis qui, comme moi, avaient foi en l’âme de la France. Je parlerai également des évènements qui précipitèrent la fin de toute une époque et de ce jour où la dépouille mortelle d’une jeune fille dériva jusqu’à Paris.
Le nom de cette malheureuse était Lia de Beaumont, elle était ma sœur ainée.
Ce tragique évènement fut le début de toute cette histoire. »
Mais là c’est moi, Narcisse, qui vais vous raconter l’histoire tragique de D’Éon de Beaumont :
D’Éon de Beaumont est un jeune noble, calme, fervent croyant, fiancé à Anna Rochefort.
D’Éon est le portrait craché de sa sœur, et il est aussi perspicace qu’elle.
Le jour de son entrée à la Cour de Versailles en tant que chevalier a été un jour terrible pour lui : il découvre avec horreur sa sœur ainée, Lia, gisante dans un cercueil dérivant le long de la Seine. Sur le cercueil, y est inscrit en lettres de sang le mot PSAUMES.
D’Éon est anéanti, sa sœur représentait tout pour lui, c’était son modèle, elle lui inspirait et lui inspire le plus grand respect, c’était même une mère pour lui.
Dès lors, il y avait une chose qu’il devait absolument faire, à la fois pour lui mais aussi pour le pays auquel il a juré sa loyauté : il intègre la Police Secrète qui représente les yeux et les oreilles de sa majesté, protégeant l’ordre public dans l’ombre.
À la recherche du criminel qui avait enfermé sa sœur dans ce cercueil, D’Éon arpente les rues de Paris à la nuit tombée.
D’Éon porte toujours le deuil sur ordre de l’Eglise ; malgré cela, il lui est formellement interdit d’aller fleurir la tombe de sa sœur (empoisonnée au mercure, son corps ne peut se décomposer).
Lors de son enquête, il apprend qu’une autre femme a disparu. Il découvre dans une caisse le cadavre d’une femme portant sur son front les lettres HO. À cet instant, il est attaqué, les auteurs sont arrêtés et soumis à la question.
D’Éon retrouve sur la caisse la même marque PSAUMES que sur le cercueil où reposait sa sœur.
D’Éon découvre que ce mot fait référence aux Psaumes de la Bible, mais l’inscription HO lui échappe encore.
La police Secrète découvre que l’expéditeur des caisses est un russe fortuné répondant au nom de Vorontsov, il réside juste à côté du palais royal, la propriété des Orléans. Or, la police n’y est pas admise mais D’Éon compte demander personnellement au duc d’Orléans la permission d’enquêter sur ses terres.
Il se rend dans sa propriété avec son collègue Bernis. D’Éon repère l’inscription HO gravée sur la canne du duc ; celui-ci le tâche de faire arrêter ce fameux russe et de lui faire parvenir un rapport.
La Police Secrète découvre dans une cave les cadavres de plusieurs femmes portant sur leur front la marque HO.
Le meurtrier laisse des notes écrites en sang : « Prenez garde à NQM »
Ces notes réunissent des informations sur Paris, elles ressemblent à une liste des hauts dignitaires du gouvernement.
D’Éon montre à Bernis des documents qui lui sont parvenus peu de temps avant que le corps de sa sœur ne soit découvert, il s’agit d’informations ayant trait à la Russie, une liste comportant entre autres le nom de l’Impératrice et de ses ministres et ici encore, y figure l’inscription NQM. D’Éon dit qu’il semblerait que ce soit un code utilisé par un service diplomatique officieux appelé le « Secret du Roi » C’est pour cette raison que D’Éon a proposé ses services à la Police Secrète. D’Éon pense que sa sœur a été assassinée parce qu’elle était au service de la France et de sa majesté. Il a donc décidé de poursuivre ses activités là où elle les avait laissées.
D’Éon ne veut pas servir à la Cour où chacun passe son temps à flatter la famille royale au lieu de servir son pays. Tout n’y est que fêtes et réjouissances à longueur de journée, ce monde le rebute.
Après avoir entendu ces paroles, Bernis le charge de l’enquête et lui confie tous les documents concernant le russe Vorontsov. Bernis demande à D’Éon de retourner à Versailles une fois cette affaire élucidée, car la Cour a grandement besoin d’hommes loyaux de son genre.
D’Éon rêve de sa sœur, elle ne lui disait pas où elle partait, il lui demandait pourquoi, elle répondait que c’est pour le salut de la France, mais le jour viendra où elle lui racontera tout ; d’ici ce jour elle lui a confié sa croix, que D’Éon n’a plus jamais quittée. Elle lui a demandé de s’efforcer à rester tel qu’il est, franc et fidèle à son serment de loyauté. Ses paroles sont restées gravées dans la mémoire de D’Éon qui en rêve la nuit, sa sœur est partout, c’est elle le seul objet de ses pensées, il est hanté par son image.
D’Éon veut savoir tout ce que sa sœur a cru bon de lui cacher.
Il rejoint le cercueil de sa sœur à la crypte, la reine Marie lui dit de prier pour l’âme de sa sœur, elle sait qu’il souffre de ne pouvoir le faire. La reine le réconforte, et lui dit que ce n’est pas la malveillance qui a poussé l’Eglise à lui refuser une sépulture, mais à cause du mercure, son corps refuse de retourner à la poussière et son âme erre encore dans ce bas monde.
D’Éon sollicite la reine, il aimerait qu’elle l’éclaircisse sur le sens des lettres gravées sur le crâne qu’elle tient. La reine l’invite à se rendre dans une des églises où on utilise encore la Bible telle qu’elle fut écrite autrefois. Elle lui dit qu’il trouvera la réponse à sa question dans les versets des psaumes, celui du roi et celui de la vengeance.
D’Éon lui montre l’inscription HO, deux gargouilles présentes dans la crypte lui apportent la réponse : Hommes Optare. Au-dessus des deux gargouilles, une troisième les surplombe, il y est inscrit : « Métamorphose » Hommes Optare est une anagramme de « Métamorphose ».
La reine lui dit que lorsque des mots anciens et des mots plus récents sont alliés alors la vérité apparait. Elle lui conseille de prêter attention à la voix de Lia pour que son âme gagne le repos éternel.
Suivant les conseils de la reine, D’Éon se rend dans une ancienne Eglise, il y découvre que NQM est un mot du fond des âges qui signifie « vengeance », toutefois son sens s’étend bien au-delà de la simple idée de vengeance telle qu’on l’entend. Ce mot s’applique au fait de restaurer une paix qui a été troublée, en faisant appel au vrai Roi qui rétablira l’ordre juste ; voilà de quoi retournent le psaume du roi et celui de la vengeance.
D’Éon se rend auprès du roi Louis XV. D’Éon est un espion du roi, il lui est fidèle, il a juré une loyauté indéfectible à sa patrie et au roi. D’Éon est fier d’être au service du roi, il a le sentiment de se rapprocher de sa sœur ainée.
D’Éon lui dit que ce russe aurait été assisté en ayant été caché dans la propriété du duc d’Orléans, il craint qu’il ne soit au centre de toute cette affaire et demande la permission de l’arrêter dans le plus grand secret.
Le roi répond que le duc est régent du pays et le dernier parent qui lui reste, il lui demande de redoubler de politesse, de ne pas le soumettre à la question comme un vulgaire manant.
D’Éon repère l’inscription NQM gravée sur le pommeau de la canne du duc de Broglie présent dans la pièce (le duc de Broglie est le dirigeant du « Secret du Roi »).
D’Éon dit au roi qu’il semblerait qu’une organisation nommée « Le Secret du Roi » soit mêlée à cette affaire, il demande la permission de répondre par l’épée à une éventuelle menace de cette organisation. Le roi prétend n’avoir jamais eu connaissance d’une telle organisation secrète…
Lors de sa mission, la police secrète du roi est massacrée, D’Éon découvre l’horreur, un homme (le spectateur va découvrir qu’il s’agit de Caron de Beaumarchais) l’étrangle mais la croix que D’Éon porte au cou le sauve et brûle la main de l’agresseur. Lia a sauvé son frère.
C’est un véritable carnage, même la domestique de D’Éon a été tuée, pendue.
Apprendre la vérité est désormais le seul gage de loyauté qui lui reste.
Dans la crypte, il découvre son ami Bernis transformé en mort-vivant (gargouille), il porte la marque HO sur son front et tente de tuer D’Éon. Ce dernier est terrifié par une telle vision ; sa sœur le sauve alors en prenant possession de son corps. D’Éon accueille, malgré lui, l’âme de sa sœur en son être.
Lia « tue » Bernis, un liquide gris gicle de son corps (du mercure). Après la mort de Bernis, l’inscription HO disparait. D’Éon reprend ses esprits, trouve avec effroi son ami Bernis mort, et pleure sur lui.
Pour information, les gargouilles (zombies) n’ont plus rien d’humain, leur sang a été remplacé par du mercure et sont contrôlées à distance par les poètes via l’inscription HO gravée sur elles. Les poètes maitrisent la puissance mystique des Psaumes, des mots religieux auxquels les poètes peuvent insuffler un pouvoir spirituel.
D’Éon regagne Versailles pour repartir immédiatement. Robin, le page de la reine, l’accompagne.
Les documents qui étaient en possession de D’Éon ont été transmis au roi.
D’Éon et Robin se rendent dans une taverne, des hommes viennent arrêter D’Éon, il est soupçonné du meurtre d’un membre de la police secrète ainsi que de celui de sa domestique.
Ils s’emparent de lui, D’Éon repère l’inscription HO gravée sur le coup de l’un des hommes. Il se débat et crie à l’imposture, Robin lui lance son épée pour qu’il puisse se défendre.
D’autres hommes arrivent. Le chevalier Durand, présent dans la taverne, prend la défense de D’Éon. Il dit à D’Éon et Robin de partir par l’escalier, puis fuient tous trois par les toits.
D’Éon est passé du rôle de chasseur à celui de gibier en l’espace d’une nuit.
D’Éon remercie Durand de leur avoir sauvés la vie, Durand dit que c’est le duc d’Orléans qui a assez de pouvoir pour faire roder de faux gendarmes dans les rues de Paris.
Durand lui dit qu’il est là pour l’aider sur ordre d’une certaine personne : Lia de Beaumont.
Il le mène dans un endroit tenu secret pour qu’il y soit en sécurité.
Là-bas, Robin dit à D’Éon que Bernis a été transformé en gargouille, considérée aujourd’hui comme des monstres, leur nom est associé à la sorcellerie et à la magie noire, selon certains on les aurait appelées ainsi en raison du son que fait l’eau trouble en se déversant dans les gouttières.
Robin lui dit que c’était l’âme de Lia qui a agi, D’Éon n’arrive pas à y croire.
Durand leur demande d’agir de concert ; D’Éon puis Robin lui serrent la main.
Tous trois rendent hommage à Bernis.
Ils vont mener l’enquête sur l’affaire Vorontsov. D’Éon pense que Vorontsov bénéficie de la protection du duc D’Orléans.
Cette nuit là, ils rencontrent le chevalier Teillagory, maître d’armes de Lia et D’Éon, qui a répondu sans hésiter à l’appel de D’Éon.
Teillagory leur propose de former une équipe de quatre mousquetaires.
Cette nuit-là, des gargouilles les attaquent, Robin a l’intelligence de remarquer que les femmes gargouilles ont un collier portant la marque HO. Il dit à ses compagnons d’arracher leurs colliers.
Quelqu’un manipule ces créatures en récitant des versets de Psaumes : c’est Caron, les mousquetaires l’arrêtent.
Lia récite le psaume de la vengeance et prend possession du corps de son frère.
D’Éon retrouve ses esprits après que l’âme de Lia ait quitté son corps.
D’Éon et Teillagory suivent Caron (délivré par Durand qui avait de bonnes raisons de le faire) qui rejoint son employeur. Caron est interrogé par le duc D’Orléans, le comte de Saint-Germain et Vorontsov. Le comte de Saint-Germain s’aperçoit de leur présence et met le feu à la demeure par effet de sorcellerie. D’Éon y pénètre à la recherche de quelques preuves à sauver, il trouve des informations sur Paris et sur un commerce de fourrure en provenance de Russie. Vorontsov se fait passer pour un négociant en fourrure.
D’Éon est en possession de ce butin grâce à Durand qui a laissé partir Caron.
