Quel magnifique dessin animé que ce Papa longues jambes : éblouissant, élégant ; je l’aime spécialement et fortement.
Ô ce Jervis ! Quel homme admirable, j’ai été jusqu’à envier cette Judy vous rendez-vous compte ?
Neptune, si tu n’as pas encore eu le temps de le regarder, tu n’as qu’à lire cette présentation de ma fille qui détaille et dissèque le dessin animé entier.
Ce dessin animé est tellement féérique que je vous poste aussi la superbe création de ma fille Narcisse :
Narcisse vous présente :
Genre : WMT (Amitié, Romance)
Episodes : 40
Année : 1990
Pays : Japon
Auteur du roman : Jean Webster
Réalisateur : Kazuyoshi Yokota
Character Designer : Shûichi Seki
Musique : Kei Wakakusa
Décors : Shigeru Morimoto, Gôichi Kudô
Studio : Nippon Animation
Résumé de l’histoire : L’histoire se déroule aux Etats-Unis. Judy Abbott est une orpheline vivant à l'orphelinat John Grier.
Judy a la chance d’être très douée pour la littérature : l’un des bienfaiteurs de l’orphelinat lira une de ses rédactions et décidera de la prendre en charge afin qu'elle puisse faire des études dans une école prestigieuse.
Il s’occupera d’elle, lui offrira de nombreux présents. En échange, Judy devra lui écrire régulièrement des lettres pour le tenir informé de son parcours.
Ne connaissant pas sa véritable identité, elle le surnomme « papa longues jambes » car le soir où elle a couru après lui afin de le remercier de l’avoir choisie, une grande ombre avec de très longues jambes apparut sur le mur.
Au sein de son école, une profonde amitié s’instaure rapidement entre Judy, Sallie McBride et Julia Pendleton, ses deux camarades de chambre et de classe.
Judy, Julia et Sallie forment un trio inséparable et complémentaire car elles ont chacune une personnalité très différente.
Judy est très joyeuse, tête en l’air et pleine de vie.
Julia est classe, raffinée, c’est une fille très distinguée et perspicace.
Sallie est timide et réservée. Elle est un peu plus en retrait.
Elles se viennent mutuellement en aide et sont très soudées.
Un jour, Julia demande à Judy de recevoir son oncle, Jervis Pendleton.
Au départ, Judy n’est pas très ravie, d’autant plus que Jervis est en retard. Mais Judy tombe complètement amoureuse de Jervis, cet homme très aisé qui ne ressemble pas du tout aux autres riches. Ce marginal a de nombreux points communs avec Judy.
Jervis tombe également éperdument amoureux de Judy mais cette dernière est terrorisée à l’idée de lui révéler son passé d’orpheline.
Elle est en effet très traumatisée par son passé et refuse de le révéler à qui que ce soit, craignant que le regard de ceux qu’elle côtoie et qu’elle aime change à son égard.
Mais le jour de la remise des diplômes, tiraillée par le chantage de la mère de Julia, bouleversée par la maladie de Jervis, elle se lance enfin à l’avouer devant toute l’assemblée pendant son discours de fin d’année.
Judy finira par épouser Jervis qui n’est autre que son « papa longues jambes ».
Présentation des personnages
Judy AbbottJudy Abbott est une jeune orpheline qui a été recueillie et élevée à l'orphelinat John Grier, dirigé par Melle Lippett. Elle est âgée de 14 ans au début de l'animé. Elle a 17 ans à la fin de son cursus scolaire.
Dans le roman, Judy a des longs cheveux noirs et des yeux bleus.
Judy n’a aucun souvenir de ses parents. Elle a été abandonnée par une nuit d’hiver, alors bébé, au pied de l’Eglise de Bayson avenue, dans les rues de New York.
Judy, même si elle ne connait pas ses parents, les aime et leur trouve une excuse à cet abandon.
Le plus grand rêve de Judy est de quitter cet orphelinat pour étudier dans un grand pensionnat.
Judy s’occupe des plus petits notamment d’Emilie, une petite qui fait des cauchemars la nuit, c’est Judy qui la calme, la rassure (par la suite, cette petite se fera adopter par une famille riche).
Judy est une jeune fille énergique, pleine de vie et qui apporte de la joie de vivre à tous ceux qui l’entourent.
Elle néglige son apparence physique, se coiffe constamment avec des couettes, a toujours des épis, ne se met jamais de crème de jour.
Sous son caractère constamment enjoué, Judy est éprouvée, tourmentée et traumatisée par son passé affligeant et son statut d’orpheline.
A la fin de la journée de visite du comité, il y aura une bourse à la clé.
L’orpheline Mary s’applique, Judy fait tout tourner à la catastrophe, le comité s’en va, Judy est consignée dans sa chambre par Melle Lippett.
Judy est très triste, elle se met à pleurer puis court dans le couloir bouleversée. Elle heurte un homme (il fait très sombre, ils ne se voient pas : elle a heurté sans le savoir son futur « Papa longues jambes »).
Melle Lippett annonce ce soir-là à Judy qu’elle a été choisie pour recevoir une bourse qu’offre le comité : le président du comité est arrivé en retard, il a beaucoup aimé la rédaction de Judy, et a donc décidé de la prendre en charge.
Judy court pour le remercier, elle lui crie qu’elle veut faire la connaissance de celui qui lui permet de faire des études.
Il fait nuit, elle le voit de dos, il porte un chapeau à haut de forme et tient une canne ; l’ombre reflétée sur le mur le montre avec de très longues jambes. Il était si grand que Judy décide de surnommer son bienfaiteur : « Papa Longues Jambes ».
Grâce à lui, Judy va intégrer une école de grande renommée dans le New Jersey, c’est un pensionnat réservé aux jeunes filles de bonnes familles : le Lincoln Memorial, fondé en mémoire d’Abraham Lincoln.
Melle Lippett annonce à Judy que son bienfaiteur se fait appeler « John Smith », qu’elle ne lui révélera pas sa véritable identité car il le lui a interdit. Judy apprend que son bienfaiteur lui enverra chaque mois de l’argent de poche, et en échange, elle devra seulement lui envoyer une lettre par mois pour le tenir informé de son parcours scolaire ; Melle Lippett la prévient que John Smith ne lui enverra pas de courrier et ne répondra jamais à ses lettres.