Robin lui fait part du message que Durand lui a chargé de transmettre : qu’il prenne tâche d’obtenir ce qui lui est nécessaire, il l’attend près du cercueil.
Arrivé près du cercueil de sa sœur, D’Éon dit qu’il avait noté que quelqu’un venait régulièrement déposer des fleurs sur le cercueil de sa sœur, il découvre que cette personne c’est Durand.
Lia était au service de la France et sa majesté le roi, maintenant qu’elle n’est plus là pour mener à bien ses desseins, D’Éon veut prendre sa relève, c’est ainsi qu’il entend être loyal à sa patrie et au roi.
Jurant avec plus de solennité, encore que pour un serment de loyauté, d’honorer les espérances de la défunte, le chevalier D’Éon renait sous un autre jour.
Près du cercueil de Lia, les quatre mousquetaires ont la surprise de voir arriver le roi de France Louis XV.
Le duc de Broglie, qui accompagne toujours le roi, interroge D’Éon au sujet des documents qu’il détenait, D’Éon lui dit qu’ils appartenaient à sa sœur Lia de Beaumont.
Le roi révèle à D’Éon que Lia était un agent de l’organisation « Secret du roi », qu’elle a été dépêchée en Russie.
Il dit à D’Éon que sa sœur avait été envoyée comme secrétaire à la Cour de Russie au sein d’une délégation du ministère des affaires étrangères. Elle avait pour mission de récupérer les documents secrets concernant la famille royale.
Les quatre chevaliers deviennent membres du Secret du Roi.
À présent, D’Éon veut savoir ce que faisait exactement sa sœur en Russie. Durand lui dit que personne ne savait déchiffrer les codes comme le faisait Lia. Si les relations entre la France et la Russie sont amicales, c’est en grande partie grâce à elle qui a enrayé une tentative d’assassinat visant la personne de l’impératrice Elisabeth.
La reine Marie dit à D’Éon qu’il est entièrement libre de devenir le réceptacle qui accueillera l’âme de sa sœur ou de s’y refuser, mais s’il accepte certaines vérités feront alors surface.
Avant de partir à la traque de Vorontsov, D’Éon passe du temps avec sa fiancée à Longchamp. Il en profite pour se confesser pour le meurtre des femmes gargouilles.
Sur le chemin du retour, D’Éon se lance à la poursuite de Vorontsov qui vient de descendre de son fiacre, mais il lui échappe.
Les trois compagnons de D’Éon lui apprennent que Vorontsov compte se rendre au Havre, les mousquetaires s’y précipitent. Ils arrivent trop tard, Vorontsov a déjà embarqué, le navire est parti. Ils devinent que sa destination est la Russie.
D’Éon est troublé par ce que lui a dit Vorontsov : « Toute ma gratitude au Secret du Roi » (il y a un traitre à sa cause mais qui ?...)
Le duc de Broglie annonce aux quatre chevaliers qu’ils sont relevés de leurs fonctions de membres du Secret du Roi. Une mission plus importante leur est confiée dont la teneur est telle qu’elle ne peut être donnée qu’aux bons soins de chevaliers prêts à davantage s’engager au service du roi : partir en Russie pour mettre la main sur Vorontsov et sur les Psaumes de la famille royale.
Avant d’entreprendre ce périple, chaque chevalier ouvre son cœur à l’être qui lui est le plus cher.
Avant cela, D’Éon requiert une audience auprès de la reine.
D’Éon vient à la reine pour lui dire qu’il a maintenant acquis la certitude que cette âme en peine est bien celle de sa sœur, mais il ignore quelle conduite adopter, ce que désire réellement l’âme de Lia.
La reine lui donne une robe de Lia, lui demande de la revêtir pour qu’il puisse partager son corps en bonne entente avec elle de sorte qu’il devienne Lia lorsqu’ils le souhaitent tous deux mais qu’il puisse rester lui-même s’il ne le souhaite pas.
D’Éon revêt la robe, se regarde dans le miroir, tout se passe par le regard : D’Éon ressent une étrange sensation, il voit sa sœur, tout se met à trembler, les bougies s’allument, Lia prend possession du corps de son frère. Lia est là pour assouvir sa vengeance, elle dit que les Psaumes de la famille royale ont été volés et emportés en Russie, elle dit qu’il y a un traitre à sa patrie. Lia laisse un message à son frère : « Je suis avec toi » La reine conseille à D’Éon de garder Lia auprès de lui, quels que soient les ordres qu’il recevra du roi.
Ne sachant pas s’il allait venir à bout de sa mission, D’Éon donne un baiser d’adieu à sa sœur dans son cercueil avant de partir pour la Russie à Saint-Pétersbourg.
Robin a la grande délicatesse d’amener Anna à D’Éon pour qu’il puisse lui ouvrir son cœur, Anna étant la personne vivante qui compte le plus pour D’Éon.
D’Éon confie à ses trois compagnons souhaiter se rendre en Russie pour aussi y rencontrer l’impératrice Elisabeth afin de mener à bien son enquête concernant l’assassinat de sa sœur, et ce quand bien même il n’ait pas reçu d’ordre du roi à ce sujet.
Arrivés à Cologne, pour se couvrir, les mousquetaires prétendent être des négociants en pierres précieuses.
Des gargouilles les attaquent (des chiens portant l’inscription HO envoyés et contrôlés par la poétesse Lorenza). Les mousquetaires doivent frapper la marque HO sur les chiens pour écarter la menace.
Lia prend possession du corps de son frère pour combattre les gargouilles, elle s’est en réalité manifestée à l’approche de la voiture dans laquelle se trouve la poétesse Lorenza. Là, D’Éon sent la présence de sa sœur plus distinctement que jamais.
Arrivés à Saint-Pétersbourg, les quatre mousquetaires se présentent en qualité de négociants en pierres précieuses, et pour approcher l’impératrice, ils disent aux gardes qu’ils doivent les présenter à l’impératrice Elisabeth. Ils parviennent à obtenir une audience auprès d’elle.
Pour l’occasion du bal donnée par l’impératrice, l’usage veut que les hommes se déguisent en femmes et les femmes en hommes.
C’est D’Éon qui se déguise en femme. Robin, déguisé en dame de compagnie, assure la protection de D’Éon. D’Éon portera la robe de sa sœur que la reine Marie lui a donnée.
L’impératrice est estomaquée de voir arriver le portrait vivant de Lia de Beaumont. D’Éon se présente : il est le frère cadet de Lia de Beaumont. L’impératrice exige une preuve de son allégation. Elle dit que Lia excellait tant par son esprit que par la qualité de son épée, et lui demande de faire la démonstration de ses performances à l’épée. D’Éon accepte sentant étrangement que la victoire ne peut lui échapper. Il l’emporte sur tous ses adversaires. L’impératrice lui demande qu’il lui présente le bijou qu’il est censé présenter. D’Éon lui présente un écrin vide. L’impératrice voit que D’Éon et Lia sont pareils à deux gouttes d’eau, et qu’il a le cran de présenter à l’impératrice un écrin vide ; le doute n’est plus de mise, elle est convaincue qu’il est bien le frère de Lia.
D’Éon est reçu personnellement par l’impératrice.
Il lui avoue qu’il n’est pas bijoutier, qu’il s’est fait passer pour tel afin de voyager incognito, qu’il est en mission pour le roi de France. L’impératrice l’avait bien deviné en le voyant manier aussi talentueusement l’épée. D’Éon lui dit qu’il doit, avec ses compagnons, faire la lumière sur la mort de sa sœur. L’impératrice comprend que D’Éon ne peut pas lui en dire plus, et que faire la lumière sur la mort de Lia n’est pas vraiment ce qui motive le roi.
Elisabeth lui donne la permission d’arrêter Vorontsov. Elle veille à ce que les mousquetaires puissent aller et venir librement à la Cour de Russie. Elle demande à D’Éon d’être prudent car derrière Vorontsov, il y a Bestoujev, le Grand Chancelier de Russie, Elisabeth n’a aucune emprise sur cet homme.
Le soir venu, Durand apprend une mauvaise nouvelle à D’Éon : une aristocrate de rang élevé (le spectateur sait qu’il s’agit de Catherine) les a prévenus qu’une nouvelle tentative pour éliminer l’impératrice est en cours de préparation, et les comploteurs veulent faire accuser les quatre mousquetaires.
Pour D’Éon, protéger l’impératrice est en quelque sorte poursuive l’œuvre de sa sœur, alors il veut empêcher cette tentative d’assassinat quitte à ne pas poursuivre ses recherches sur Vorontsov.
D’Éon prévient l’impératrice du danger qui la menace. Les mousquetaires mettent en scène la mort de l’impératrice pour la sauver.
L’impératrice remercie les mousquetaires au nom de tous ses compagnons qui travaillent pour elle et avec elle.
Elisabeth donne pour mission aux mousquetaires de retrouver Vorontsov à tout prix.
D’Éon reçoit une lettre de Vorontsov qui souhaite l’affronter en duel.
Vorontsov lui dit que ses mains ne sont pas responsables de la mort de Lia.
Lia prend possession du corps de son frère lors du duel. La colère de Lia et son pouvoir provoquent un effondrement, D’Éon est évacué des lieux par ses compagnons.
Catherine prévient les mousquetaires de ne surtout pas retourner à la Cour, l’impératrice n’est plus de ce monde.
Elle les conduit dans un lieu sûr et leur demande de l’aider à se débarrasser de Pierre, son mari et héritier du trône.
D’Éon s’en veut terriblement de rien n’avoir pu faire pour sauver Elisabeth, il pense que les efforts de sa sœur ont été réduits à néant. Robin le remotive, lui dit qu’il doit y croire, tout n’est pas perdu.
Catherine propose aux mousquetaires de la servir, D’Éon refuse, il ne peut servir que le roi de France mais il l’aidera dans sa mission et cela lui permettra de poursuivre l’œuvre de sa sœur.
Catherine est déterminée à sauver son pays et poursuivre l’œuvre d’Elisabeth.
Au parlement russe, D’Éon parle au nom de la France et reconnait en Catherine l’impératrice.
D’Éon affronte Vorontsov et lui demande de lui révéler qui est le responsable de la mort de Lia, ils croisent le fer au palais russe.
Lia prend possession du corps de D’Éon et combat Vorontsov transformé en gargouille, elle le tue.
D’Éon a un flash : il voit Vorontsov accompagné de Maximilien Robespierre, et sa sœur et Maximilien Robespierre proches l’un de l’autre.
Le roi de France ordonne aux mousquetaires de se rendre toute affaire cessante en Angleterre.
Sur la route, D’Éon ne peut pas s’empêcher de penser à Vorontsov et Maximilien Robespierre qui ont fini par trahir leur patrie après l’avoir servie loyalement. D’Éon se demande si un jour sa propre loyauté puisse être ébranlée.
D’Éon n’arrive pas à cerner le personnage de Vorontsov qui tenait à ce point à son statut d’aristocrate.
Durand, qui sait toujours trouver les mots qu’il faut, dit à D’Éon que ressasser sans cesse le passé ne sert à rien, il faut tourner la page.
D’Éon veut absolument rencontrer Maximilien pensant qu’il est responsable du meurtre de Lia. Durand lui certifie qu’il le rencontrera en Angleterre.
En Angleterre, les mousquetaires rendent visite au Comte de Guerchy, ambassadeur français en territoire anglais, il connaissait bien Lia, c’était aussi un ami de Durand.
Cet homme leur extorque de l’argent pour consentir à répondre à leurs questions. Il leur conseille de se focaliser sur deux hommes : Robert Wood, conseiller pour les affaires diplomatiques de la Cour, et celui qui est surnommé « le poète », un proche du roi qui aurait des amis au Parlement.
D’Éon devine qu’il s’agit de Maximilien Robespierre.
D’Éon veut récupérer les documents détenus par Robert Wood pour déterminer et anticiper les prochains mouvements du poète.
Guerchy les informe qu’il connait très bien Robert Wood : c’est un connaisseur plutôt avisé en matière de vin, il aime beaucoup assister aux duels, c’est une de ses passions, et il est friand de chanteuses d’opéra. Lia prend alors possession du corps de son frère pour dire que Robert Wood n’est pas un homme à courir les faveurs d’une comédienne, Lia va se charger de cette affaire.
Les mousquetaires se rendent à la Cour pour y voir la reine d’Angleterre Mary-Charlotte. Lia, qui était une amie de la reine, prend possession du corps de son frère. La reine d’Angleterre reconnait son amie et se fait une joie de la revoir.