Je précise que Judy écrira bien plus d’une fois par mois à son bienfaiteur, elle lui envoie plusieurs lettres par semaine.
Avec l’argent destiné à s’acheter des toilettes pour son école prestigieuse, en guise d’adieu, Judy achète des cadeaux pour les orphelins (notamment un livre pour Tony, des chaussures rouges pour Mary) car elle sait qu’elle ne les reverra peut-être plus jamais.
Melle Lippett lui donne alors de vieux vêtements de femme (puisque Judy a dépensé tout l’argent pour les cadeaux).
Dans la carriole qui emmène Judy à la gare, Melle Lippett, attristée, dit à Judy de ne jamais revenir, que c’est pour son bien. Judy, les larmes aux yeux, lui dit qu’elle l’aimait beaucoup.
Judy est triste que les enfants de l’orphelinat ne soient pas présents pour lui dire au revoir. Soudain, dans le train en marche, tous les enfants viennent lui dire au revoir, ils hurlent son nom, ils sont dans la voiture des parents adoptifs de Tony. Mary la remercie pour les chaussures (au départ, elle ne les avait pas acceptées). Judy est très heureuse et soulagée, si les enfants n’étaient pas venus lui dire au revoir, Judy aurait eu un poids immense sur le cœur et ne s’en serait jamais remise.
Arrivée presque à destination, Judy poursuit son chemin à pieds (puisqu’elle a fait faux-bond, sans le savoir et sans le vouloir, au secrétaire de M. Smith). Sur la route, Judy rencontre une jeune fille (Julia) après avoir aidé son chauffeur à porter des paquets. Julia offre à Judy de l’argent (10 dollars) et lui conseille de s’acheter une paire de chaussures neuves.
Judy arrive enfin dans sa nouvelle son école, elle est affectée à la chambre 301. Elle y rencontre ses deux camarades de chambre : Sallie McBride puis Julia. Judy et Julia sont étonnées de se retrouver quelques minutes après leur première rencontre dans la rue. Judy lui rend les 10 dollars.
La chambre 301 contient deux chambres et un petit salon. Judy est très contente d’avoir une chambre pour elle toute seule. Julia et Sallie sont contentes de ne pas partager leur chambre avec Judy qui leur est apparue dans un piteux état et avec de drôles de manières. Elles lui demandent d’ailleurs où sont ses vêtements ?
Dans son courrier à son bienfaiteur, Judy lui annonce qu’elle l’appelle Papa Longues Jambes, et lui relate l’anecdote de ce surnom.
Elle a d’ailleurs accroché dans sa chambre un portrait qu’elle a dessiné de son papa longues jambes pour le sentir près d’elle.
C’est la fête de la rentrée, Judy n’a rien à se mettre. Au moment où elle allait s’y rendre avec ses guenilles, M. Griggs, le secrétaire de John Smith, arrive fort heureusement pour lui apporter une malle pleine de belles robes. Judy a donc l’embarras du choix pour se vêtir à la fête.
Judy fait passer John Smith pour son tuteur, car elle ne veut en aucun cas révéler son passé d’orpheline.
Elle se demande à quoi il ressemble, elle se demande s’il est jeune ou vieux, elle a hâte de le rencontrer. Elle lui demande même de lui répondre rien qu’une fois à sa lettre, car elle aimerait le connaitre un peu mieux.
Elle dit qu’il est gentil et généreux, qu’il est comme un père pour elle.
A la cérémonie d’ouverture, Judy prépare une pancarte avec ses prénom et nom pour que M. Smith la reconnaisse. Elle l’attend impatiemment et désespérément mais il ne viendra pas.
Ce même jour, Judy aide grandement sa camarade de chambre Sallie à énoncer son discours de rentrée, cette dernière lui en est très reconnaissante et redevable à vie. A partir de ce moment, elles deviennent de meilleures amies (cette scène est décrite dans la présentation de Sallie McBride, ci-dessous).
Judy est très douée en littérature. Mais par manque d’instruction, elle ne connait pas certains auteurs célèbres ce qui lui a valu au début quelques moqueries de ses camarades de classe. Elle s’est donc mise à pallier très rapidement ses lacunes en lisant énormément de livres, elle a la chance de lire assez vite.
Judy aime énormément lire, et s’exprime extrêmement bien. Elle a soif d’apprendre et a une imagination extrêmement débordante. À l’orphelinat, elle n’avait rien et pour s’échapper de cet endroit sinistre, froid, sans chaleur humaine, elle s’imaginait des activités, des attractions, des jeux, une autre vie.
Le professeur de littérature, M. Melnore, demande aux élèves de raconter une histoire familiale.
Judy a peur d’avouer qu’elle est une enfant trouvée, elle préfère paraitre ce qu’elle n’est pas, mais elle repense souvent aux orphelins, elle ne les oublie pas.
Dans sa rédaction, elle a menti, elle n’a pas dit qu’elle vient d’un orphelinat.
Judy est très traumatisée et hantée par les événements insupportables de son passé d’orpheline : lorsqu’elle entend qu’il y a une collecte pour les pauvres, elle repense aux femmes qui lui faisaient la charité pour avoir conscience tranquille et non par charité chrétienne comme elle le disait souvent ; et pour couronner le tout à l’école publique, les enfants se moquaient d’elle.
Judy hurle de douleur en se remémorant ces souvenirs traumatisants.
Pour Noël, papa longues jambes lui envoie des pièces d’or pour qu’elle s’achète des cadeaux. Elle en profite pour s’acheter notamment des collants de soie, car elle enviait ceux de Julia qui venait s’asseoir dans sa chambre en croisant les jambes, et dont les collants de soie brillaient ; et montrer à ses camarades de chambre qu’elle aussi a une famille qui lui envoie des présents.
M. Melnore va faire paraitre l’un des travaux de Judy (le poème : Vue de ma chambre) à la une de la gazette du lycée.
Judy envoie un exemplaire du journal du lycée à papa longues jambes pour qu’il lise son poème.