Le soir, D’Éon a une vision, les souvenirs de sa sœur lui apparaissent : Lia disait à Maximilien Robespierre qu’elle a l’impression que le secret que cachent les Psaumes de la famille royale ne doit pas être révélé. Lia avait peur pour Maximilien, elle voulait le protéger mais il était trop tard, Maximilien était déterminé à faire renaitre les Psaumes.
C’est troublant pour D’Éon qui a l’impression de lui-même vivre ces moments.
Il voit ensuite Lia et Maximilien dans le miroir. Effrayé, D’Éon le brise.
Mais Maximilien est derrière lui, il lui faut l’âme de Lia pour faire renaitre les Psaumes de la famille royale. Tout se passe par les yeux : Maximilien prend le visage de D’Éon dans ses mains et le regarde dans les yeux. D’Éon hurle, effrayé. Durand pénètre alors précipitamment dans la pièce, Maximilien disparait. Mais il était bel et bien présent en chair et en os, la trace qu’il a laissée sur le lit où il s’est assis le prouve.
D’Éon se déguise en Lia pour se rendre avec ses compagnons au diner de l’ambassade de France. Robert Wood demande à « Lia » de lui raconter sa rencontre avec la reine d’Angleterre. D’Éon ne sait que répondre, la reine Mary-Charlotte lui sauve la mise en intervenant pour donner la réponse.
La reine dit ensuite que la Lia de l’époque n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui, elle sait que ce n’est pas Lia qu’elle a en face d’elle.
Après ce diner, le comte de Guerchy dérobe à Robert Wood (distrait par une démonstration d’escrime de Teillagory) son porte-documents pour que les mousquetaires puissent prendre connaissance du contenu.
Les chevaliers sont recherchés, le comte de Guerchy les a trahis en leur faisant endosser la responsabilité du vol du porte-documents de Robert Wood.
Durand qui était sorti, ne se sentant pas bien, est arrêté. D’Éon entend ses cris de douleur (car le poète Whitehead lui a jeté un sort dans son bras, Durand a dû se le couper). D’Éon veut intervenir mais Teillagory l’en empêche : Durand ne voudrait pas que l’on se sacrifie inutilement pour lui.
D’Éon fait tout pour venir en aide à Durand.
Il a une vision : la seule chance de sauver Durand est la reine Mary-Charlotte. Pour approcher la reine, Teillagory a l’idée que D’Éon s’y présente puisque son visage n’est pas familier à la Cour (D’Éon s’y présentait sous l’apparence de Lia), il ne risque pas d’être arrêté.
D’Éon se présente auprès de la reine Mary qui reconnait immédiatement en lui le frère cadet de Lia. Il lui demande son aide : des accusations pèsent sur ses compagnons et lui-même, on leur reproche d’avoir dérobé et consulté des documents secrets concernant un éventuel traité entre l’Angleterre et la France alors qu’ils étaient en la possession de Robert Wood.
Il ajoute que l’un de ses compagnons a été retrouvé par les autorités anglaises et il n’a plus aucune nouvelle de lui.
Il lui explique que la raison officielle de sa présence en Angleterre est que ses compagnons et lui-même doivent tout faire pour assurer une position favorable dans les négociations en cours.
Il avoue que ce n’est pas l’unique mission des mousquetaires, les documents en possession de Robert Wood renferment un Psaume.
Mary-Charlotte lui dit qu’elle va veiller personnellement à ce que son ami soit remis de suite en liberté, elle le rassure, Durand est toujours en vie. La reine dépêche un avocat de la Cour pour défendre Durand et qu’il obtienne une libération conditionnelle de deux jours, le temps dont les mousquetaires disposeront pour se procurer les preuves appuyant les dires de D’Éon.
Elle lui apprend que Dashwood est à la tête de l’ordre de la révolution, il commande l’ensemble des poètes dispersés à travers toute l’Europe, et que Lia et Maximilien ont été mis en rapport avec les poètes de Medmenham par l’intermédiaire du comte de Saint-Germain qui dirige dans l’ombre les poètes de l’Europe.
Elle lui précise que Medmenham est l’abbaye où se réunissent les poètes, c’est un peu leur quartier général.
La reine lui confie être non seulement la reine Mary mais également sa petite sœur cadette. Grâce à Lia et Maximilien Robespierre, la sœur de la reine a accueilli en son être l’âme de sa sœur décédée.
D’Éon tient au courant ses amis des révélations faites par la reine Mary, exception faite de son secret.
Après la libération de Durand, les mousquetaires partent pour l’abbaye de Medmenham.
Sur la route, ils sont attaqués par des gargouilles, le combat est inévitable. Lia prend possession de son frère, récite le Psaume de la vengeance. L’âme de Maximilien (lequel vient de mourir, mais il va revivre…) appelle celle de Lia. D’Éon comprend qu’un lien fort unissait et unit toujours Maximilien et Lia.
D’Éon arrive à l’abbaye de Medmenham, Lia prend possession de son corps et affronte Dashwood dans un Versailles onirique ; elle le tue après que l’âme de Robespierre soit venue à son secours.
Les mousquetaires s’emparent du livre des Psaumes du roi. Plus précisément, seuls Durand et D’Éon peuvent le prendre en main.
Les mousquetaires découvrent des lettres envoyées à Dashwood par le roi Georges III. Il avait l’intention de déclencher une guerre sans associer le Parlement à sa décision et ce afin de restaurer l’autorité royale. Ces preuves permettent d’effacer les accusations qui pèsent sur les mousquetaires dans l’affaire du vol des documents puisque si le lien du roi Georges III avec Dashwood est révélé, le roi risque son trône, et les autorités devraient abandonner les poursuites à l’encontre des mousquetaires.
D’Éon ouvre les Psaumes de la famille royale : il peut y lire la ligne de conduite du règne de chaque roi, les mots de ce livre décident des rois à venir.
Lorsque vient le tour du nom de Louis XV, D’Éon ne lit pas le contenu et referme le livre. Il ne veut pas se pencher sur le secret du roi sans son consentement.
Cette nuit-là, Durand emporte le livre des Psaumes du roi. Pendant ce temps, les hommes du comte de Sandwich investissent la cachette des mousquetaires pour les arrêter et les jeter en prison.
Les mousquetaires ont réussi à leur échapper.
Durand rejoint ses compagnons et leur remet le livre des Psaumes du roi.
Sa blessure au bras le fait soudainement atrocement souffrir, il confie à ses amis que le roi Louis XV lui a donné l’ordre de tous les tuer. Il commence à devenir une gargouille, il demande à ses compagnons de le tuer et fuir.
Durand-gargouille combat D’Éon, Lia prend possession de son corps pour sauver Durand en récitant un Psaume. Mais Robespierre intervient et retransforme Durand en gargouille. Lia lui crie d’arrêter. Durand demande à D’Éon d’accomplir ce à quoi il est destiné. D’Éon n’a d’autre choix que d’achever Durand qui n’est que gargouille. Lia pleure la mort de son ami.
Lia et D’Éon prient Dieu d’accueillir Durand au royaume des Cieux.
Les mousquetaires apprennent que Georges abdique et que le comte de Sandwich qui les poursuivait sans relâche quitte ses fonctions de ministre de la marine, Durand avait pris les dispositions nécessaires à un tel dénouement.
Grâce à Durand, les trois mousquetaires sont débarrassés de leurs ennemis de la Cour d’Angleterre.
Robin ne veut pas quitter l’Angleterre et laisser Durand, il veut l’emmener et lui offrir une sépulture dans son pays natal.
Mais D’Éon lui dit qu’ils doivent regagner leur pays au plus vite, sinon le Parlement leur demandera des comptes.
Avant que D’Éon n’embarque, la reine Mary vient lui faire ses adieux, il la remercie pour son aide précieuse et pour ses bons soins.
D’Éon pense que c’est en raison des tourments qui rongent Lia qu’elle est retenue en ce monde, mais la reine Mary lui fait comprendre qu’il y a aussi son amour, son lien qui l’unit à lui qui la retient. D’Éon se souvient alors du message qu’elle lui avait adressé : « Je suis avec toi » Mary lui dit qu’il doit trouver le bonheur pour que Lia trouve le repos, il ne doit pas se contenter de suivre la voie à laquelle il pense être destiné, il doit œuvrer pour la réalisation de ses souhaits, de cela dépend le repos de l’âme de Lia.
Sur le bateau le conduisant en France, D’Éon écrit une lettre à sa bien-aimée Anna, il a hâte de la retrouver pour l’épouser, se consacrer à la réalisation de leur bonheur.
De retour en France, les trois mousquetaires doivent passer la nuit à l’auberge.
D’Éon voit comment sa sœur a été transpercée d’une épée portant la gravure NQM et sent que Maximilien est toujours en vie.
Les hommes du duc d’Orléans arrivent et arrêtent D’Éon. Le duc félicite Teillagory pour son travail, D’Éon n’en revient pas que Teillagory soit un traitre. D’Éon ne comprend pas.
D’Éon est prisonnier au palais du duc d’Orléans, Teillagory lui demande de lire les Psaumes du roi, il serait même possible qu’il soit libéré.
D’Éon lui demande pourquoi les trahit-il. Teillagory tient Louis XV personnellement responsable de la mort de son fils, et a rallié le camp du duc D’Orléans.
D’Éon ne comprend pas cette loyauté, le duc D’Orléans n’a pas reçu son titre des mains de Dieu, c’est Louis XV qui a reçu le sacre, le devoir d’un chevalier est de servir son pays, il tente de lui faire comprendre que le roi n’est pas responsable de la mort de son fils.
Maximilien arrive et lui explique que Durand avait fait le choix de mourir pour ses compagnons, Maximilien a donc veillé a réalisé son souhait tout en lui offrant le repos.
Maximilien lui explique que c’est le livre des Psaumes du roi qui choisit qui pourra le lire, celui qui n’est pas élu ne saurait même pas le tenir en main. Les Psaumes ont d’abord jeté leur dévolu sur Lia puis à son tour Lia a choisi D’Éon pour les recevoir, il lui dit que l’âme de Lia ne trouvera pas le repos avant qu’il n’en ait tourné les pages.
Maximilien ajoute qu’ils se reverront lorsque les Psaumes auront été ouverts.
Robin vient délivrer D’Éon. Ils rencontrent Lorenza et le comte Cagliostro. Lorenza affronte D’Éon avec le pouvoir des Psaumes.
Teillagory les rejoint et affronte D’Éon dans un duel sanglant.
Le duc d’Orléans intervient : il est sur le point de tuer D’Éon, Robin tire alors sur le duc pour sauver son ami, mais Teillagory s’interpose et reçoit la balle.
D’Éon et Robin pleurent la mort de leur ami.
Robin aide D’Éon à soigner ses blessures.
D’Éon lit les Psaumes, et découvre que Louis XV maintiendra la paix grâce à son silence et à sa paresse, il voit le nom de Maximilien associé à celui de Louis XV.
D’Éon ne comprend pas, nulle part dans ces mots il ne décèle de motif qui rendent nécessaire la mort de chevaliers !
D’Éon remarque que son nom figure sur les Psaumes ainsi que sa date de naissance : 1728.
D’Éon voit les souvenirs de Lia : il découvre que Lia et Maximilien voulaient se marier et que Lia avait lu les Psaumes du roi. Le roi l’a assassinée parce qu’elle les avait lus.
D’Éon gagne Versailles et découvre avec effroi que sa fiancée est morte. D’Éon est brisé (les scènes sont décrites dans la présentation de leur couple). Le roi est l’auteur du crime.
D’Éon se rend auprès du duc Broglie et le menace de son épée, il refuse de parler. D’Éon exige qu’il le mène jusqu’au roi.
D’Éon demande au roi, en état de putréfaction, s’il est bien l’assassin de la reine Marie et d’Anna Rochefort.
Le roi ne le nie pas, il avoue avoir « dû » en être passé par là. Il prétend regretter tous ces sacrifices.
Lia prend possession du corps de son frère et demande pourquoi au roi ! D’Éon apprend que le sang qui coule dans les veines de Louis XV n’est pas royal, il n’aurait jamais dû régner.
Quant à Lia, elle est la fille du roi Louis XIV, elle ne fut jamais reconnue officiellement.