Elle attend désespérément une réponse de son papa longues jambes.
Comme il ne répond pas, elle croit qu’il ne veut pas lui répondre, qu’il jette les lettres au panier sans les lire.
Mais un jour, « John Smith » lui envoie un paquet et de très belles roses (de couleur rose). Il lui dit que son poème est magnifique, que cela lui donne l’envie de le voir de ses propres yeux.
Il lui dit que quand il a appris qu’elle était malade, il s’est précipité à l’hôpital et fut rassuré de savoir que ses analyses ne révèlent rien de grave (Judy avait attrapé les oreillons). Elle comprit donc qu’il lisait réellement ses lettres, cela l’a remplit d’une joie immense et l’incita de plus belle à lui envoyer de ses nouvelles le plus souvent possible.
L’oncle de Julia, Jervis Pendleton, va venir et Julia a des cours, alors elle demande à Judy de recevoir son oncle à sa place. Malgré sa réticence, Judy a passé une journée fantastique auprès de lui, Jervis et elle sont tombés amoureux (tout est expliqué plus bas dans la présentation que j’ai écrite de leur couple).
Jervis est totalement différent des autres. C’est la première fois de sa vie que Judy se sent comme les autres.
Judy détestait les gens riches, elle avait des a priori.
Après ce jour, ses préjugés sur les riches se sont dissipés, Judy comprend que les riches ne sont pas tous égoïstes et prétentieux. Jervis lui a ouvert les yeux sur les différents caractères que peuvent avoir les gens et leur façon de penser, ce qui l’a grandement rassurée.
Judy garde Jervis dans la tête jusque pendant ses cours, ce qui lui fait manquer d’attention.
Pour les vacances d’été (qui durent presque trois mois), le lycée ferme.
Katherine Lippett lui envoie une lettre pour l’inviter à venir à l’orphelinat John Grier pour travailler et gagner un peu d’argent pendant l’été, si elle n’a nulle part où aller. Judy est en profonde panique, elle ne veut pas y aller, elle est inquiète et anxieuse à l’idée d’y retourner.
In extremis, elle reçoit le courrier M. Griggs l’informant que John Smith l’invite à passer ses vacances dans une ferme dans le Connecticut (à Lock Willow).
Là-bas, Judy y rencontre le gentil couple Semple qui va s’occuper d’elle pendant son séjour, elle les aime beaucoup et ils le lui rendent bien.
Au grenier, Judy découvre un livre appartenant à Jervis Pendleton. Elle apprend que cette ferme appartenait aux Pendleton, mais ne fait pas le lien entre papa longues jambes et Jervis.
Un concours de nouvelles littéraires est organisé pour le cinquantième anniversaire du lycée, le gagnant remporte 25 dollars.
Judy s’inscrit à ce concours pour relever un défi (car Sallie a relevé un défi en étant candidate pour être déléguée de classe, et lui a dit que ce qui compte n’est pas de gagner mais seulement de relever un défi).
Judy fait lire sa nouvelle au professeur Melnore. Il fait partie du grand jury, il n’a pas le droit de la conseiller ni de l’aider, mais il est heureux de la lire.
Il reconnait les auteurs préférés de Judy rien qu’en lisant ses lignes. Son histoire lui rappelle des passages de différents livres. Il lui dit que c’est un plagiat (involontaire). Elle n’a pas fait preuve d’imagination.
Alors Judy veut renoncer à écrire. Julia est une bonne amie : elle fait exprès de dire à Sallie que Judy a écrit une histoire médiocre, qu’elle ne peut s’en prendre qu’à elle, qu’au moindre problème elle baisse les bras. Julia lui remonte implicitement les bretelles hi hi..
Et ça marche : Judy a été boostée et se remet au travail. Julia est contente, et apporte de quoi manger à Judy (de bons biscuits qui viennent d’une boutique allemande), car elle a entendu les grognements de son estomac hi hi…
Judy s’inspire de sa propre vie pour écrire sa nouvelle. Sallie et Julia sont émues après l’avoir entendue.
Le professeur Melnore lui dit que c’est une bonne histoire.
Judy reçoit le prix d’excellence (sa nouvelle s’appelle : « Le biscuit volé »). Judy est émue de joie.
Pour le cinquantième anniversaire du lycée Lincoln, un bal est organisé.
Pour l’évènement, Papa longues jambes lui envoie une belle robe de bal.
Au bal, les trois amies font tapisserie puisque Judy ne connait personne, Sallie attend son frère et Julia a reçu des mots d’excuses des deux partenaires qu’elle avait conviés. Judy finit, enfin, par danser avec Jimmie (un garçon qu’elle a rencontré à la cafétéria), grâce à Julia qui avait décliné l’offre au vue de sa « brusquerie » et par fierté, le proposa donc à Judy.
À la fin de la danse, Judy et Jimmie se présentent l’un à l’autre. Elle découvre avec surprise qu’il s’agit du frère de Sallie, qu’il est le joueur de l’équipe de Princeton, et qu’il remplaçait seulement un ami le jour où elle l’a rencontré à la cafétéria, de là est née une amitié.
Judy s’aperçoit que son amie Julia est amoureuse de Jimmie, elle le dit à Sallie.
Jimmie étant intéressé par Judy et aimant sa compagnie lui envoie une bannière de l’équipe de football de Princeton. Judy est désolée pour Julia mais l’accepte avec joie. Mais Judy n’est pas amoureuse de Jimmie, elle dit qu’elle le considère seulement comme son propre frère, et c’est tout. Cependant, Jimmie veut la revoir, il lui dit au téléphone qu’il veut mieux la connaitre, voir la maison où elle a grandi. Tout ce qu’il ne faut pas dire à Judy qui, à l’entente des ses paroles, reçoit un choc émotionnel, elle prend une pleine décharge : son traumatisme ressurgit.
Elle fait part de son mal-être à papa longues jambes. Etant trop long à expliquer par courrier et ne s’effaçant pas par un simple présent, Jervis affecté décide de faire le déplacement pour lui remonter le moral (la scène est décrite dans le sujet consacré au couple Jervis/Judy).
Malgré sa grande gentillesse envers elle, Judy ne veut pas avouer à Jervis qu’elle est orpheline. Elle pense que Jervis ne l’aimerait pas et se détournerait d’elle s’il l’apprenait.
Elle pense aussi que Sallie et Julia ne seraient pas ses amies si elles connaissaient la vérité.
Judy a très peur de revoir Jervis, elle craint qu’il lui pose des questions comme l’a fait Jimmie.
Jervis emmène Judy, Julia et Sallie en pique-nique. A la fin de cette journée, elle va bien mieux, Jervis l’a rassurée, il lui a dit les mots qu’elle voulait entendre (la scène est décrite dans le couple Jervis/Judy).
En voyant la chorale du foyer de Saint Georges, et les passants leur faire la charité, Judy a un choc, elle replonge une nouvelle fois dans son passé.
En colère contre les réactions négatives et impolies de ses amies, Judy se rend à l’orphelinat de Saint Georges, après que Julia et Sallie y soient allées faire un tour, et qu’elles en aient été effrayées et dégoutées.
Melle Lambert, une institutrice qui s’occupe des orphelins, explique à Judy que les orphelins doivent s’intégrer, elle les prépare à la vie, tout sera humiliant pour eux tant qu’ils auront honte d’être orphelins, ils devront bien affronter le regard des autres, ils ne peuvent pas être préservés du monde extérieur (tout ce que Judy n’a pas intégré et assimilé).
Melle Lambert dit à Judy que pourvu qu’on leur donne de l’argent, peu importe que ce soit par charité ou autre. Ils ont besoin d’argent pour que les enfants puissent continuer leur chemin, que ceux qui veulent travailler puissent avoir un emploi et que d’autres puissent faire des études.
Il est triste d’apprendre que les orphelins de Saint Georges font rarement trois repas par jours.
A son retour au lycée, Judy dit à ses amies que les enfants veulent venir à la kermesse organisée par le lycée, elle les a donc réinvités et encouragé Sallie à poursuivre son projet abandonné.
A l’épisode 20, une nouvelle camarade arrive : Leonora. Elle dit à Judy qu’elle a aimé son poème (celui qui a été publié) mais qu’il est un peu mièvre, que Judy doit faire attention à ne pas être trop romanesque, un peu fleur bleue, qu’elle reste superficielle, que son poème manque de profondeur car elle ne parle que d’elle-même.
Julia prend la défense de Judy hi hi… Leonora émet simplement une critique constructive, elle fait des critiques car elle aime la poésie et la pousse à s’améliorer, cela partait d’un bon sentiment.
Julia demande à Judy d’écrire un autre poème pour prouver à Leonora qu’elle est meilleure qu’elle. Judy en voulait à Leonora mais elle va lire l’un de ses poèmes à la bibliothèque, elle va le trouver magnifique et comprendre la critique qu’elle lui a faite. Judy aimerait devenir l’amie de Leonora et reste un peu honteuse de sa réaction brutale envers elle.
Leonora a été installée dans la chambre des trois filles.
Leonora explique à Sallie qu’elle voulait rendre un service d’amie à Judy.
Judy et Leonora deviennent amies. Mais par la suite, Judy apprend avec effroi que Leonora est gravement malade.
Ne vivant que de poésie, Leonora a appris par cœur le poème de Judy rien qu’en le lisant. A travers le poème Judy, Leonora a tout de suite compris qu’elle est une enfant abandonnée, qu’elle ne l’a dit à personne et a préféré se taire. Judy ne nie pas. Leonora et Judy se ressemblent car au fond, elles se sentent seules.
Leonora est très malade. Judy va lui dire qu’elle a de la chance d’avoir un père, elle qui a tellement voulu en avoir un. Leonora va ensuite quitter l’établissement, se faire opérer, et on la reverra à la fin, invitée au mariage de Jervis et Judy.
Jimmie McBride invite Judy à venir passer les vacances de Noël chez lui.
Judy pour le remercier de son geste lui tricote un cadeau qu’elle lui offre à Noël.
Pour revoir Judy, Jervis invite les trois amies à se rendre à Broadway afin d’assister à une pièce de théâtre, Judy y rencontre Margot : malgré qu’elle soit devenue une actrice célèbre, elle aurait pu renier son passé défavorisé, mais elle n’a pas honte de ses origines et reste vivre dans son milieu, ce qui rassure Judy (mais malheureusement ne la change pas !).
A la troisième année de lycée, Judy envisage d’aller à l’université l’an prochain pour avoir des diplômes et un métier.
Elle se met la mauvaise idée en tête de demander une bourse d’études, alors qu’elle a le soutien financier de son papa longues jambes « John Smith ».
En se promenant dans la rue, Judy voit une annonce : une mère de famille cherche une institutrice pour donner des cours particuliers à ses deux petites filles, la paie est de 30 dollars par mois.
Judy écrit à son papa longues jambes pour l’en informer, elle ajoute qu’elle veut s’assumer.
Mécontent de sa décision, il lui répond immédiatement. Walter Griggs écrit en son nom pour dire à Judy que John Smith veut qu’elle abandonne cette idée de travailler, qu’elle doit se concentrer sur ses études. Il lui propose même d’augmenter le montant de son argent de poche.
Judy a un entretien avec la mère des petites filles qui l’engage. Elle la paiera 40 dollars par mois au lieu de 30 dollars pour s’excuser d’un malentendu (les petites ont accusé exprès Judy de vol, alors qu’elle n’avait fait que ramasser le porte monnaie que l’une d’entre elles avait laissé tomber).
Croyant pouvoir maitriser la situation et étant sûre d’elle, Judy renvoie à papa longues jambes son chèque, elle n’est pas contente qu’il lui refuse de travailler.
Après plusieurs séances, Judy n’arrive pas à concilier ses études avec son travail, elle est très fatiguée en classe et n’est plus aussi assidue qu’elle ne l’était.
Elle reçoit ensuite une lettre de Walter Griggs. M. John Smith n’approuve toujours pas qu’elle garde son travail.