Louis XV demande à D’Éon de l’achever. D’Éon lui répond que ceux qui ont péri sous son règne ne sont pas morts au nom d’un roi, ils se sont battus pour le salut de ce pays, c’est pourquoi son vœu est que le roi vive quelle que soit l’horreur de sa putréfaction.
Le roi lui ordonne au nom de sa dévotion de le délivrer de ce trône. Lia, qui a pris possession de son frère, refuse de le tuer pour que vive le royaume.
Maximilien, Robin, Lorenza et Cagliostro pénètrent dans la chambre.
Lorenza et Lia combattent l’une contre l’autre avec le pouvoir des Psaumes.
D’Éon/Lia quitte la chambre du roi, rejoint Robin et lui demande de lui rendre les Psaumes du roi mais Robin lui dit que ces Psaumes sont ceux de la Révolution. Robin fuit avec Lorenza et Cagliostro.
Le dernier des compagnons avec lequel il avait entrepris son périple ayant ainsi disparu, D’Éon se dirige jusqu’au cercueil de sa sœur. La dépouille de Lia est le dernier Psaume, elle renferme les secrets de la famille royale. D’Éon dépose Lia dans une barque en bois et l’incinère. Le dernier Psaume est alors révélé sur le visage même de D’Éon, formant une trinité Lia/D’Éon/Louis. Lia et D’Éon sont liés à la famille royale.
D’Éon prit la route pour veiller de loin sur l’avenir réservé aux Psaumes et à la France.
N’ayant d’autre obsession que de voir D’Éon et Robin morts, le duc de Broglie les fit poursuivre sans relâche ; c’est pourquoi, à cette époque, D’Éon prit l’apparence d’une femme.
D’Éon a assisté à la mise à mort par guillotine de Robin (devenu Maximilien Robespierre), il ramassa sa montre ensanglantée.
D’Éon a vu la fin de ceux auxquels il avait juré loyauté puis les derniers instants de ceux qui avaient mené la révolution. Peu après, il quitta la France pour rendre visite à son amie Mary-Charlotte.
D’Éon est définitivement brisé depuis le décès d’Anna. À présent vieillard, il pense toujours à elle, il ne l’a jamais oubliée, son amour pour elle est éternel.
D’Éon ne s’est jamais marié, il n’a jamais pu aimer une autre qu’Anna. D’Éon n’a jamais réussi à faire le deuil d’Anna.
Lia de Beaumont
Lia de Beaumont est la sœur ainée de D’Éon. Elle s’occupait de lui et le protégeait comme une mère protège son enfant, elle l’a éduqué et lui a enseigné les valeurs de la vie.
Lia servait à la Cour de France et aimait éperdument les jardins de Versailles.
Elle était une amie d’Anna Rochefort ainsi que son professeur.
Lia était sagace. Elle excellait tant par son esprit que par la qualité de son épée
C’est Teillagory qui a enseigné à Lia tout ce qu’elle sait sur le maniement de l’épée.
D’un seul regard, Lia était capable d’envouter n’importe qui, elle le savait et ne profitait jamais de son don naturel pour séduire les hommes, elle savait qu’ils ne lui résisteraient pas.
Lia était un agent de l’organisation « Secret du roi », elle a été dépêchée en Russie. Le roi Louis XV l’y a envoyé dans le but de détourner ses soupçons à l’égard du secret du roi.
Elle a été envoyée comme secrétaire à la Cour de Russie au sein d’une délégation du ministère des affaires étrangères. Elle avait pour mission de récupérer les documents secrets concernant la famille royale.
Personne ne savait déchiffrer les codes comme le faisait Lia. Si les relations entre la France et la Russie sont amicales, c’est en grande partie grâce à elle qui a enrayé une tentative d’assassinat visant la personne de l’impératrice Elisabeth.
Lia était la plus grande amie de l’impératrice. Elle lui a même conseillé d’instaurer un bal au cours duquel les hommes se déguisent en femmes et inversement, afin d’incarner le changement, pour lutter et piétiner l’avilissement des femmes par les hommes.
Elisabeth avait proposé à Lia de rejoindre la Cour de Russie. Lia a refusé cet honneur car la seule personne au monde qu’elle pouvait servir c’était le roi de France.
Lia était aussi une amie de la reine d’Angleterre, Mary-Charlotte. Lia lui avait révélé la grandeur des Psaumes, accompagnée de Maximilien Robespierre.
Lia, Maximilien et Durand formaient une équipe soudée. Durand était épris de Lia, mais Lia et Maximilien étaient amoureux l’un de l’autre et prévoyaient de se marier.
Maximilien avait découvert le livre des Psaumes de la famille royale. Lia pouvait l’ouvrir et le lire, elle y avait découvert que son nom figurait dans les Psaumes royales et a scellé ces passages en elle. Seuls les monarques peuvent ouvrir les Psaumes du roi…
Elle a découvert que le roi Louis XIV eut un autre enfant qui ne fut jamais reconnu officiellement : Lia de Beaumont. Selon la prédiction, cet enfant était voué à devenir le bouclier qui protégerait les Psaumes lorsque le prince écarté du trône apprendrait la vérité sur son sang.
Lia avait le pouvoir de sceller les Psaumes en elle car elle est d’ascendance royale.
Elle a eu l’horreur de découvrir que l’homme dont elle est amoureuse est en réalité son frère !
Lia fut effondrée et écrivit une lettre à Maximilien dans laquelle elle lui disait de ne pas aller à l’encontre du roi, qu’elle se charge de remettre les Psaumes du roi à leur place, et qu’elle ne peut pas répondre favorablement à son amour.
Lia a ensuite trouvé un message de Maximilien (à l’endroit où ils avaient pour habitude de se laisser de petits mots) : « Retrouve-moi après la messe dans le confessionnal. »
Mais en réalité, le duc de Broglie a remplacé le message qui lui était adressé par un autre, c’était un piège, dans le message original Maximilien demandait à Lia de venir le rejoindre au Havre.
Le roi Louis XV et le duc de Broglie ont corrompu un prêtre, Lia s’est rendu dans le confessionnal croyant y voir Maximilien mais c’est le roi qui l’y attendait pour la transpercer de son épée en plein cœur.
Mais Lia avait développé un soupçon dès le premier instant, aussi dans l’éventualité où la lettre ait pu être remplacée, elle a savamment fait en sorte de laisser une note à sa façon que Maximilien a découverte. Il s’est précipité au confessionnal et y a découvert le corps de Lia, il a emporté sa dépouille et plusieurs mois plus tard il a révélé sa mort et la vérité sur les Psaumes.
Lia a été empoisonnée au mercure, ce qui empêche son corps de se décomposer, de par ce fait l’Eglise refuse de lui accorder une sépulture.
Elle prend possession du corps de son frère à chaque fois qu’un besoin s’en fait sentir pour l’aider, le protéger et le sauver.
Si l’âme de Lia continue aujourd’hui d’errer en ce monde en proie à ses passions, c’est dans l’espoir que du fond de son être son frère se décide à prêter attention à ce qu’elle a à lui dire.
À chaque fois que Lia prend possession du corps de son petit frère, la citation latine suivante apparait sur l’épée de D’Éon en lettres de sang : « Sit Nomen Domini Benedictum » (« Béni soit le nom de Dieu »).
Lia est aussi retenue en ce monde pour que son frère trouve le bonheur, qu’il ne se contente pas de suivre la voie à laquelle il pense être destiné, qu’il œuvre pour la réalisation de ses souhaits.
La dépouille de Lia était le dernier Psaume, elle renfermait les secrets de la famille royale. D’Éon déposa Lia dans une barque en bois et l’incinéra. Le dernier Psaume fut alors révélé.
Il fallait que l’enveloppe corporelle de Lia soit détruite pour qu’elle trouve le repos.
Ce n’est donc que lorsque l’âme de Lia a été offerte aux Psaumes du roi que toute la vérité a été faite et que l’avenir de la France a enfin été révélé au grand jour. C’est ainsi qu’elle trouva le repos définitif et éternel.
Anna Rochefort
Anna Rochefort est la fiancée de D’Éon de Beaumont. Elle lui voue un amour profond, pur et sincère. D’Éon et Anna se connaissent depuis l’enfance. Dès lors, le cœur d’Anna n’a jamais abrité que la pensée d’une seule personne : D’Éon.
Anna est une jeune fille de bonne famille, ayant de bonnes valeurs morales. Elle est honnête, fidèle, loyale et digne de confiance.
C’est aussi une jeune fille très douce, très fragile et à fleur de peau.
Lia était une amie précieuse pour Anna, elle a été un véritable professeur pour elle. Anna buvait ses conseils et les appliquait à la lettre, Lia lui manque beaucoup.
Anna sait que Lia lui a toujours caché certaines choses afin de la préserver du mal.
Anna est la première suivante du petit Auguste, chargée de son éducation. Elle est dévouée à la reine Marie et au petit Auguste qui ne peut se passer d’elle.
La reine Marie tient beaucoup à Anna, elle lui fait confiance, se confie à elle ; la reine la rassure aussi dans ses moments de faiblesses et de doutes.
Profondément éprise de son fiancé, Anna souffre de ses absences et tremble de le savoir si loin d’elle.
Anna trouve du réconfort dans les paroles attentionnées de la reine et dans le gentil sourire d’Auguste. Sans eux, Anna n’aurait pas pu supporter la vie à la Cour loin de D’Éon.
Elle est émue de lire que D’Éon lui écrit qu’il lui tarde de la voir, qu’il veuille l’épouser (la relation entre D’Éon et Anna est décrite dans la présentation de leur couple).
À l’épisode 22, Anna découvre la reine morte dans les bras du roi Louis XV. Le roi tue Anna (la scène est décrite dans la présentation du couple D’Éon/Anna).
Lorsque D’Éon est enfin de retour à Versailles, il découvre avec effroi que sa fiancée n’est plus. D’Éon ne s’est jamais remis de la mort de sa bien-aimée.
Je vous transmets cette belle et triste histoire qui se déroule d’une manière assez étonnante.
Pour les adeptes de zombies et morts vivants cela pourrait plaire. Mais lorsque l’on regarde en profondeur ce dessin animé, les zombies ne sont qu’un habillage.
Narcisse vous présente :
Genre : Seinen (Thriller ésotérique)
Episodes : 24
Année : 2006-2007
Pays : Japon
Auteur du roman et du manga : Tow Ubukata
Scénario : Tow Ubukata
Réalisation : Kazuhiro Furuhashi
Character Design : Tomomi Ozaki
Directeur artistique : Hiroshi Ono
Musique : Michiru Oshima
Directeur de la photographie : Jun Yanai
Studio : Production I.G, Project Chevalier, Shochiku
Résumé de l’histoire :
Paris, XVIIIème siècle : le jour de son entrée à la Cour de Versailles en tant que chevalier a été un jour terrible pour D’Éon de Beaumont, il découvre avec horreur sa sœur ainée, Lia, gisante dans un cercueil dérivant le long de la Seine. Sur le cercueil, y est inscrit en lettres de sang le mot PSAUMES.
Dès lors, D’Éon se démène corps et âme pour faire éclater la vérité.
Sa sœur Lia était au service de la France et de sa majesté le roi Louis XV. Lia était un agent de l’organisation « Secret du roi », organisation dont D’Éon va devenir membre.
D’Éon de Beaumont découvre que deux organisations secrètes s’opposent :
1 - Le Secret du Roi : organisation chargée à la fois de faire justice aux éléments révolutionnaires lorsqu’ils s’opposent à l’autorité royale, et de conduire avec les puissances étrangères des négociations qui ne seraient être rendues publiques.
Le code du Secret du Roi est NQM. NQM est un mot du fond des âges qui signifie « vengeance », toutefois son sens s’étend bien au-delà de la simple idée de vengeance telle qu’on l’entend. Ce mot s’applique au fait de restaurer une paix qui a été troublée, en faisant appel au vrai Roi qui rétablira l’ordre juste.
2 - L’organisation des Frères de la Révolution dirigée dans l’ombre par le duc D’Orléans, composée de poètes et alchimistes travaillant pour le comte de Saint-Germain.
Les poètes ont le pouvoir de maitriser la puissance mystique des Psaumes, des mots religieux auxquels les poètes peuvent insuffler un pouvoir spirituel.