Il lui ordonne d’arrêter de travailler dans le plus bref délai, c’est un ordre que lui donne son bienfaiteur : elle doit se consacrer exclusivement à ses études.
Par crainte qu’il ne la renvoie, Judy obéit et quitte son travail, elle ne veut pas se l’avouer mais elle sait pertinemment au fond d’elle que son papa longues jambes a raison : elle ne peut pas cumuler les deux.
Cependant, Judy a réussi une bonne chose de cette expérience, elle a rapproché cette famille déchirée par l’absence constante du père. Aussi, avant qu’elle ne parte, la mère des petites lui demande de lui apprendre les règles du jeu des boites de conserve que Judy avait apprises à ses filles lors d’une séance de sport physique, pourtant c’était une mère stricte et sévère.
Honteuse, Judy reconnait à son papa longues jambes que c’était difficile de travailler et faire ses études en même temps.
Elle envoie ensuite sa dernière nouvelle à un éditeur, lequel lui répond qu’elle pourra peut-être un jour devenir écrivain. Judy ne tient plus en place et son envie insensée et déraisonnable d’indépendance lui reprend (elle n’a toujours pas compris la leçon…).
Jimmie invite Judy pour les vacances d’été, papa longues jambes refuse qu’elle y aille.
Judy ne comprend pas pourquoi et lui écrit pour qu’il change d’avis. N’ayant pas de réponse, elle croit qu’il accepte, mais la veille du départ en vacances, Melle Srone lui apporte un télégramme.
Walter Griggs a écrit le message suivant de la part de « John Smith » : « Vous passerez vos vacances à la ferme comme prévu. »
À contrecœur Judy obéit car elle ne peut pas désobéir, elle a bien trop peur de tout perdre.
Elle retire immédiatement le portrait de papa longues jambes qu’elle avait accrochée : premier signe de son ingratitude. Judy manifeste une nouvelle fois son désir d’être libre et indépendante, elle ne veut pas qu’on lui dicte ce qu’elle doit faire ou ne pas faire.
Même si Judy en veut à papa longues jambes, elle n’oublie pas ce qu’il a fait pour elle. Judy a bien trop souffert, ne veut surtout plus revivre son ancienne vie. Judy obéit donc en ne se rendant pas chez Jimmie, uniquement parce qu’elle a peur de retourner à l’orphelinat, de redevenir pauvre et subir de nouveau toutes ces humiliations passées.
Judy se remémore tout le bien que ce que papa longues jambes a fait pour elle, toutes les belles choses qu’il lui a offertes, cette nouvelle vie paisible qu’il lui a donnée.
Bien que Judy ait une chance fabuleuse d’être sous la protection de papa longues jambes, elle se dit qu’elle veut écrire pleins de poèmes, devenir riche et libre.
À l’instant même où Judy prononce ces paroles ingrates, un orage violent éclate et coupe l’électricité : c’est symbolique car Judy a eu de mauvaises pensées, l’orage est une manifestation divine qui intervient comme pour l’avertir de cesser immédiatement un tel comportement ingrat et de se recadrer. Car même si elle voit tout le bien qu’il lui a fait, elle reste obstinée.
En se rendant à la ferme, Judy rencontre Mary (la version française l’appelle désormais Sady, c’était pourtant bien Mary au début du dessin animé, Mary est un personnage qui n’existe pas dans le roman). Judy l’invite à manger. Elle apprend que Mary doit commencer à travailler pour gagner sa vie, celle-ci n’a en effet pas eu la chance de se faire adopter, ni même d’être choisie et prise en charge par un bienfaiteur.
Judy donne à Mary de l’argent pour qu’elle s’achète un chapeau qui lui plait. Mary refuse gentiment. Elle lui dit qu’elle se l’achètera quand elle travaillera.
Pendant que Judy part, Mary lui montre les chaussures rouges qu’elle lui avait offertes, et qu’elle a toujours gardées précieusement. Elle dit à Judy que c’est le seul trésor qu’elle ait. Judy est émue aux larmes.
Après le signe de l’orage, le destin montre à Judy un autre signe en lui faisant rencontrer Mary. C’est pour lui rappeler la chance qu’elle a d’avoir papa longues jambes et ce qu’elle serait devenue s’il n’était pas entré dans sa vie. Mais décidément, bornée, Judy ne comprend toujours pas ces signes de mise en garde, et continue à s’entêter à dire qu’elle veut être libre, elle n’a toujours rien compris à la vie.
A la ferme, Judy est heureuse que Jervis vienne l’y retrouver (les scènes sont décrites dans le couple Jervis/Judy, et dans la présentation de Jervis).
La fondation pour l’aide aux jeunes étudiants accepte la demande de bourse de Judy.
Elle veut entrer à l’université sans être à charge de papa longues jambes. Judy ne lui a pas parlé plus tôt de cette demande de bourse. Elle prévient papa longues jambes seulement après avoir obtenu la réponse de la fondation.
Judy réaffiche le portrait de papa longues jambes. Ce dernier refuse qu’elle accepte cette bourse et lui rappelle qu’en l’acceptant, elle va en priver une jeune fille plus démunie qui en aura besoin.
Judy ne veut toujours pas comprendre que son attitude n’est pas raisonnable.
Toujours aussi ingrate, Judy écrit à papa longues jambes et s’adresse à lui en lui disant M. Smith et non plus « papa longues jambes » Elle ose lui dire qu’il demeure un étranger pour elle, qu’elle va accepter cette bourse, qu’il y a trop de distance entre eux, qu’elle ne le connait que par ses lettres. Elle ajoute que pour rien au monde elle ne reviendra sur sa décision, et qu’elle compte trouver un emploi à mi-temps.
Jervis désemparé par le manque de loyauté de Judy (car c’est bien la première fois qu’elle cache des choses à papa longues jambes) demande à la voir immédiatement pour tenter de lui faire prendre raison et qu’elle suit un mauvais chemin, sans succès. Jervis l’invite à se voir un dimanche, elle accepte. Mais quand Judy constate qu’il va à son encontre et lui dit qu’elle ne pourra jamais gagner sa vie en écrivant ce genre d’histoires, elle se braque automatiquement, refuse d’accepter la vérité et s’en va sauvagement. Jervis lui crie : « A dimanche, je compte sur toi !»
Dimanche, jour du rendez-vous avec Jervis, Judy arrive trop tard puisqu’elle a préféré se rendre à la fête de Jimmie afin de se « venger » de Jervis de lui avoir dit ses quatre vérités en face. Mais Judy va regretter cet affront et nager en plein désespoir car Jervis ne pourra pas la revoir. Elle pense que Jervis ne l’aime pas, elle ne sait plus vers qui se tourner. Subitement elle se souvient de son papa longues jambes !
Son travail (nouvelle) lui est ensuite retourné. L’éditeur lui dit qu’il ne s’agit que d’un simple exposé de ses opinions personnelles qui ne présente aucun intérêt. Jervis le lui avait bien dit, il avait raison sur toute la ligne ! Judy paie son ingratitude envers son bienfaiteur ; elle n’a que le retour de bâton !
Judy regrette de s’être fâchée avec papa longues jambes, elle se retrouve seule comme jamais depuis qu’elle croit que Jervis compte faire un mariage d’affaire.
Pour son désir de liberté et d’indépendance, elle s’est mis à dos tout le monde, et cela ne la mène qu’à la solitude, à la détresse et au désespoir.
Elle regrette bien à présent.
Elle reçoit une lettre de ce bon papa longues jambes. Il lui offre 100 dollars, elle peut avoir sa bourse à une condition : elle doit toujours bénéficier de l’appui financier de son bienfaiteur.
Judy ne se sent plus seule, elle lui écrit pour le remercier de sa bonté et sa générosité.
Elle lui écrit qu’elle a beaucoup de peine, car elle a perdu Jervis.
En témoignage de sa gratitude, Judy aurait dû écrire à papa longues jambes pour lui dire qu’il avait raison, et qu’elle renonce à sa bourse.
Judy a ensuite la joie d’apprendre que Jervis l’aime, ils s’avouent leur amour devant le portail du lycée de Judy (je vous décris la scène intégrale dans le couple Jervis/Judy).
Julia a invité Judy et Sallie à passer la soirée de Noël chez elle, un grand bal est organisé. Judy est terrorisée, en plus elle n’est pas sûre d’être dans les bonnes grâces de la mère de Julia (car Judy a pris la défense de Julia quand Mme Pendleton voulait la forcer à se marier à un homme riche).
Julia apprend à Judy que Jervis sera présent. Judy demande à papa longues jambes de lui ordonner de rester au pensionnat, car elle a très peur.
En cadeau de Noël, « John Smith » lui envoie une belle robe rose, avec un collier, des gants de soie, des ballerines. Il lui donne l’autorisation d’aller à la soirée, il lui dit que ce sera une bonne expérience pour elle, elle va découvrir des personnes de la haute société et se faire son opinion.
Au bal, Judy s’excuse auprès de la mère de Julia. Mme Pendleton lui dit qu’elle espère qu’elle ne se sent pas trop perdue (c’est en fait un pic).
La mère de Julia demande à son mari de faire monter sur scène Sallie et Judy pour les présenter, elle a l’intention en réalité d’humilier Judy.
Judy monte sur scène, sous le regard mesquin de la mère de Julia. Tout le monde se demande qui sont les Abbott. Tout le monde pose des questions à Judy sur ses origines. Julia l’aide, lui demande de parler de son tuteur : John Smith. Personne ne le connait, Judy est très mal à l’aise. La mère de Julia lui demande de parler d’elle devant l’assemblée.
L’arrivée fracassante de Jervis la sauve in extremis.
Jervis rejoint Judy dehors, il comprend que toute cette foule la met mal à l’aise. Il est ensuite appelé par son frère, il doit y aller et Judy se retrouve de nouveau seule.
Des femmes posent des questions à Judy sur sa famille, elles lui demandent où se situe sa demeure, Judy les esquive.
Elle retrouve Jervis qui l’invite à danser. La mère de Julia voit Judy danser la tête serrée contre Jervis. Honteuse de cette façon de se comporter en public, elle la regarde avec rage et férocité puisqu’elle s’aperçoit en même temps que pour une fois Jervis s’intéresse à une femme (elle en est d’ailleurs extrêmement jalouse car elle le voudrait pour sa nièce afin d’agrandir de plus belle son patrimoine familial).
Catherine (la nièce de Mme Pendleton) est la femme qu’on veut faire épouser à Jervis ; elle arrive et lui demande de venir avec elle. Jervis refuse. Mais il est obligé de s’absenter avec le père de Catherine.
La mère de Julia profite de l’absence de Jervis pour humilier et embarrasser Judy, elle lui dit que Jervis va probablement épouser Catherine, « qu’elle est riche, belle, d’excellente famille. »
Elle dit à Judy : « Julia m’a dit que Jervis avait un faible pour vous, il parait qu’il vient souvent vous voir à la pension. J’espère que vous ne croyez pas que c’est sérieux. Vous risqueriez d’être déçue parce que ma chère petite Jervis est avant tout un Pendleton. Sachez que chez les Pendleton on ne se mésallie pas. Les gens de notre famille n’ont pas l’habitude d’épouser les traits de misères. »
Elle dit cela devant toute l’assemblée qui les regarde ébahie.
Mme Pendleton poursuit : « Je sais qu’elle a été votre vie avant d’entrer au pensionnat. » Elle lui propose un petit accord : elle lui promet de ne rien dire à personne, ni à Jervis ni à Julia, à condition qu’elle renonce à voir Jervis.
Par peur, Judy accepte, anéantie par cette révélation et éplorée de devoir quitter celui qu’elle aime. La mère de Julia lui dit qu’il vaut mieux oublier Jervis.
Judy s’enfuit en courant et rentre en larmes au pensionnat. Jervis tente de la rattraper mais trop tard, il appellera alors le lendemain Judy au pensionnat. Judy pleure désespérément dans son lit. Melle Srone vient la chercher, et la voit en larmes, elle en éprouve de la peine pour elle.