Les poètes ont aussi le pouvoir de faire revenir des morts à la vie. Ces morts, dont le sang a été remplacé par du mercure, n’ont alors plus rien d’humain : ils deviennent des gargouilles, contrôlées à distance par les poètes grâce à l’inscription HO gravée sur elles. HO signifie Hommes Optare, c’est une anagramme de « Métamorphose ».
Au cours de l’enquête de D’Éon de Beaumont pour découvrir le meurtrier de Lia, trois compagnons se joignent à lui : Robin, le page de la reine Marie, le chevalier Durand, ami de Lia de Beaumont, et Teillagory, maître d’armes.
Ils forment ensemble une équipe de quatre mousquetaires.
Mais un cinquième mousquetaire se manifeste en la personne de Lia de Beaumont : D’Éon a en effet accepté de devenir le réceptacle qui accueillera l’âme de sa sœur qui n’a pas trouvé le repos notamment pour que certaines vérités fassent surface.
Lia prend possession du corps de son frère à chaque fois qu’un besoin s’en fait sentir pour l’aider, le protéger et le sauver.
Le roi Louis XV confie aux quatre chevaliers la mission de se rendre en Russie pour mettre la main sur les Psaumes de la famille royale.
L’ouvrage des Psaumes du roi a l’étrange pouvoir d’appeler ceux qui sont à régner et ce, bien avant qu’ils n’accèdent au trône. Les mots de ce livre décident des rois à venir.
Les quatre compagnons et amis vont être amenés jusqu’en Angleterre pour les trouver. Elles sont en possession de Maximilien Robespierre qui a besoin de l’âme de Lia pour faire renaitre les Psaumes de la famille royale.
D’Éon pense que cet homme a tué sa sœur.
Mais pour quelles raisons le roi Louis XV tient-il tant à mettre la main sur les Psaumes de la famille royale ? Pourquoi tient-il tant à éliminer tous ceux qui ont connaissance du contenu des Psaumes royales ?
Présentation des personnages
D’Éon de Beaumont
D’Éon de Beaumont, vieilli, raconte son histoire :
« Au commencement était la parole. Nous étions alors sous le règne de sa majesté le roi Louis XV. Les grands de ce monde se retrouvaient à Versailles resplendissant de toute sa gloire. Paris, traversée par la Seine qui charriait ses flots majestueux, allait sombrer dans un chaos à la fois magnifique et terrifiant. Le cours du temps altère toute chose dans ce monde, seuls restent les mots. C’est donc moi, D’Éon de Beaumont, qui raconterai cette histoire. Je vous parlerai de mes amis qui, comme moi, avaient foi en l’âme de la France. Je parlerai également des évènements qui précipitèrent la fin de toute une époque et de ce jour où la dépouille mortelle d’une jeune fille dériva jusqu’à Paris.
Le nom de cette malheureuse était Lia de Beaumont, elle était ma sœur ainée.
Ce tragique évènement fut le début de toute cette histoire. »
Mais là c’est moi, Narcisse, qui vais vous raconter l’histoire tragique de D’Éon de Beaumont :
D’Éon de Beaumont est un jeune noble, calme, fervent croyant, fiancé à Anna Rochefort.
D’Éon est le portrait craché de sa sœur, et il est aussi perspicace qu’elle.
Le jour de son entrée à la Cour de Versailles en tant que chevalier a été un jour terrible pour lui : il découvre avec horreur sa sœur ainée, Lia, gisante dans un cercueil dérivant le long de la Seine. Sur le cercueil, y est inscrit en lettres de sang le mot PSAUMES.
D’Éon est anéanti, sa sœur représentait tout pour lui, c’était son modèle, elle lui inspirait et lui inspire le plus grand respect, c’était même une mère pour lui.
Dès lors, il y avait une chose qu’il devait absolument faire, à la fois pour lui mais aussi pour le pays auquel il a juré sa loyauté : il intègre la Police Secrète qui représente les yeux et les oreilles de sa majesté, protégeant l’ordre public dans l’ombre.
À la recherche du criminel qui avait enfermé sa sœur dans ce cercueil, D’Éon arpente les rues de Paris à la nuit tombée.
D’Éon porte toujours le deuil sur ordre de l’Eglise ; malgré cela, il lui est formellement interdit d’aller fleurir la tombe de sa sœur (empoisonnée au mercure, son corps ne peut se décomposer).
Lors de son enquête, il apprend qu’une autre femme a disparu. Il découvre dans une caisse le cadavre d’une femme portant sur son front les lettres HO. À cet instant, il est attaqué, les auteurs sont arrêtés et soumis à la question.
D’Éon retrouve sur la caisse la même marque PSAUMES que sur le cercueil où reposait sa sœur.
D’Éon découvre que ce mot fait référence aux Psaumes de la Bible, mais l’inscription HO lui échappe encore.
La police Secrète découvre que l’expéditeur des caisses est un russe fortuné répondant au nom de Vorontsov, il réside juste à côté du palais royal, la propriété des Orléans. Or, la police n’y est pas admise mais D’Éon compte demander personnellement au duc d’Orléans la permission d’enquêter sur ses terres.
Il se rend dans sa propriété avec son collègue Bernis. D’Éon repère l’inscription HO gravée sur la canne du duc ; celui-ci le tâche de faire arrêter ce fameux russe et de lui faire parvenir un rapport.
La Police Secrète découvre dans une cave les cadavres de plusieurs femmes portant sur leur front la marque HO.
Le meurtrier laisse des notes écrites en sang : « Prenez garde à NQM »
Ces notes réunissent des informations sur Paris, elles ressemblent à une liste des hauts dignitaires du gouvernement.
D’Éon montre à Bernis des documents qui lui sont parvenus peu de temps avant que le corps de sa sœur ne soit découvert, il s’agit d’informations ayant trait à la Russie, une liste comportant entre autres le nom de l’Impératrice et de ses ministres et ici encore, y figure l’inscription NQM. D’Éon dit qu’il semblerait que ce soit un code utilisé par un service diplomatique officieux appelé le « Secret du Roi » C’est pour cette raison que D’Éon a proposé ses services à la Police Secrète. D’Éon pense que sa sœur a été assassinée parce qu’elle était au service de la France et de sa majesté. Il a donc décidé de poursuivre ses activités là où elle les avait laissées.
D’Éon ne veut pas servir à la Cour où chacun passe son temps à flatter la famille royale au lieu de servir son pays. Tout n’y est que fêtes et réjouissances à longueur de journée, ce monde le rebute.
Après avoir entendu ces paroles, Bernis le charge de l’enquête et lui confie tous les documents concernant le russe Vorontsov. Bernis demande à D’Éon de retourner à Versailles une fois cette affaire élucidée, car la Cour a grandement besoin d’hommes loyaux de son genre.
D’Éon rêve de sa sœur, elle ne lui disait pas où elle partait, il lui demandait pourquoi, elle répondait que c’est pour le salut de la France, mais le jour viendra où elle lui racontera tout ; d’ici ce jour elle lui a confié sa croix, que D’Éon n’a plus jamais quittée. Elle lui a demandé de s’efforcer à rester tel qu’il est, franc et fidèle à son serment de loyauté. Ses paroles sont restées gravées dans la mémoire de D’Éon qui en rêve la nuit, sa sœur est partout, c’est elle le seul objet de ses pensées, il est hanté par son image.
D’Éon veut savoir tout ce que sa sœur a cru bon de lui cacher.
Il rejoint le cercueil de sa sœur à la crypte, la reine Marie lui dit de prier pour l’âme de sa sœur, elle sait qu’il souffre de ne pouvoir le faire. La reine le réconforte, et lui dit que ce n’est pas la malveillance qui a poussé l’Eglise à lui refuser une sépulture, mais à cause du mercure, son corps refuse de retourner à la poussière et son âme erre encore dans ce bas monde.
D’Éon sollicite la reine, il aimerait qu’elle l’éclaircisse sur le sens des lettres gravées sur le crâne qu’elle tient. La reine l’invite à se rendre dans une des églises où on utilise encore la Bible telle qu’elle fut écrite autrefois. Elle lui dit qu’il trouvera la réponse à sa question dans les versets des psaumes, celui du roi et celui de la vengeance.
D’Éon lui montre l’inscription HO, deux gargouilles présentes dans la crypte lui apportent la réponse : Hommes Optare. Au-dessus des deux gargouilles, une troisième les surplombe, il y est inscrit : « Métamorphose » Hommes Optare est une anagramme de « Métamorphose ».
La reine lui dit que lorsque des mots anciens et des mots plus récents sont alliés alors la vérité apparait. Elle lui conseille de prêter attention à la voix de Lia pour que son âme gagne le repos éternel.
Suivant les conseils de la reine, D’Éon se rend dans une ancienne Eglise, il y découvre que NQM est un mot du fond des âges qui signifie « vengeance », toutefois son sens s’étend bien au-delà de la simple idée de vengeance telle qu’on l’entend. Ce mot s’applique au fait de restaurer une paix qui a été troublée, en faisant appel au vrai Roi qui rétablira l’ordre juste ; voilà de quoi retournent le psaume du roi et celui de la vengeance.
D’Éon se rend auprès du roi Louis XV. D’Éon est un espion du roi, il lui est fidèle, il a juré une loyauté indéfectible à sa patrie et au roi. D’Éon est fier d’être au service du roi, il a le sentiment de se rapprocher de sa sœur ainée.
D’Éon lui dit que ce russe aurait été assisté en ayant été caché dans la propriété du duc d’Orléans, il craint qu’il ne soit au centre de toute cette affaire et demande la permission de l’arrêter dans le plus grand secret.
Le roi répond que le duc est régent du pays et le dernier parent qui lui reste, il lui demande de redoubler de politesse, de ne pas le soumettre à la question comme un vulgaire manant.
D’Éon repère l’inscription NQM gravée sur le pommeau de la canne du duc de Broglie présent dans la pièce (le duc de Broglie est le dirigeant du « Secret du Roi »).
D’Éon dit au roi qu’il semblerait qu’une organisation nommée « Le Secret du Roi » soit mêlée à cette affaire, il demande la permission de répondre par l’épée à une éventuelle menace de cette organisation. Le roi prétend n’avoir jamais eu connaissance d’une telle organisation secrète…
Lors de sa mission, la police secrète du roi est massacrée, D’Éon découvre l’horreur, un homme (le spectateur va découvrir qu’il s’agit de Caron de Beaumarchais) l’étrangle mais la croix que D’Éon porte au cou le sauve et brûle la main de l’agresseur. Lia a sauvé son frère.
C’est un véritable carnage, même la domestique de D’Éon a été tuée, pendue.
Apprendre la vérité est désormais le seul gage de loyauté qui lui reste.
Dans la crypte, il découvre son ami Bernis transformé en mort-vivant (gargouille), il porte la marque HO sur son front et tente de tuer D’Éon. Ce dernier est terrifié par une telle vision ; sa sœur le sauve alors en prenant possession de son corps. D’Éon accueille, malgré lui, l’âme de sa sœur en son être.
Lia « tue » Bernis, un liquide gris gicle de son corps (du mercure). Après la mort de Bernis, l’inscription HO disparait. D’Éon reprend ses esprits, trouve avec effroi son ami Bernis mort, et pleure sur lui.
Pour information, les gargouilles (zombies) n’ont plus rien d’humain, leur sang a été remplacé par du mercure et sont contrôlées à distance par les poètes via l’inscription HO gravée sur elles. Les poètes maitrisent la puissance mystique des Psaumes, des mots religieux auxquels les poètes peuvent insuffler un pouvoir spirituel.
D’Éon regagne Versailles pour repartir immédiatement. Robin, le page de la reine, l’accompagne.
Les documents qui étaient en possession de D’Éon ont été transmis au roi.
D’Éon et Robin se rendent dans une taverne, des hommes viennent arrêter D’Éon, il est soupçonné du meurtre d’un membre de la police secrète ainsi que de celui de sa domestique.
Ils s’emparent de lui, D’Éon repère l’inscription HO gravée sur le coup de l’un des hommes. Il se débat et crie à l’imposture, Robin lui lance son épée pour qu’il puisse se défendre.
D’autres hommes arrivent. Le chevalier Durand, présent dans la taverne, prend la défense de D’Éon. Il dit à D’Éon et Robin de partir par l’escalier, puis fuient tous trois par les toits.
D’Éon est passé du rôle de chasseur à celui de gibier en l’espace d’une nuit.