Jervis écrit souvent à Judy mais elle ne lit pas les lettres, la douleur dans l’âme et la peur qu’il ne découvre un jour sa véritable identité.
Judy, Sallie et Julia sont invitées au mariage de Carrie à la ferme.
Judy doit y aller pour représenter John Smith comme il sera absent ce jour-là. Judy accepte donc avec plaisir, car c’est une mission confiée par son papa longues jambes.
A Lock Willow, Jervis en profite pour demander Judy en mariage mais elle refuse à cause du chantage exercé sur elle par Mme Pendleton (la scène est détaillée dans le sujet consacré au couple Jervis/Judy).
Judy est admise à l’université, elle va bénéficier d’une bourse. Elle écrit à papa longues jambes que le jeune homme dont elle est amoureuse l’a demandée en mariage, que c’est Jervis. Mais qu’elle ne pouvait pas accepter, qu’elle a refusé car elle l’aimait. Elle ne voulait pas qu’il se reproche un jour d’avoir épousé une fille comme elle.
Elle demande à Papa longues jambes d’être présent pour la cérémonie de remise des diplômes.
Judy est major de sa promotion et désignée pour prononcer le discours de fin d’année au nom de toutes les jeunes diplômées.
John Smith (c'est-à-dire Jervis) lui écrit lui-même, de sa propre main, il lui dit qu’il est très fier d’elle, la félicite, et lui annonce sa présence le jour de la cérémonie de remise des diplômes.
La boucle est bouclée : comme en première année, Judy a une pancarte sur laquelle est inscrit : « Judy Abbott » pour que son papa longues jambes la reconnaisse.
Judy entend par hasard le père de Julia dire que Jervis est tombé malade et doit garder le lit, c’est assez grave, il est atteint d’une pneumonie. Ses chances de guérir sont de 50%. Judy est bouleversée. En panique, Julia court vers Judy et lui dit d’aller le voir. La mère de Julia s’y oppose, et dit que « Cette fille n’a rien à faire avec les membres de notre famille ».
Judy appelle Jervis pour avoir des nouvelles, mais on lui dit que c’est impossible, il n’est pas joignable.
Judy s’en veut, elle se dit qu’elle aurait dû lui dire qu’elle était une orpheline, elle dit qu’elle s’est tu par orgueil parce qu’elle ne voulait pas que Jervis apprenne qu’elle était pauvre. Elle regrette de ne pas avoir été honnête. Judy court prendre un taxi mais son professeur et Sallie la rattrapent, et la forcent à aller faire son discours.
Judy est diplômée et prononce son discours : elle avait préparé un texte mais ne le lit pas, elle dit tout autre chose. Elle pense que papa longues jambes est installé dans l’assemblée.
Elle avoue devant toute l’assemblée qu’elle est orpheline.
Elle dit que son enfance n’a pas été particulièrement heureuse, elle parle de son bienfaiteur, qu’elle a toujours appelé papa, qu’elle lui doit tout, il lui a tout donné, et qu’elle ne le remerciera jamais assez car : « cet homme était l’un des administrateurs d’un orphelinat. Je viens d’un orphelinat. Je suis une orpheline. » Elle remercie son bienfaiteur de tout son cœur qui lui a permis d’échapper à un monde sans pitié, mais au-delà de tout l’argent, il lui a donné le courage d’être elle-même.
Judy se sent libérée de toutes ses craintes, de toutes ses chaines qui l’empêchaient d’aller de l’avant, et exprime toute sa gratitude à son papa longues jambes. Elle dit qu’elle aurait aimé trouver ce courage plus tôt, elle pense à Jervis, et dit qu’elle l’a perdu, et regrette de ne pas avoir parlé plus tôt.
Toute l’assemblée est en larmes, le discours de Judy fut très émouvant et assez poignant. Tout le monde applaudit.
M. Griggs vient ensuite la chercher en urgence et lui dit que M. Smith est tombé gravement malade, qu’il doit la voir immédiatement.
Julia court après Judy et lui crie : « Pense à Jervis ! Je t’en prie ne l’oublie pas ! Pense à lui, il t’aime il a besoin de toi ne l’oublie pas !»
Judy doit partir, elle dit à Julia de dire à Jervis qu’elle ne l’a pas oublié, qu’elle pense très fort à lui.
Là, Judy choisit Papa longues jambes (bien que Jervis et papa longues jambes ne forment qu’une seule et même personne, mais elle ne le sait pas encore). C’est très bien qu’elle choisisse de se rendre chez Papa longues jambes bien qu’elle soit amoureuse de Jervis, c’est une grande marque de reconnaissance envers l’homme qui lui a tout donné.
En arrivant sur les lieux, Judy a la grande surprise de découvrir avec émotion que son papa longues jambes n’est autre que Jervis lui-même. Ce dernier guérit grâce à l’amour de Judy et ils se marient quatre ans plus tard (les scènes sont décrites dans le sujet du couple Jervis/Judy).
Julia PendletonJulia Pendleton est une jeune fille très riche issue de la haute société newyorkaise. C’est la nièce de Jervis Pendleton.
La première fois qu’elle rencontre Judy, c’est lorsque celle-ci aidait son chauffeur à porter les paquets. Pour la remercier, Julia lui a offert 10 dollars et lui conseille de s’acheter une paire de chaussures constatant que les chaussures de Judy sont en mauvais état.
Au Lincoln Memorial, Julia découvre avec effarement que Judy est sa camarade de chambre.
Julia va donc partager la chambre 301 (qui contient deux chambres et un petit salon) avec Sallie et Judy. Julia partage la grande chambre avec Sallie.
Julia est une gentille jeune fille grande et fine, très maniérée, classe, raffinée, très élégante, elle porte toujours de ravissantes tenues assorties venant des plus grandes boutiques, et souvent des collants de soie.
Elle a horreur de la campagne. Elle se montre d’abord égoïste, fière de son rang et habituée aux soirées mondaines par sa mère.
Julia dit que sa mère et son père descendent de la noblesse anglaise, elle dit que les parents de sa mère sont des descendants d’Henri VIII.
Julia a du goût, Sallie lui demande souvent son opinion pour ses tenues vestimentaires.
Julia est gâtée et capricieuse. Dès son arrivée dans sa nouvelle chambre, elle manifeste le désir de faire changer la tapisserie, car la couleur ne lui plait pas.
Mais il est d’emblée perceptible que Julia a bon fond et qu’elle est très généreuse.
Au début, Julia et Judy ont quelques frictions, et Julia se montre un peu distante envers Judy dont les manières la rebutent, mais elles finissent par très bien s’entendre, et deviennent des meilleures amies.
Julia soupçonne dès le départ que Judy ne vient pas d’une famille riche. Julia cherche à avoir des renseignements sur le passé de Judy. Elle comprend que Judy vient d’un orphelinat (car il n’y a aucune autre information sur Judy dans le registre de l’école à part son prénom et nom. Elle apprend que seules les personnes venant d’un orphelinat sont dans ce cas).
Julia garde le secret sur cette découverte.
Etant prise par ses cours, Julia demande un jour à Judy de recevoir son oncle Jervis. Après cette journée, Julia voit de suite que Judy est amoureuse de Jervis.
Par la suite, Julia est heureuse de voir que son oncle soit également amoureux de Judy, elle répète même à Jervis tout ce que fait Judy.
Julia se lie rapidement d’amitié avec Judy, et les trois camarades de chambre deviennent complices et inséparables. Julia est une excellente amie sur laquelle on peut toujours compter.
Au contact de Judy, Julia changera rapidement ; Judy lui fera sortir tout son fond intérieur et on découvrira une jeune fille sensible, peu intéressée par les soirées mondaines et qu’elle ressemble en réalité beaucoup à Jervis.
A la deuxième année, Julia décide d’être la meilleure de toute la promotion.
Julia est une excellente élève, elle arrive souvent première. Elle a l’intention d’aller étudier à l’université.
Julia et Judy en se promenant font un jour une halte dans une cafétéria. Elles y rencontrent Jimmie, un serveur (il remplace en fait un ami pour la journée). Julia tombe amoureuse de lui (les scènes sont décrites dans la présentation de leur couple ci-dessous).
Un jour, Jervis emmène Judy, Julia et Sallie en pique-nique.
Julia lui dit que Jimmie était le seul garçon intéressant de la soirée. Julia ne cesse de parler à Jervis de Jimmie. Elle demande des conseils à Jervis pour qu’il lui donne des idées de conversation avec Jimmie. Attendri, Jervis lui conseille d’être naturelle comme Judy.
Réticente au début, Julia s’est quand même bien amusée au pique-nique, elle n’avait jamais mangé avec ses mains, jamais marché dans l’herbe mouillée, dans la gadoue, elle ne s’était jamais assise dans l’herbe, elle n’avait jamais couru dans la nature cueillir des fleurs. Elle a fait tout cela grâce à Jervis et Judy.
Julia ne supporte pas la nouvelle venue Leonora car elle aussi est très riche mais surtout le fait qu’elle s’immisce dans leur vie quotidienne déjà installée la gêne. Mais Julia lui apporte ensuite des fleurs à l’infirmerie en apprenant qu’elle est très malade. Julia et Leonora deviennent amies.
A cause de sa mère, Julia ne peut pas se rendre chez Jimmie à la campagne, pour fêter Noël chez lui. Julia est contrainte d’assister à une soirée mondaine pour faire son entrée dans la haute société.
Julia s’ennuie à la réception, Jervis la rejoint sur le balcon, elle lui dit qu’elle comprend ce qu’il peut ressentir, elle dit qu’elle hait aussi ces réceptions mondaines.
J’aime beaucoup la façon dont Jervis a regardé sa nièce à cet instant, il est très heureux qu’elle ait changée au contact de Judy. Il la regarde avec tendresse et fierté.
Julia se demande ce que font Sallie et Judy.
Elle chante un chant de Noël sous le regard affectueux de son oncle, c’est un instant très attendrissant.
Lors de la troisième année d’études au lycée, Julia envisage de s’inscrire l’an prochain à l’université Sara Laurence, l’une des plus réputées dans laquelle on ne rencontre que des gens de la haute société. Julia dit ensuite à Judy qu’elle n’a qu’à épouser un homme riche, elle sera tranquille toute sa vie, et n’aura jamais besoin de travailler (Julia n’a pas tort du tout).
Julia est triste après que sa mère veuille lui présenter un jeune homme très riche, c’est un excellent parti. C’est le fils de l’agent immobilier le plus riche de la ville.
Sa mère lui ordonne d’être présente lors de la réception pour le lui présenter.
Julia lui dit que son cœur appartient à un autre. Sa mère ne la croit pas. Julia lui dit que c’est Jimmie, le frère de son amie Sallie.
Melle Srone lui conseille d’accepter au moins de le rencontrer.
Mme Pendleton vient personnellement chercher sa fille pour l’emmener à la réception.
Ce matin-là, ses amies découvrent que Julia n’est plus là. Elle a fait une fugue.
La mère de Julia entre de force dans la chambre de Julia et découvre que sa fille n’est pas là.
Julia veut prendre le train, peu importe où il va, elle veut juste aller le plus loin possible.
Avant de partir, sa pensée va pour ses amies Judy et Sallie. Elle dit : « Tu me manqueras Judy, toi aussi Sallie mais c’est la seule solution. » Judy arrive à temps pour l’empêcher de fuir. Après cet évènement, Jimmie tombe amoureux de Julia (la scène est relatée dans la présentation du couple Jimmie/Julia).
Julia reçoit son diplôme, sa mère pleure, Jimmie l’applaudit et se met debout.
Lorsque Judy avoue devant tout le monde être une orpheline, Julia s’exclame : « Quel courage elle a eu ! Je n’imaginais pas qu’elle le dirait devant tout le monde » Julia était au courant, elle n’a jamais rien dit, elle pleure de joie pour Judy, elle est contente pour elle de s’être enfin libérée de son poids.
À la fin, Julia assiste évidemment au mariage de son oncle et de Judy. Elle se fiance à Jimmie qui va l’épouser lorsqu’il aura terminé ses études.