D’Éon remercie Durand de leur avoir sauvés la vie, Durand dit que c’est le duc d’Orléans qui a assez de pouvoir pour faire roder de faux gendarmes dans les rues de Paris.
Durand lui dit qu’il est là pour l’aider sur ordre d’une certaine personne : Lia de Beaumont.
Il le mène dans un endroit tenu secret pour qu’il y soit en sécurité.
Là-bas, Robin dit à D’Éon que Bernis a été transformé en gargouille, considérée aujourd’hui comme des monstres, leur nom est associé à la sorcellerie et à la magie noire, selon certains on les aurait appelées ainsi en raison du son que fait l’eau trouble en se déversant dans les gouttières.
Robin lui dit que c’était l’âme de Lia qui a agi, D’Éon n’arrive pas à y croire.
Durand leur demande d’agir de concert ; D’Éon puis Robin lui serrent la main.
Tous trois rendent hommage à Bernis.
Ils vont mener l’enquête sur l’affaire Vorontsov. D’Éon pense que Vorontsov bénéficie de la protection du duc D’Orléans.
Cette nuit là, ils rencontrent le chevalier Teillagory, maître d’armes de Lia et D’Éon, qui a répondu sans hésiter à l’appel de D’Éon.
Teillagory leur propose de former une équipe de quatre mousquetaires.
Cette nuit-là, des gargouilles les attaquent, Robin a l’intelligence de remarquer que les femmes gargouilles ont un collier portant la marque HO. Il dit à ses compagnons d’arracher leurs colliers.
Quelqu’un manipule ces créatures en récitant des versets de Psaumes : c’est Caron, les mousquetaires l’arrêtent.
Lia récite le psaume de la vengeance et prend possession du corps de son frère.
D’Éon retrouve ses esprits après que l’âme de Lia ait quitté son corps.
D’Éon et Teillagory suivent Caron (délivré par Durand qui avait de bonnes raisons de le faire) qui rejoint son employeur. Caron est interrogé par le duc D’Orléans, le comte de Saint-Germain et Vorontsov. Le comte de Saint-Germain s’aperçoit de leur présence et met le feu à la demeure par effet de sorcellerie. D’Éon y pénètre à la recherche de quelques preuves à sauver, il trouve des informations sur Paris et sur un commerce de fourrure en provenance de Russie. Vorontsov se fait passer pour un négociant en fourrure.
D’Éon est en possession de ce butin grâce à Durand qui a laissé partir Caron.
Robin lui fait part du message que Durand lui a chargé de transmettre : qu’il prenne tâche d’obtenir ce qui lui est nécessaire, il l’attend près du cercueil.
Arrivé près du cercueil de sa sœur, D’Éon dit qu’il avait noté que quelqu’un venait régulièrement déposer des fleurs sur le cercueil de sa sœur, il découvre que cette personne c’est Durand.
Lia était au service de la France et sa majesté le roi, maintenant qu’elle n’est plus là pour mener à bien ses desseins, D’Éon veut prendre sa relève, c’est ainsi qu’il entend être loyal à sa patrie et au roi.
Jurant avec plus de solennité, encore que pour un serment de loyauté, d’honorer les espérances de la défunte, le chevalier D’Éon renait sous un autre jour.
Près du cercueil de Lia, les quatre mousquetaires ont la surprise de voir arriver le roi de France Louis XV.
Le duc de Broglie, qui accompagne toujours le roi, interroge D’Éon au sujet des documents qu’il détenait, D’Éon lui dit qu’ils appartenaient à sa sœur Lia de Beaumont.
Le roi révèle à D’Éon que Lia était un agent de l’organisation « Secret du roi », qu’elle a été dépêchée en Russie.
Il dit à D’Éon que sa sœur avait été envoyée comme secrétaire à la Cour de Russie au sein d’une délégation du ministère des affaires étrangères. Elle avait pour mission de récupérer les documents secrets concernant la famille royale.
Les quatre chevaliers deviennent membres du Secret du Roi.
À présent, D’Éon veut savoir ce que faisait exactement sa sœur en Russie. Durand lui dit que personne ne savait déchiffrer les codes comme le faisait Lia. Si les relations entre la France et la Russie sont amicales, c’est en grande partie grâce à elle qui a enrayé une tentative d’assassinat visant la personne de l’impératrice Elisabeth.
La reine Marie dit à D’Éon qu’il est entièrement libre de devenir le réceptacle qui accueillera l’âme de sa sœur ou de s’y refuser, mais s’il accepte certaines vérités feront alors surface.
Avant de partir à la traque de Vorontsov, D’Éon passe du temps avec sa fiancée à Longchamp. Il en profite pour se confesser pour le meurtre des femmes gargouilles.
Sur le chemin du retour, D’Éon se lance à la poursuite de Vorontsov qui vient de descendre de son fiacre, mais il lui échappe.
Les trois compagnons de D’Éon lui apprennent que Vorontsov compte se rendre au Havre, les mousquetaires s’y précipitent. Ils arrivent trop tard, Vorontsov a déjà embarqué, le navire est parti. Ils devinent que sa destination est la Russie.
D’Éon est troublé par ce que lui a dit Vorontsov : « Toute ma gratitude au Secret du Roi » (il y a un traitre à sa cause mais qui ?...)
Le duc de Broglie annonce aux quatre chevaliers qu’ils sont relevés de leurs fonctions de membres du Secret du Roi. Une mission plus importante leur est confiée dont la teneur est telle qu’elle ne peut être donnée qu’aux bons soins de chevaliers prêts à davantage s’engager au service du roi : partir en Russie pour mettre la main sur Vorontsov et sur les Psaumes de la famille royale.
Avant d’entreprendre ce périple, chaque chevalier ouvre son cœur à l’être qui lui est le plus cher.
Avant cela, D’Éon requiert une audience auprès de la reine.
D’Éon vient à la reine pour lui dire qu’il a maintenant acquis la certitude que cette âme en peine est bien celle de sa sœur, mais il ignore quelle conduite adopter, ce que désire réellement l’âme de Lia.
La reine lui donne une robe de Lia, lui demande de la revêtir pour qu’il puisse partager son corps en bonne entente avec elle de sorte qu’il devienne Lia lorsqu’ils le souhaitent tous deux mais qu’il puisse rester lui-même s’il ne le souhaite pas.
D’Éon revêt la robe, se regarde dans le miroir, tout se passe par le regard : D’Éon ressent une étrange sensation, il voit sa sœur, tout se met à trembler, les bougies s’allument, Lia prend possession du corps de son frère. Lia est là pour assouvir sa vengeance, elle dit que les Psaumes de la famille royale ont été volés et emportés en Russie, elle dit qu’il y a un traitre à sa patrie. Lia laisse un message à son frère : « Je suis avec toi » La reine conseille à D’Éon de garder Lia auprès de lui, quels que soient les ordres qu’il recevra du roi.
Ne sachant pas s’il allait venir à bout de sa mission, D’Éon donne un baiser d’adieu à sa sœur dans son cercueil avant de partir pour la Russie à Saint-Pétersbourg.
Robin a la grande délicatesse d’amener Anna à D’Éon pour qu’il puisse lui ouvrir son cœur, Anna étant la personne vivante qui compte le plus pour D’Éon.
D’Éon confie à ses trois compagnons souhaiter se rendre en Russie pour aussi y rencontrer l’impératrice Elisabeth afin de mener à bien son enquête concernant l’assassinat de sa sœur, et ce quand bien même il n’ait pas reçu d’ordre du roi à ce sujet.
Arrivés à Cologne, pour se couvrir, les mousquetaires prétendent être des négociants en pierres précieuses.
Des gargouilles les attaquent (des chiens portant l’inscription HO envoyés et contrôlés par la poétesse Lorenza). Les mousquetaires doivent frapper la marque HO sur les chiens pour écarter la menace.
Lia prend possession du corps de son frère pour combattre les gargouilles, elle s’est en réalité manifestée à l’approche de la voiture dans laquelle se trouve la poétesse Lorenza. Là, D’Éon sent la présence de sa sœur plus distinctement que jamais.
Arrivés à Saint-Pétersbourg, les quatre mousquetaires se présentent en qualité de négociants en pierres précieuses, et pour approcher l’impératrice, ils disent aux gardes qu’ils doivent les présenter à l’impératrice Elisabeth. Ils parviennent à obtenir une audience auprès d’elle.
Pour l’occasion du bal donnée par l’impératrice, l’usage veut que les hommes se déguisent en femmes et les femmes en hommes.
C’est D’Éon qui se déguise en femme. Robin, déguisé en dame de compagnie, assure la protection de D’Éon. D’Éon portera la robe de sa sœur que la reine Marie lui a donnée.
L’impératrice est estomaquée de voir arriver le portrait vivant de Lia de Beaumont. D’Éon se présente : il est le frère cadet de Lia de Beaumont. L’impératrice exige une preuve de son allégation. Elle dit que Lia excellait tant par son esprit que par la qualité de son épée, et lui demande de faire la démonstration de ses performances à l’épée. D’Éon accepte sentant étrangement que la victoire ne peut lui échapper. Il l’emporte sur tous ses adversaires. L’impératrice lui demande qu’il lui présente le bijou qu’il est censé présenter. D’Éon lui présente un écrin vide. L’impératrice voit que D’Éon et Lia sont pareils à deux gouttes d’eau, et qu’il a le cran de présenter à l’impératrice un écrin vide ; le doute n’est plus de mise, elle est convaincue qu’il est bien le frère de Lia.
D’Éon est reçu personnellement par l’impératrice.
Il lui avoue qu’il n’est pas bijoutier, qu’il s’est fait passer pour tel afin de voyager incognito, qu’il est en mission pour le roi de France. L’impératrice l’avait bien deviné en le voyant manier aussi talentueusement l’épée. D’Éon lui dit qu’il doit, avec ses compagnons, faire la lumière sur la mort de sa sœur. L’impératrice comprend que D’Éon ne peut pas lui en dire plus, et que faire la lumière sur la mort de Lia n’est pas vraiment ce qui motive le roi.
Elisabeth lui donne la permission d’arrêter Vorontsov. Elle veille à ce que les mousquetaires puissent aller et venir librement à la Cour de Russie. Elle demande à D’Éon d’être prudent car derrière Vorontsov, il y a Bestoujev, le Grand Chancelier de Russie, Elisabeth n’a aucune emprise sur cet homme.
Le soir venu, Durand apprend une mauvaise nouvelle à D’Éon : une aristocrate de rang élevé (le spectateur sait qu’il s’agit de Catherine) les a prévenus qu’une nouvelle tentative pour éliminer l’impératrice est en cours de préparation, et les comploteurs veulent faire accuser les quatre mousquetaires.
Pour D’Éon, protéger l’impératrice est en quelque sorte poursuive l’œuvre de sa sœur, alors il veut empêcher cette tentative d’assassinat quitte à ne pas poursuivre ses recherches sur Vorontsov.
D’Éon prévient l’impératrice du danger qui la menace. Les mousquetaires mettent en scène la mort de l’impératrice pour la sauver.
L’impératrice remercie les mousquetaires au nom de tous ses compagnons qui travaillent pour elle et avec elle.
Elisabeth donne pour mission aux mousquetaires de retrouver Vorontsov à tout prix.
D’Éon reçoit une lettre de Vorontsov qui souhaite l’affronter en duel.
Vorontsov lui dit que ses mains ne sont pas responsables de la mort de Lia.
Lia prend possession du corps de son frère lors du duel. La colère de Lia et son pouvoir provoquent un effondrement, D’Éon est évacué des lieux par ses compagnons.
Catherine prévient les mousquetaires de ne surtout pas retourner à la Cour, l’impératrice n’est plus de ce monde.
Elle les conduit dans un lieu sûr et leur demande de l’aider à se débarrasser de Pierre, son mari et héritier du trône.
D’Éon s’en veut terriblement de rien n’avoir pu faire pour sauver Elisabeth, il pense que les efforts de sa sœur ont été réduits à néant. Robin le remotive, lui dit qu’il doit y croire, tout n’est pas perdu.
Catherine propose aux mousquetaires de la servir, D’Éon refuse, il ne peut servir que le roi de France mais il l’aidera dans sa mission et cela lui permettra de poursuivre l’œuvre de sa sœur.
Catherine est déterminée à sauver son pays et poursuivre l’œuvre d’Elisabeth.
Au parlement russe, D’Éon parle au nom de la France et reconnait en Catherine l’impératrice.
D’Éon affronte Vorontsov et lui demande de lui révéler qui est le responsable de la mort de Lia, ils croisent le fer au palais russe.
Lia prend possession du corps de D’Éon et combat Vorontsov transformé en gargouille, elle le tue.
D’Éon a un flash : il voit Vorontsov accompagné de Maximilien Robespierre, et sa sœur et Maximilien Robespierre proches l’un de l’autre.
Le roi de France ordonne aux mousquetaires de se rendre toute affaire cessante en Angleterre.
Sur la route, D’Éon ne peut pas s’empêcher de penser à Vorontsov et Maximilien Robespierre qui ont fini par trahir leur patrie après l’avoir servie loyalement. D’Éon se demande si un jour sa propre loyauté puisse être ébranlée.
D’Éon n’arrive pas à cerner le personnage de Vorontsov qui tenait à ce point à son statut d’aristocrate.
Durand, qui sait toujours trouver les mots qu’il faut, dit à D’Éon que ressasser sans cesse le passé ne sert à rien, il faut tourner la page.
D’Éon veut absolument rencontrer Maximilien pensant qu’il est responsable du meurtre de Lia. Durand lui certifie qu’il le rencontrera en Angleterre.
En Angleterre, les mousquetaires rendent visite au Comte de Guerchy, ambassadeur français en territoire anglais, il connaissait bien Lia, c’était aussi un ami de Durand.
Cet homme leur extorque de l’argent pour consentir à répondre à leurs questions. Il leur conseille de se focaliser sur deux hommes : Robert Wood, conseiller pour les affaires diplomatiques de la Cour, et celui qui est surnommé « le poète », un proche du roi qui aurait des amis au Parlement.
D’Éon devine qu’il s’agit de Maximilien Robespierre.
D’Éon veut récupérer les documents détenus par Robert Wood pour déterminer et anticiper les prochains mouvements du poète.
Guerchy les informe qu’il connait très bien Robert Wood : c’est un connaisseur plutôt avisé en matière de vin, il aime beaucoup assister aux duels, c’est une de ses passions, et il est friand de chanteuses d’opéra. Lia prend alors possession du corps de son frère pour dire que Robert Wood n’est pas un homme à courir les faveurs d’une comédienne, Lia va se charger de cette affaire.
Les mousquetaires se rendent à la Cour pour y voir la reine d’Angleterre Mary-Charlotte. Lia, qui était une amie de la reine, prend possession du corps de son frère. La reine d’Angleterre reconnait son amie et se fait une joie de la revoir.
Le soir, D’Éon a une vision, les souvenirs de sa sœur lui apparaissent : Lia disait à Maximilien Robespierre qu’elle a l’impression que le secret que cachent les Psaumes de la famille royale ne doit pas être révélé. Lia avait peur pour Maximilien, elle voulait le protéger mais il était trop tard, Maximilien était déterminé à faire renaitre les Psaumes.
C’est troublant pour D’Éon qui a l’impression de lui-même vivre ces moments.
Il voit ensuite Lia et Maximilien dans le miroir. Effrayé, D’Éon le brise.
Mais Maximilien est derrière lui, il lui faut l’âme de Lia pour faire renaitre les Psaumes de la famille royale. Tout se passe par les yeux : Maximilien prend le visage de D’Éon dans ses mains et le regarde dans les yeux. D’Éon hurle, effrayé. Durand pénètre alors précipitamment dans la pièce, Maximilien disparait. Mais il était bel et bien présent en chair et en os, la trace qu’il a laissée sur le lit où il s’est assis le prouve.
D’Éon se déguise en Lia pour se rendre avec ses compagnons au diner de l’ambassade de France. Robert Wood demande à « Lia » de lui raconter sa rencontre avec la reine d’Angleterre. D’Éon ne sait que répondre, la reine Mary-Charlotte lui sauve la mise en intervenant pour donner la réponse.
La reine dit ensuite que la Lia de l’époque n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui, elle sait que ce n’est pas Lia qu’elle a en face d’elle.
Après ce diner, le comte de Guerchy dérobe à Robert Wood (distrait par une démonstration d’escrime de Teillagory) son porte-documents pour que les mousquetaires puissent prendre connaissance du contenu.
Les chevaliers sont recherchés, le comte de Guerchy les a trahis en leur faisant endosser la responsabilité du vol du porte-documents de Robert Wood.
Durand qui était sorti, ne se sentant pas bien, est arrêté. D’Éon entend ses cris de douleur (car le poète Whitehead lui a jeté un sort dans son bras, Durand a dû se le couper). D’Éon veut intervenir mais Teillagory l’en empêche : Durand ne voudrait pas que l’on se sacrifie inutilement pour lui.
D’Éon fait tout pour venir en aide à Durand.
Il a une vision : la seule chance de sauver Durand est la reine Mary-Charlotte. Pour approcher la reine, Teillagory a l’idée que D’Éon s’y présente puisque son visage n’est pas familier à la Cour (D’Éon s’y présentait sous l’apparence de Lia), il ne risque pas d’être arrêté.
D’Éon se présente auprès de la reine Mary qui reconnait immédiatement en lui le frère cadet de Lia. Il lui demande son aide : des accusations pèsent sur ses compagnons et lui-même, on leur reproche d’avoir dérobé et consulté des documents secrets concernant un éventuel traité entre l’Angleterre et la France alors qu’ils étaient en la possession de Robert Wood.
Il ajoute que l’un de ses compagnons a été retrouvé par les autorités anglaises et il n’a plus aucune nouvelle de lui.
Il lui explique que la raison officielle de sa présence en Angleterre est que ses compagnons et lui-même doivent tout faire pour assurer une position favorable dans les négociations en cours.
Il avoue que ce n’est pas l’unique mission des mousquetaires, les documents en possession de Robert Wood renferment un Psaume.
Mary-Charlotte lui dit qu’elle va veiller personnellement à ce que son ami soit remis de suite en liberté, elle le rassure, Durand est toujours en vie. La reine dépêche un avocat de la Cour pour défendre Durand et qu’il obtienne une libération conditionnelle de deux jours, le temps dont les mousquetaires disposeront pour se procurer les preuves appuyant les dires de D’Éon.
Elle lui apprend que Dashwood est à la tête de l’ordre de la révolution, il commande l’ensemble des poètes dispersés à travers toute l’Europe, et que Lia et Maximilien ont été mis en rapport avec les poètes de Medmenham par l’intermédiaire du comte de Saint-Germain qui dirige dans l’ombre les poètes de l’Europe.
Elle lui précise que Medmenham est l’abbaye où se réunissent les poètes, c’est un peu leur quartier général.
La reine lui confie être non seulement la reine Mary mais également sa petite sœur cadette. Grâce à Lia et Maximilien Robespierre, la sœur de la reine a accueilli en son être l’âme de sa sœur décédée.
D’Éon tient au courant ses amis des révélations faites par la reine Mary, exception faite de son secret.
Après la libération de Durand, les mousquetaires partent pour l’abbaye de Medmenham.
Sur la route, ils sont attaqués par des gargouilles, le combat est inévitable. Lia prend possession de son frère, récite le Psaume de la vengeance. L’âme de Maximilien (lequel vient de mourir, mais il va revivre…) appelle celle de Lia. D’Éon comprend qu’un lien fort unissait et unit toujours Maximilien et Lia.
D’Éon arrive à l’abbaye de Medmenham, Lia prend possession de son corps et affronte Dashwood dans un Versailles onirique ; elle le tue après que l’âme de Robespierre soit venue à son secours.
Les mousquetaires s’emparent du livre des Psaumes du roi. Plus précisément, seuls Durand et D’Éon peuvent le prendre en main.
Les mousquetaires découvrent des lettres envoyées à Dashwood par le roi Georges III. Il avait l’intention de déclencher une guerre sans associer le Parlement à sa décision et ce afin de restaurer l’autorité royale. Ces preuves permettent d’effacer les accusations qui pèsent sur les mousquetaires dans l’affaire du vol des documents puisque si le lien du roi Georges III avec Dashwood est révélé, le roi risque son trône, et les autorités devraient abandonner les poursuites à l’encontre des mousquetaires.
D’Éon ouvre les Psaumes de la famille royale : il peut y lire la ligne de conduite du règne de chaque roi, les mots de ce livre décident des rois à venir.
Lorsque vient le tour du nom de Louis XV, D’Éon ne lit pas le contenu et referme le livre. Il ne veut pas se pencher sur le secret du roi sans son consentement.
Cette nuit-là, Durand emporte le livre des Psaumes du roi. Pendant ce temps, les hommes du comte de Sandwich investissent la cachette des mousquetaires pour les arrêter et les jeter en prison.
Les mousquetaires ont réussi à leur échapper.
Durand rejoint ses compagnons et leur remet le livre des Psaumes du roi.
Sa blessure au bras le fait soudainement atrocement souffrir, il confie à ses amis que le roi Louis XV lui a donné l’ordre de tous les tuer. Il commence à devenir une gargouille, il demande à ses compagnons de le tuer et fuir.
Durand-gargouille combat D’Éon, Lia prend possession de son corps pour sauver Durand en récitant un Psaume. Mais Robespierre intervient et retransforme Durand en gargouille. Lia lui crie d’arrêter. Durand demande à D’Éon d’accomplir ce à quoi il est destiné. D’Éon n’a d’autre choix que d’achever Durand qui n’est que gargouille. Lia pleure la mort de son ami.
Lia et D’Éon prient Dieu d’accueillir Durand au royaume des Cieux.
Les mousquetaires apprennent que Georges abdique et que le comte de Sandwich qui les poursuivait sans relâche quitte ses fonctions de ministre de la marine, Durand avait pris les dispositions nécessaires à un tel dénouement.
Grâce à Durand, les trois mousquetaires sont débarrassés de leurs ennemis de la Cour d’Angleterre.
Robin ne veut pas quitter l’Angleterre et laisser Durand, il veut l’emmener et lui offrir une sépulture dans son pays natal.
Mais D’Éon lui dit qu’ils doivent regagner leur pays au plus vite, sinon le Parlement leur demandera des comptes.
Avant que D’Éon n’embarque, la reine Mary vient lui faire ses adieux, il la remercie pour son aide précieuse et pour ses bons soins.
D’Éon pense que c’est en raison des tourments qui rongent Lia qu’elle est retenue en ce monde, mais la reine Mary lui fait comprendre qu’il y a aussi son amour, son lien qui l’unit à lui qui la retient. D’Éon se souvient alors du message qu’elle lui avait adressé : « Je suis avec toi » Mary lui dit qu’il doit trouver le bonheur pour que Lia trouve le repos, il ne doit pas se contenter de suivre la voie à laquelle il pense être destiné, il doit œuvrer pour la réalisation de ses souhaits, de cela dépend le repos de l’âme de Lia.
Sur le bateau le conduisant en France, D’Éon écrit une lettre à sa bien-aimée Anna, il a hâte de la retrouver pour l’épouser, se consacrer à la réalisation de leur bonheur.
De retour en France, les trois mousquetaires doivent passer la nuit à l’auberge.
D’Éon voit comment sa sœur a été transpercée d’une épée portant la gravure NQM et sent que Maximilien est toujours en vie.
Les hommes du duc d’Orléans arrivent et arrêtent D’Éon. Le duc félicite Teillagory pour son travail, D’Éon n’en revient pas que Teillagory soit un traitre. D’Éon ne comprend pas.
D’Éon est prisonnier au palais du duc d’Orléans, Teillagory lui demande de lire les Psaumes du roi, il serait même possible qu’il soit libéré.
D’Éon lui demande pourquoi les trahit-il. Teillagory tient Louis XV personnellement responsable de la mort de son fils, et a rallié le camp du duc D’Orléans.
D’Éon ne comprend pas cette loyauté, le duc D’Orléans n’a pas reçu son titre des mains de Dieu, c’est Louis XV qui a reçu le sacre, le devoir d’un chevalier est de servir son pays, il tente de lui faire comprendre que le roi n’est pas responsable de la mort de son fils.
Maximilien arrive et lui explique que Durand avait fait le choix de mourir pour ses compagnons, Maximilien a donc veillé a réalisé son souhait tout en lui offrant le repos.
Maximilien lui explique que c’est le livre des Psaumes du roi qui choisit qui pourra le lire, celui qui n’est pas élu ne saurait même pas le tenir en main. Les Psaumes ont d’abord jeté leur dévolu sur Lia puis à son tour Lia a choisi D’Éon pour les recevoir, il lui dit que l’âme de Lia ne trouvera pas le repos avant qu’il n’en ait tourné les pages.
Maximilien ajoute qu’ils se reverront lorsque les Psaumes auront été ouverts.
Robin vient délivrer D’Éon. Ils rencontrent Lorenza et le comte Cagliostro. Lorenza affronte D’Éon avec le pouvoir des Psaumes.
Teillagory les rejoint et affronte D’Éon dans un duel sanglant.
Le duc d’Orléans intervient : il est sur le point de tuer D’Éon, Robin tire alors sur le duc pour sauver son ami, mais Teillagory s’interpose et reçoit la balle.
D’Éon et Robin pleurent la mort de leur ami.
Robin aide D’Éon à soigner ses blessures.
D’Éon lit les Psaumes, et découvre que Louis XV maintiendra la paix grâce à son silence et à sa paresse, il voit le nom de Maximilien associé à celui de Louis XV.
D’Éon ne comprend pas, nulle part dans ces mots il ne décèle de motif qui rendent nécessaire la mort de chevaliers !
D’Éon remarque que son nom figure sur les Psaumes ainsi que sa date de naissance : 1728.
D’Éon voit les souvenirs de Lia : il découvre que Lia et Maximilien voulaient se marier et que Lia avait lu les Psaumes du roi. Le roi l’a assassinée parce qu’elle les avait lus.
D’Éon gagne Versailles et découvre avec effroi que sa fiancée est morte. D’Éon est brisé (les scènes sont décrites dans la présentation de leur couple). Le roi est l’auteur du crime.
D’Éon se rend auprès du duc Broglie et le menace de son épée, il refuse de parler. D’Éon exige qu’il le mène jusqu’au roi.
D’Éon demande au roi, en état de putréfaction, s’il est bien l’assassin de la reine Marie et d’Anna Rochefort.
Le roi ne le nie pas, il avoue avoir « dû » en être passé par là. Il prétend regretter tous ces sacrifices.
Lia prend possession du corps de son frère et demande pourquoi au roi ! D’Éon apprend que le sang qui coule dans les veines de Louis XV n’est pas royal, il n’aurait jamais dû régner.
Quant à Lia, elle est la fille du roi Louis XIV, elle ne fut jamais reconnue officiellement.
Louis XV demande à D’Éon de l’achever. D’Éon lui répond que ceux qui ont péri sous son règne ne sont pas morts au nom d’un roi, ils se sont battus pour le salut de ce pays, c’est pourquoi son vœu est que le roi vive quelle que soit l’horreur de sa putréfaction.
Le roi lui ordonne au nom de sa dévotion de le délivrer de ce trône. Lia, qui a pris possession de son frère, refuse de le tuer pour que vive le royaume.
Maximilien, Robin, Lorenza et Cagliostro pénètrent dans la chambre.
Lorenza et Lia combattent l’une contre l’autre avec le pouvoir des Psaumes.
D’Éon/Lia quitte la chambre du roi, rejoint Robin et lui demande de lui rendre les Psaumes du roi mais Robin lui dit que ces Psaumes sont ceux de la Révolution. Robin fuit avec Lorenza et Cagliostro.
Le dernier des compagnons avec lequel il avait entrepris son périple ayant ainsi disparu, D’Éon se dirige jusqu’au cercueil de sa sœur. La dépouille de Lia est le dernier Psaume, elle renferme les secrets de la famille royale. D’Éon dépose Lia dans une barque en bois et l’incinère. Le dernier Psaume est alors révélé sur le visage même de D’Éon, formant une trinité Lia/D’Éon/Louis. Lia et D’Éon sont liés à la famille royale.
D’Éon prit la route pour veiller de loin sur l’avenir réservé aux Psaumes et à la France.
N’ayant d’autre obsession que de voir D’Éon et Robin morts, le duc de Broglie les fit poursuivre sans relâche ; c’est pourquoi, à cette époque, D’Éon prit l’apparence d’une femme.
D’Éon a assisté à la mise à mort par guillotine de Robin (devenu Maximilien Robespierre), il ramassa sa montre ensanglantée.
D’Éon a vu la fin de ceux auxquels il avait juré loyauté puis les derniers instants de ceux qui avaient mené la révolution. Peu après, il quitta la France pour rendre visite à son amie Mary-Charlotte.
D’Éon est définitivement brisé depuis le décès d’Anna. À présent vieillard, il pense toujours à elle, il ne l’a jamais oubliée, son amour pour elle est éternel.
D’Éon ne s’est jamais marié, il n’a jamais pu aimer une autre qu’Anna. D’Éon n’a jamais réussi à faire le deuil d’Anna.
Lia de Beaumont
Lia de Beaumont est la sœur ainée de D’Éon. Elle s’occupait de lui et le protégeait comme une mère protège son enfant, elle l’a éduqué et lui a enseigné les valeurs de la vie.
Lia servait à la Cour de France et aimait éperdument les jardins de Versailles.
Elle était une amie d’Anna Rochefort ainsi que son professeur.
Lia était sagace. Elle excellait tant par son esprit que par la qualité de son épée
C’est Teillagory qui a enseigné à Lia tout ce qu’elle sait sur le maniement de l’épée.
D’un seul regard, Lia était capable d’envouter n’importe qui, elle le savait et ne profitait jamais de son don naturel pour séduire les hommes, elle savait qu’ils ne lui résisteraient pas.
Lia était un agent de l’organisation « Secret du roi », elle a été dépêchée en Russie. Le roi Louis XV l’y a envoyé dans le but de détourner ses soupçons à l’égard du secret du roi.
Elle a été envoyée comme secrétaire à la Cour de Russie au sein d’une délégation du ministère des affaires étrangères. Elle avait pour mission de récupérer les documents secrets concernant la famille royale.
Personne ne savait déchiffrer les codes comme le faisait Lia. Si les relations entre la France et la Russie sont amicales, c’est en grande partie grâce à elle qui a enrayé une tentative d’assassinat visant la personne de l’impératrice Elisabeth.
Lia était la plus grande amie de l’impératrice. Elle lui a même conseillé d’instaurer un bal au cours duquel les hommes se déguisent en femmes et inversement, afin d’incarner le changement, pour lutter et piétiner l’avilissement des femmes par les hommes.
Elisabeth avait proposé à Lia de rejoindre la Cour de Russie. Lia a refusé cet honneur car la seule personne au monde qu’elle pouvait servir c’était le roi de France.
Lia était aussi une amie de la reine d’Angleterre, Mary-Charlotte. Lia lui avait révélé la grandeur des Psaumes, accompagnée de Maximilien Robespierre.
Lia, Maximilien et Durand formaient une équipe soudée. Durand était épris de Lia, mais Lia et Maximilien étaient amoureux l’un de l’autre et prévoyaient de se marier.
Maximilien avait découvert le livre des Psaumes de la famille royale. Lia pouvait l’ouvrir et le lire, elle y avait découvert que son nom figurait dans les Psaumes royales et a scellé ces passages en elle. Seuls les monarques peuvent ouvrir les Psaumes du roi…
Elle a découvert que le roi Louis XIV eut un autre enfant qui ne fut jamais reconnu officiellement : Lia de Beaumont. Selon la prédiction, cet enfant était voué à devenir le bouclier qui protégerait les Psaumes lorsque le prince écarté du trône apprendrait la vérité sur son sang.
Lia avait le pouvoir de sceller les Psaumes en elle car elle est d’ascendance royale.
Elle a eu l’horreur de découvrir que l’homme dont elle est amoureuse est en réalité son frère !
Lia fut effondrée et écrivit une lettre à Maximilien dans laquelle elle lui disait de ne pas aller à l’encontre du roi, qu’elle se charge de remettre les Psaumes du roi à leur place, et qu’elle ne peut pas répondre favorablement à son amour.
Lia a ensuite trouvé un message de Maximilien (à l’endroit où ils avaient pour habitude de se laisser de petits mots) : « Retrouve-moi après la messe dans le confessionnal. »
Mais en réalité, le duc de Broglie a remplacé le message qui lui était adressé par un autre, c’était un piège, dans le message original Maximilien demandait à Lia de venir le rejoindre au Havre.
Le roi Louis XV et le duc de Broglie ont corrompu un prêtre, Lia s’est rendu dans le confessionnal croyant y voir Maximilien mais c’est le roi qui l’y attendait pour la transpercer de son épée en plein cœur.
Mais Lia avait développé un soupçon dès le premier instant, aussi dans l’éventualité où la lettre ait pu être remplacée, elle a savamment fait en sorte de laisser une note à sa façon que Maximilien a découverte. Il s’est précipité au confessionnal et y a découvert le corps de Lia, il a emporté sa dépouille et plusieurs mois plus tard il a révélé sa mort et la vérité sur les Psaumes.
Lia a été empoisonnée au mercure, ce qui empêche son corps de se décomposer, de par ce fait l’Eglise refuse de lui accorder une sépulture.
Elle prend possession du corps de son frère à chaque fois qu’un besoin s’en fait sentir pour l’aider, le protéger et le sauver.
Si l’âme de Lia continue aujourd’hui d’errer en ce monde en proie à ses passions, c’est dans l’espoir que du fond de son être son frère se décide à prêter attention à ce qu’elle a à lui dire.
À chaque fois que Lia prend possession du corps de son petit frère, la citation latine suivante apparait sur l’épée de D’Éon en lettres de sang : « Sit Nomen Domini Benedictum » (« Béni soit le nom de Dieu »).
Lia est aussi retenue en ce monde pour que son frère trouve le bonheur, qu’il ne se contente pas de suivre la voie à laquelle il pense être destiné, qu’il œuvre pour la réalisation de ses souhaits.
La dépouille de Lia était le dernier Psaume, elle renfermait les secrets de la famille royale. D’Éon déposa Lia dans une barque en bois et l’incinéra. Le dernier Psaume fut alors révélé.
Il fallait que l’enveloppe corporelle de Lia soit détruite pour qu’elle trouve le repos.
Ce n’est donc que lorsque l’âme de Lia a été offerte aux Psaumes du roi que toute la vérité a été faite et que l’avenir de la France a enfin été révélé au grand jour. C’est ainsi qu’elle trouva le repos définitif et éternel.
Anna Rochefort
Anna Rochefort est la fiancée de D’Éon de Beaumont. Elle lui voue un amour profond, pur et sincère. D’Éon et Anna se connaissent depuis l’enfance. Dès lors, le cœur d’Anna n’a jamais abrité que la pensée d’une seule personne : D’Éon.
Anna est une jeune fille de bonne famille, ayant de bonnes valeurs morales. Elle est honnête, fidèle, loyale et digne de confiance.
C’est aussi une jeune fille très douce, très fragile et à fleur de peau.
Lia était une amie précieuse pour Anna, elle a été un véritable professeur pour elle. Anna buvait ses conseils et les appliquait à la lettre, Lia lui manque beaucoup.
Anna sait que Lia lui a toujours caché certaines choses afin de la préserver du mal.
Anna est la première suivante du petit Auguste, chargée de son éducation. Elle est dévouée à la reine Marie et au petit Auguste qui ne peut se passer d’elle.
La reine Marie tient beaucoup à Anna, elle lui fait confiance, se confie à elle ; la reine la rassure aussi dans ses moments de faiblesses et de doutes.
Profondément éprise de son fiancé, Anna souffre de ses absences et tremble de le savoir si loin d’elle.
Anna trouve du réconfort dans les paroles attentionnées de la reine et dans le gentil sourire d’Auguste. Sans eux, Anna n’aurait pas pu supporter la vie à la Cour loin de D’Éon.
Elle est émue de lire que D’Éon lui écrit qu’il lui tarde de la voir, qu’il veuille l’épouser (la relation entre D’Éon et Anna est décrite dans la présentation de leur couple).
À l’épisode 22, Anna découvre la reine morte dans les bras du roi Louis XV. Le roi tue Anna (la scène est décrite dans la présentation du couple D’Éon/Anna).
Lorsque D’Éon est enfin de retour à Versailles, il découvre avec effroi que sa fiancée n’est plus. D’Éon ne s’est jamais remis de la mort de sa bien-aimée.